lundi 30 décembre 2013

Deborah HARKNESS - T.2 L'Ecole de la nuit

Le Livre de Poche (orbit) - 8€90 - 936 p. - Septembre 2013


Présentation de l'éditeur : Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand Diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée. Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana. Et à l'inquiétante École de la nuit.

Ma critique : Enfin, j'ai lu la suite ce livre [Le Livre perdu des sortilèges] que j'avais tant aimé !!!
On retrouve l'atmosphère du premier tome, les personnages charismatiques, auxquels s'en greffent d'autres plus ou moins célèbre. Au fantastique se mêle l'uchronie, car c'est de voyage dans le temps qu'il est principalement question dans ce tome. Et de la création des espèces, quête de Diana et Matthew, qui voient en cette découverte le secret de la disparition des espèces.
J'ai mis longtemps à lire ce livre : plus de 800 pages, en période de noël où je devais lire le plus de genres différents... J'ai fait, durant cette lecture, de très longues pauses, à s'y perdre. Mais mon attachement aux personnages et à leur univers m'a permis de continuer le livre, toujours avec plaisir.
Si vous avez aimé le premier tome, aucun soucis, lisez le second :)


Ma note : 17/20


Citations : 
"La tolérance ne suffit pas. On peut toujours vous la retirer."

lundi 23 décembre 2013

Maxence FERMINE - La petite marchande de rêves

Michel Lafon - 9€95 - 176 p. - Octobre 2012


Ma critique :
Le jour de son onzième anniversaire, Malo tombe dans la Seine. Par un tunnel au fond de celle-ci, il se retrouve dans un autre monde, un monde onirique. là, il rencontrera divers personnages dont la petite marchande de rêves, Lili ou encore le chat qui parle Mercator.
On suit la progression de Malo dans ce monde à la recherche de 12 brouzons, la monnaie locale, pièces carrées, qui lui permettront de rejoindre son monde.

Un histoire pleine de poésie, mélange entre Alice au Pays des Merveilles et l'univers du conte. On est tout le long dans un monde fait de poésie et de magie, tout en sensibilité.

Seul bémol : quelques longueurs et beaucoup de scènes qui se répètent lors de la recherche des brouzons. Seulement, ces scènes servent à nous présenter tout un tas de personnage fantasques tous plus intéressants les uns que les autres, alors on passe outre ces petits défauts :)

Un très beau roman jeunesse. De très belles illustrations


Ma note : 16/20

dimanche 22 décembre 2013

Perle de librairie #9



"Bonjour, je cherche un livre sur la 3ème guerre mondiale s'il vous plait ? 
- La 3ème ? 
- Oui, la 3ème, la dernière. 
- Ah la 2ème alors plutôt, celle de 39-45 ? 
- ah oui peut-être..."

samedi 21 décembre 2013

ARLESTON - Ekhö monde miroir T.1 New York

Soleil - 13€95 - 52 p. - Mars 2013

Ma critique : 
En voilà une BD étonnante !

Dès le départ, j’étais intriguée-mitigée : l’histoire m’attirait mais le dessin me répugnait. A force de la voir, et afin de la conseiller ou non autour de moi, j’ai décidé de la lire.

C’est l’histoire de Fourmille, qui lors d’une turbulence aérienne s’agrippe à un inconnu, avec qui elle se retrouve coincée dans un New-York parallèle. Dans ce New-York, elle est héritière par sa tante d’une agence artistique, mais surtout, les rongeurs parlent et c’est tout un univers de fantasy qui s’offre alors aux deux personnages. Fort de leur surprise, lors de ce premier tome, on suit leur découverte de cet univers où l’électricité n’existe pas et où l’on paye en or ou argent.


J’ai beaucoup aimé l’univers créé, plein de surprise et d’éléments farfelus : j’aime toujours ce qui est bizarre.
Mais j’ai beaucoup moins aimé le dessin qui rappelle les mauvaises BD : poitrine féminine exuberente et illustrations trop fouillis pour moi. Cela ajouté aux illusions sexuelles basiques et qui ne me semblent pas avoir leur place ici…

Au final, j’ai bien envie de lire le tome 2, savoir ce qui va arriver aux deux protagonistes et découvrir aveceux ce qui leur reste encore à découvrir.

Ma note : 17/20

vendredi 20 décembre 2013

Elizabeth ROSS - Belle époque

Robert Laffont - 17€90 - 418 p. - Novembre 2013


Ma critique : Fraîchement débarquée à Paris à la fin du XIXème siècle, Maude tombe sur une petite annonce proposant un boulot facile et bien payé : être un repoussoir. Un repoussoir, c’est une jeune fille quelconque ou carrément laide qui est payée afin d’être le faire-valoir d’une femme de la haute société.
Ainsi, Maude entre au service de madame Dubern pour être le faire valoir de sa fille Isabelle, qui elle, n’est pas au courant du stratagème.

Ce roman est inspirée d’une nouvelle d’E. Zola, Les Repoussoirs, présente en supplément à la fin du roman.

A priori, l’histoire est étrange et originale. Aux premières pages, l’histoire est facile à lire, divertissante. Et au fur et à mesure du livre, l’histoire est carrément captivante.
J’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre et ce pour plusieurs raisons : le thème m’intriguait, me plaisait et me semblait pas si extravaguant que ça, lorsque l’on regarde notre monde axé sur le paraître. Ainsi, la philosophie dégagée tout au long du livre m’a convaincu : avec ce travail, la manière de pensée de Maude évolue constamment : elle remet son monde en question, sa manière de voir les choses et les gens et sa manière de juger.

Ensuite, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Isabelle. Dur d’en dire plus sans révéler des éléments de l’histoire alors je me tairai, mais ce personnage a une personnalité forte qui m’a conquise.
J’ai aimé d’autres personnages secondaire telle que Marie-Josée et sa lucidité et sa bonne-humeur ou encore Paul qui cherche sa voie dans le milieu de la musique.

Enfin, j’ai aimé thème traité en arrière-plan : la création de la tour Eiffel pour l’exposition universelle ou encore la découverte de la photographie telle qu’elle était vécue à l’époque.


Ce roman a des tendances tant uchroniques que réalistes et je ne peux que le recommander : en plus de nous livrer une histoire divertissante, il nous fait réfléchir sur une question intemporelle : peut-on se permettre de juger sur la beauté ? 

Ma note : 18/20

*Lecture commune avec Letteraturaa : Son article*

mercredi 18 décembre 2013

BERNARD & ROCA - Rose et l'automate de l'Opéra

Albin Michel - 19€ - 40 p. - Octobre 2013


Ma critique : Rose, une petite danseuse, trouve un jour un viel automate morcelé dans une malle. Et c’est cet automate qui nous raconte son histoire. Après sa découverte, Rose décide de faire réparer l’automate. Monsieur Maréchal et Paul l’horloger vont aider Rose à remettre sur pied cet automate qui, depuis qu’elle l’a trouvé, lui tient tant à cœur.

C’est beau, tout simplement.

L’histoire est belle, les textes sont travaillés. C’est l’album indispensable de l'année pour petits et grands. Je le veux.


Le seul bémol est la fin trop rapide à mon goût, mais il reste trop de points positifs pour que cela n’affecte vraiment la qualité de l’album.

Ma note : 19/20

dimanche 15 décembre 2013

Ibn AL RABIN - Retour écrémé

Atrabile - 10€20 - 192 p. - 2003

Ma critique : 
BD très simpliste dans la forme : 6 cases par page, en noir et blanc, avec seulement quelques protagonistes dessinés au plus simple.
BD plus complexe et drôle dans le fond : elle raconte l’intégration (ou non) des zombies dans notre société actuelle.

J’ai beaucoup aimé le genre, cette BD m’a maintes fois fait sourire et je la recommande. Sachant qu’à la base, je ne suis pas fan d’histoires de zombie, c’est la dérision qui m’a plu.

Ma note : 17/20

samedi 14 décembre 2013

Gilles LEGARDINIER - Et soudain tout change

Fleuve noir - 19€50 - 375 p. - Octobre 2013

Ma critique : Camille est une lycéenne comme les autres. Elle est en terminale et passe le bac à la fin de l’année. Elle vit avec ses parents, son frère, son chien et son chat. Elle a un bon groupe d’amis différents les uns des autres, qu’elle adore. Elle a Léa sa meilleure amie, et Axel, l’ami de qui elles sont toutes deux amoureuses. Une vie comme tant d’autre. Et soudain, tout change.

Un 3ème livre à la couverture fluo et au chat mignon sur la couverture. Sauf que cette fois, on m’en a parlé en bien. Il m’intrigue. Et j’ai besoin d’une lecture légère. Ah ben oui mais non. Enfin… le style est simple, il se lit vite, jusque-là tout va bien.
Mais il est empli d’émotions et les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres.
"Et soudain tout change" est le leitmotiv du livre : constamment, l'héroïne se rend compte que sa petite vie évolue, en positif ou en négatif, de surprises en surprises

Ce n’est pas un livre humoristique comme les précédents, c’est un livre sur la vie, sur la possibilité qu’il existe que tout bascule du jour au lendemain.

L’héroïne a aux alentours de dix-sept ans, c’est elle qui raconte, et on y croit vraiment. A se demander comment l’auteur a fait pour être si proche de la vérité dans la création de son personnage.


Très agréable surprise.


Citations :

« Dans un combat, ce n'est pas le plus fort qui l'emporte, mais le plus convaincu » 

 « Mon père dit que « problématique » est un mot inventé assez récemment pour donner des airs ronflants à de faux problèmes qui, de toute façon, ne seront pas résolu. »

« Vous en connaissez vous, des enfants qui ont rêvé de devenir monteur-dépanneur d'ascenseurs, gérant d'une succursale de pompes funèbres ou agent de comptabilisation piscicole en rivière ? »

 « J'ai toujours aimé découvrir d'autres lieux. C'est comme déballer un cadeau.»

 « ...on couche parce qu 'on a envie, on aime parce qu'on n'a pas le choix. »

 « Chez la fleuriste, il a demandé si les fleurs ne souffrent pas trop quand on les coupe, lesquels symbolisent le mieux l'amour fou, et si on peut manger les pétales une fois qu'elles sont fanée »

Ma note : 17/20

vendredi 13 décembre 2013

Chloé CRUCHAUDET - Mauvais genre

Delcourt - 18€95 - 160 p. - Septembre 2013

Ma critique : Cette BD, c’est une histoire d’amour et une histoire d’après-guerre. C’est la rencontre de Paul et Louise, leur histoire d’amour et leur déchirure. Mais c’est aussi l’histoire de Paul qui devient femme afin de fuir la guerre en restant en vie.

On suit ces deux histoires qui sont liées entremêlées et toutes les conséquences qui y sont associées : la vie n’est pas simple pour un couple dont l’un des deux personnages change de genre tout en restant lui-même. Louise accepte sans problème puisqu’il s’agit de sauver Paul. Mais les chemins que suivront celui-ci ne sont pas ceux suivis par un mari ordinaire et les répercussions sur le couple se font sentir au fur et à mesure de la progression de l’histoire.


C’est une histoire qui prend aux tripes, dont les dessins et la colorisation vont très bien avec l'ambiance générale. J'ai beaucoup aimé.

Ma note : 17/20

jeudi 12 décembre 2013

Perle de librairie #8



"Bonjour, je voudrais savoir si le livre que ma fille a commandé est arrivé. C'est Romeo et Juliette d'Ed Magnard."

mercredi 11 décembre 2013

Catherine DUFOUR - L'Histoire de France pour ceux qui n'aiment pas ça

Le Livre de Poche - 6€60 - 312 p. - Août 2013


Ma critique : Je pense que tout est dans le titre.


L’auteur nous raconte l’histoire de France autrement que dans un livre documentaire à tendance rébarbatif : elle s’adresse à nous, pauvre lecteur qui ne s’intéresse pas du tout à l’histoire de France, et elle nous embarque littéralement pour un voyage à travers les siècles. Un peu comme dans un livre dont vous êtes le héros.

Et partant de là, elle raconte toutes les histoires tordues, farfelues mais surtout captivante et un tant soit peu véridique qui ont fait notre Histoire.

Qui a couché avec qui (oui car il y a beaucoup de ça dans notre histoire^^), qui a trahi qui, qui était ridicule et sale au possible etc.

Autant dire qu’on ne regarde plus nos ancêtres comme de vaillants héros après cette lecture.
Est-ce que je suis plus informée sur l’histoire après avoir lu ce livre ? oui et non : il s’est passé beaucoup beaucoup de choses pendant l’histoire et je pense que je vais avoir tendance à tout mélanger car beaucoup d’événements se répètent avec des personnes différentes.

Le petit plus réside dans les annexes qui reprennent les personnages principaux en deux trois mots et la chronologie en deux trois mots aussi.

Un minimum instructif, un maximum drôle et captivant, je recommande ce livre à ceux qui NE s’intéressent PAS à l’histoire. Pour les autres, les livres plus détaillés et moins farfelus iront mieux.

Ma note : 17/20

mardi 10 décembre 2013

VOGT & RUFLEDT - Alisik T.1 Automne

Le Lombard - 14€99 - 112 p . - Octobre 2013

Ma critique : Pour cette BD, j’ai craqué sur les dessins et les couleurs. Alors j’ai acheté sans en savoir plus. Mais c’est pas grave parce qu’elle m’a beaucoup plu J

Alisik se reveille un jour au cimetière : elle est morte mais pas tout à fait. Alors on suit sa nouvelle vie au côté de gens comme elle, en attente, ni en vie ni mort. Dans le monde des vivants, personne ne les voit. Jusqu’à l’arrivée de Ruben, jeune aveugle qui les « voit » : il les entend du moins. Evidemment, il plait à Alisik… mais lui est bel et bien vivant !

Une très jolie surprise dont j’ai hâte de lire la suite. Qui plus est, cette BD vient d’Allemagne, c’est plutôt rare.


Fans de l’univers Burtonien, je pense que cela devrait vous plaire =)

Ma note : 18/20

lundi 9 décembre 2013

Erik Axl Sund - Persona



Présentation de l'éditeur : La psychothérapeute Sofia Zetterlund suit deux patients particulièrement difficiles : Samuel Bai, un ancien enfant-soldat de la Sierra Leone et Victoria Bergman, une femme profondément meurtrie par un violent traumatisme d’enfance. Tous deux présentent des signes de personnalités multiples. 
Un jeune garçon est retrouvé mort derrière des buissons, près d’une bouche de métro, le corps momifié et sauvagement mutilé. Pour l’inspecteur Jeanette Kihlberg, l’enquête s’annonce compliquée : il est d’origine étrangère et personne ne semble se préoccuper de sa disparition. Bientôt une nouvelle victime impose l’horrible évidence d’une série. 
Chacune de leur côté, la flic et la psy se voient confrontées aux mêmes questions : Combien de souffrances peuton infliger avant de basculer dans l’inhumain et de devenir un monstre ? À quel moment la victime se mue-t-elle en prédateur ? Et peut-on être mauvais si on ne ressent aucune culpabilité ? 
Avec le premier volume de la trilogie “Les Visages de Victoria Bergman”, acclamé par la presse suédoise, Erik Axl Sund entame une plongée vertigineuse dans les tréfonds du psychisme humain et signe un polar brut et rageur qui remet l’urgence au coeur du genre. 

Mon avis : 
C'est un polar que je qualifierai de "bon" : les choses mettent du temps à se mettre en place mais au final, il y a une raison ! 
Je n'ai pas du tout vu venir la fin, et je pense que c'est ce que l'on peut attendre d'un bon polar. 
Le seul bémol, c'est qu'il s'agit du premier tome d'une trilogie et qu'à la fin de ce tome, beaucoup de choses sont mises en place mais non résolues. En somme, il faut attendre la suite...

Ma note : 17/20

dimanche 8 décembre 2013

David BOLLER - Un ciel infini

Virtual Graphics - 22 € - 278 p. - Janvier 2013

Ma critique : Une BD autobiographique : David Boller quitte sa Suisse natale afin de devenir dessinateur de comics aux Etats-Unis.

On suit ses pérégrinations : son entrée à l’école, la rencontre avec celle qui deviendra sa femme, etc.
On suit sa vie, et j’aime bien.

De plus, on en apprend sur l’univers du comics aux Etats-Unis : comment ça marche, comment se faire éditer etc.

J’ai passé un très bon moment à lire cette BD. 

Les dessins qui l'accompagnent (en noir et blanc) m'ont assez plu pour que l'absence de couleur ne me gêne pas alors qu'habituellement, c'est un frein pour moi^^

Ma note : 17/20

vendredi 6 décembre 2013

Salon du livre jeunesse de Montreuil - 2013




Cette année, pour le travail, j’ai eu la chance, la joie et l’honneur d’aller au salon du livre jeunesse de Montreuil !

J’y suis allée 2 jours : le mardi pour l’installation, le mercredi matin pour visiter, le mercredi aprem et soir pour tenir un stand la journée et durant l’inauguration.

Le mardi et pendant le travail, j’ai pu revoir des libraires rencontrées au salon du livre avec qui j’avais sympathisé et que je n’avais pas vu depuis : chouette moment. De plus, j’ai pu voir en quoi consistait l’aménagement d’un stand, ce que je ne connaissais pas. Beaucoup de boulot, porter des cartons lourds, déballer les livres et les installer au bon endroit, les reranger selon, une meilleure stratégie etc. Pendant l’ouverture au public, il s’agissait de conseiller et surveiller. C’était très chouette.


Ce salon a aussi été pour moi l’occasion de rencontrer Letteraturaa avec qui j’ai passé la soirée du mardi et mangé le mercredi midi. Après tant de temps à papoter sur internet, c’était très sympa de se rencontrer en vrai :D


Le mercredi matin est le jour où j’ai eu quartier libre si l’on peut dire : j’en ai profité pour faire le tour du salon et au final, ben 2 étages d’éditions jeunesse, c’est assez long à visiter J J’ai repéré de beaux albums pour les plus petits et de sympathiques romans pour les plus grands. Je pense que je n’ai pas vu tous les stands mais j’en ai vu une bonne partie pendant 2 bonnes heures.


Enfin, niveau rencontre & dédicaces, j’ai pu voir Rebecca Dautremer et me faire dédicacer l’amoureux que j’ai acheté sur le stand Hachette. Un très bel album qu’elle a agrémenté d’un joli dessin souvenir.



Ce fut très court mais intense et j'espère avoir l'occasion d'y retourner pour les éditions à venir :)

lundi 11 novembre 2013

Perle de librairie #7



Au téléphone :
"Bonjour, est-ce que vous auriez le workbook 4ème svp ?
- Il me faut le titre svp.
- C'est un cahier d'exercice.
- Oui, je sais, mais il en existe plusieurs pour une même matière, ainsi, il me faut le titre.
- Ah, très bien, je vais demander je vous rappelle."

Elle rappelle :
"Bonjour, j'ai appelé tout à l'heure, j'ai besoin du workbook 4ème édition Jean Giono.
- Oui, c'est moi que vous avez eu tout à l'heure. Mais Jean Giono est le nom de l'établissement de votre enfant, ce n'est pas le titre du livre..."
*Try again*

dimanche 10 novembre 2013

Jennifer A. NIELSEN - Le Faux Prince

Bayard - 14€50 - 373 p. - Octobre 2013


Ma critique : La famille royale du royaume de Carthya a été assassinée. Afin que le pouvoir ne tombe pas en de mauvaises mains, Conner, un membre de la cour, décide d’un plan : le prince Jaron, frère du prince héritier, a disparu en mer il y a de ça 4 ans. Conner décide de former un orphelin de telle sorte à ce que celui-ci fasse croire qu’il est le prince Jaron. Il s’agira d’inculquer à cet orphelin les bonnes manières, l’histoire du royaume et des traits de caractère qu’avait le prince Jaron quatre ans auparavant. Ainsi sont choisis 4 orphelins ressemblant physiquement et/ou mentalement au disparu. Saige est de ceux-là. Il a grandi à l’orphelinat, est casse-cou, fougueux et n’aime pas obéir. C’est par son caractère qu’il ressemble le plus à Jaron. C’est une chance qu’on lui offre, une autre vie s’il réussit à être le plus convainquant : il vivra dans le faste, le luxe et à la tête d’un pays, sous les conseils de Conner qui serait toutefois son bras droit.

On suit donc tout du long la préparation de ces orphelins au royaume. L’enjeu est grand : on ne sait ce que deviendront ceux qui ne seront pas choisi, mais ils possèdent un lourd secret, celui d’une importante manigance.
Saige devra apprendre à se maîtriser : être le plus crédible tout en obéissant à Conner, en restant fidèle à ses valeurs. Il sera ami avec ses concurrents, mais ceux-ci resteront ses concurrents…

Avec ce roman, on va de surprise en surprise. Je l’ai lu pour le travail, il m’attirait par l’histoire, même si elle me semblait simple, mais le titre et la couverture me paraissaient miteux.

Au final, les personnages sont très travaillés, le style d’écriture est captivant et l’histoire est emplie de rebondissements, elle est ficelée de main de maître(sse^^). 

J’ai vraiment adoré suivre cette aventure que je recommande à tous :)

Ma note : 19/20

vendredi 1 novembre 2013

Swap Mystere & Effroi spécial halloween

Voici le colis que TerhiSchram m'a envoyé dans le cadre du swap halloween. 
Merci à elle et à l'organisatrice Salsera15 :)



Petite précision : la sacoche citrouille est remplie de bonbons :)

jeudi 31 octobre 2013

Cassandra CLARE - La Cité des Ténèbres T.1 La Coupe Mortelle

Pockent Jeunesse - épuisé - 570 p. - Mai 2012
Pocket Jeunesse - 18€15 - 570 p. - Juin 2013



Ma critique :
Du jour au lendemain, Clary, jeune lycéenne, découvre que les créatures fantastiques existent alors que sa mère est enlevée. Avec l’aide de Simon, son meilleur ami, et de chasseurs d’ombres dont le beau mais cynique Jace, elle devra retrouver une célèbre coupe afin de sauver sa mère. Clary ira de révélations en révélations sur le monde qu’elle croyait connaître, et qui est, en réalité, peuplé de démons, vampires et loups garous et, quant à son propre passé.

J’ai lu ce livre car on me l’a doublement recommandé et car il sortait au ciné. On allait forcément me le demander au travail.
Et c’est pour moi une belle déception.

Je considère ce livre comme une parodie de roman d’urbanfantasy et de bitlit. Je le trouve assez mal écrit. J’ai voulu le refermer dès le départ tant tout était grossier dans l’absence de travail d’écriture et, tant les scènes de départ me paraissaient pathétiques, vues et revues.

L’héroïne et son meilleur ami Simon m’ont parus assez bien traités dans la mesure où ils sont des jeunes qui débarquent dans un monde qu’ils pensaient connaitre mais ne connaissent pas. Quant aux autres personnages, leur caractère sont prévisibles et exagérés, que ce soit Jace, le beau gosse arrogant, Isabelle la peste ou Hodge le précepteur.

L’histoire est classique : on cherche une espèce de Graal disparu pour sauver le monde. Youhou.

Les événements sont prévisibles car vus et revus dans les romans du même genre.

En somme, c’est un pot pourri de tout ce que j’ai déjà pu lire.

Je l’ai finit car on me l’a recommandé, j’ai eu quelques révélations mais pour la plupart, elles étaient courues dès les premières pages…

Bref, si vous pouvez passer votre chemin, n’hésitez pas…

Ma note : 8/20

vendredi 25 octobre 2013

Sandra LUCBERT - Mobiles

Flammarion - 18 € - 288 p. - Août 2013

Ma critique : On suit ici de jeunes adultes (entre 25 et 30ans) en proie au démon de la société : le boulot. Ils sont jeunes, ils sont diplômés, mais le monde semble ne pas vouloir d’eux : que ce soit l’infirmière, la prof, la comédienne, celui qui bosse en bibliothèque ou encore ceux qui ont montés un squat, la vie leur tourne le dos. Le boulot est complexe ou encore inexistant. On veut qu’ils s’insèrent, ils souhaitent s’insérer, mais dans leur quotidien tout n’est pas si évident.

Ce roman est à la fois une critique de la société actuelle, mais surtout, il n’est qu’un constat : quoiqu’on ait comme diplôme, quoiqu’on veuille faire, on a des difficultés.
Sandra Lucbert nous fait suivre tour à tour les différents personnages, souvent par deux ou plus, pour nous montrer leur quotidien entre boulots foireux, amours compliquées et amitié qui les aide à tenir.

C’est un roman assez amer dans la mesure où notre génération peut facilement s’y reconnaître mais aussi assez simple puisque le fait de suivre les personnages les uns après les autres nous tient en rythme pour suivre ces vies qui nous ressemblent…

Ma note : 16/20

mardi 22 octobre 2013

Marie-Aude Murail - 3000 façons de dire je t'aime

L'école des Loisirs - 16 € - 266 p. - Août 2013


Ma critique : Chloé, Bastien et Neville découvre le théâtre au collège ensemble à la vue de Dom Juan de Molière. Puis le temps passe, ils oublient le théâtre. Jusqu’au jour où il se retrouve pour passer les épreuves d’entrer au cour d’art dramatique de monsieur Jeanson. Ils sont pris tous les 3. On suit leur parcours à la recherche des rôles qui leur iront, à la recherche de leur personnalité théâtrale par l'apprentissage de rôles variés à tenter de s'approprier. On suit aussi, bien sur, leur amitié, amitié-amoureuse qui semble aller de soi sauf pour Chloé qui cherche à choisir entre ses deux amis. Tout cela mêlé à leur vie privée pas forcement évidente : Chloé est en prépa et ses parents ne comprennent pas son engouement pour le théâtre, Neville vit avec sa mère asthmatique, bavarde et inquiète et a de fâcheuses tendances à voler ce dont il a besoin et Bastien n’apprend pas son théâtre, ne veut que faire le pitre, faire rire pour épater la galerie.

Un bon roman de Marie-Aude Murail qui nous fait entrer de plein pied dans le monde du théâtre à travers trois personnages charismatiques auxquels il est facile de s'identifier.
Le roman est conté par un « nous » dont on ignore l’identité puisque ce « nous » parle de chacun des trois protagonistes à la troisième personne. Ce "nous" renforce le lien entre les personnages qui semblent indistinguable et indivisible les uns des autres. C'est ensemble qu'ils ont découverts le théâtre, c'est ensemble qu'ils en affrontent les épreuves les doutes mais aussi les réussites. 
A ces trois héros modernes s'ajoute un personnage secondaire important, monsieur Jeanson, leur professeur. Il est celui qui leur laisse leur chance malgré leurs erreurs et leurs difficultés, il se fait vieux dans le métier et souhaite voir une dernière fois ses élèves entrer au Conservatoire.

Un roman tour à tour touchant et drôle sur l’apprentissage du métier de comédien.

Ma note : 17/20

samedi 19 octobre 2013

Daniel MORVAN - Lucia Antonia, funambule

Zulma - 16€50 - 144 p. - Août 2013

Ma critique : Elles étaient les jumelles funambules : Lucia Antonia et Arthénice. Arthénice est tombée. Ne reste que Lucia Antonia et ses espoirs détruits, sa peine inguérissable et sa solitude. Ce roman est le journal de son deuil. Lucia Antonia couche dans un cahier ses ressentis, ce qu'elle voit, sa vie maintenant qu'Arthénice n'est plus. C'est le roman d'un deuil toute en finesse et poésie touchant un univers qui m'était inconnu, celui du cirque et de ses funambules.
L'histoire est belle, touchante mais un peu triste et par cela parfois dure à lire. On compatit pour Lucia Antonia, on voudrait en savoir plus sur Arthénice, l'avoir connue nous aussi. Il doit falloir un peu de recul pour lire la lecture de cette triste histoire. Il faut aussi aimer regarder passer la vie d'un personnage, être intéresse par sa reconstruction. Ce livre me laisse, en gros, une drôle d'impression tant positive que négative. L'histoire est belle et touchante, Lucia Antonia est attachante, mais certains passages de contemplations n'ont pas sur me captiver. 

Ma note : 14/20

jeudi 17 octobre 2013

Perle de librairie #6



"Bonjour, je voudrais vous commander un livre, j'espère que vous l'aurez vite, je ne reste que 15 jours ici"

Je regarde mon stock, j'ai le livre. Contente, je vais lui chercher et lui donne.

Il est très content que je l'ai...
...puis ne l'achète pas.

lundi 14 octobre 2013

Jessica SPOTSWOOD - Soeurs sorcières

Nathan - 15€50 - 396 p. - Juin 2013


Ma critique
Dans un XIXème siècle un peu différent de la réalité, Cate, Maura et Tess sont trois jeunes sorcières. Or, être sorcières est rare et puni par les Frères, gardiens de l’ordre. Même leur père ignore tout de leur condition. Leurs dons leurs sont venues de leur mère morte quelques année auparavant. Un jour, Cate, aînée des trois et héroïne du roman découvre qu’elles et ses sœurs sont l’objet d’une prophétie qui  peut  peut-être réhabiliter les sorcières au sein de la société…

Ce livre m’a attiré dès sa sortie puisque j’aime beaucoup les livres qui ont trait à la magie ou à la sorcellerie et pour celui-ci l’histoire semblait tout de même originale. Et elle l’est.
C’est un roman plaisant mélange de fantastique et d’uchronie puisqu’il fait allusion à la persécution des sorcières, persécutions ayant réellement eue lieu…  On découvre cet univers et on suit l’évolution de cette société à travers le regarde de Cate mais aussi par ses sœurs aux tempéraments bien différents…
Il est surtout question dans ce 1er tome de la mise en place du contexte, des personnages et de la prophétie au centre de l’histoire.

J’ai été emballée par cet ensemble et j’attends à présent le 2ème tome.

Ma note : 17/20

mercredi 2 octobre 2013

DEMANIE & BRAX - Bulle

De la Martinière Jeunesse - 14 € - 32 p. - Octobre 2013

Ma critique :
Bulle est tellement légère, la tête en l'air, qu'elle doit toujours veiller à être bien attachée pour ne pas s'envoler... Un jour, cependant, elle s'envole...

J'ai pris cet album car la couverture est magnifique et qu'elle m'a tout de suite attirée. Le titre aussi m'interpellait. Je ne suis pas déçue, il est comme je les aime : magnifiquement illustré et composé d'une histoire douce et poétique.


Ma note : 20/20

lundi 30 septembre 2013

Delphine COULIN - Voir du pays

Grasset - 18€ - 272 p. - Août 2013

Ma critique :
Suite à un drame survenu dans la vie de Marine, celle-ci s’engage dans l’armée. Elle n’est pas tardé à être rejointe par Aurore, sa meilleure amie. Les jeunes filles s’engagent pour : voir du pays. Très vite, cependant, elles partent faire la guerre en Afghanistan.
Le livre ne raconte pas la guerre, il raconte les 3 jours qui suivent la fin de la guerre. Aurore et marine, ainsi que Fanny, une jeune infirmière rencontrée en Afghanistan, se retrouvent à Chypre dans un hôtel 5 étoiles. C’est le sas de décompression qui suit la guerre. Tous les militaires ayant fait cette guerre y sont. Là-bas, ils réapprennent la vie simple et frivole tout en suivant des séances de réinsertion où ils sont confrontés à leurs traumatismes de guerre. Il s’agit pour les militaires d’une parenthèse, d’un lien entre l’avant et l’après, entre la guerre et la vie.

L’histoire m’a attiré car elle n’était pas banale. J’ai lu beaucoup de livres, aucun ne traitant de cette période juste après la guerre, aucun dont les soldats seraient des soldates. J’ai aimé suivre Marine et Aurore, ces filles comme tant d’autre (comme moi pourrais-je dire) s’engager sans savoir et aller de désillusion en désillusion. Car la guerre, ça reste la guerre avec toutes les horreurs que cela comporte.
J’ai eu l’honneur d’entendre l’auteur, Delphine Coulin, parler de son livre dans le cadre d’un festival littéraire. Elle pose un regard juste et poser sur ces femmes-militaires tout en insistant sur un point : elle a créé ces héroïnes pour montrer que la guerre était la même pour tous, homme ou femme, et que la violence n’est pas réservée aux hommes.

N’hésitez pas à le lire : même si violence il y a, ce livre reste très lisible, l’auteur a mis l’histoire par sa construction progressive et ses jeunes héroïnes à portée de tout un chacun. Bien qu’il s’agisse d’un roman, il pousse à la réflexion par le regard que l’on porte sur les expériences vécues par les héroïnes.

Ma note : 19/20 

mercredi 25 septembre 2013

SOUILLE & FLEURY - Azuro le dragon bleu

Auzou - 9€80 - 32 p. - Septembre 2013

Ma critique :
Azuro n’est pas né de la même couleur que les autres dragons de son espèce, non, Azuro est né bleu azur, ce qui lui a valu son nom… De même lorsqu’il apprend à cracher du feu, lui, c’est de l’eau qui sort de ses naseaux… 
Et c’est son histoire qui nous est contée, illustrée par les magnifiques dessins de Jérémie Fleury (dont j’avais déjà adoré le Dracula
Azuro le dragon bleu est un très bel album avec une histoire mignonne et bien pensé sur la différence. J’ai adoré.


Ma note : 20/20

mardi 24 septembre 2013

ZEP - Une histoire d'hommes

Rue de Sevres - 18€ - 62 p. - Septembre 2013

Ma critique : 
Quelle agréable surprise que cette BD de Zep ! Même si Titeuf c’est sympa pour les gosses, ben ça va bien 5 minuntes comme humour, alors j'avoue, j’avais un peu peur. 
Mais en fait rien rien rien à voir avec Titeuf et je suis heureuse de voir que Zep est capable d’autre chose (non que j’en doutais mais… quoique).

Comme le titre l’indique, c’est une histoire d’hommes. 4 hommes avaient un groupe de rock, ils se sont séparés des années auparavant et ont menés chacun leur vie, jusqu’à ce que Sandro, l’un des membres du groupe, ayant lui persévérer dans la musique, les réunisse. 
Zep nous livre le récit de ses retrouvailles entremêle de retour en arrière à travers les souvenirs des protagonistes. 

C’est une « histoire de vie » comme je les aime, dans laquelle les choses finissent par s’embriquer et les événements finissent par s’expliquer en fonction d’éléments qui semblaient sans conséquence dans le passé… 
Les dessins sont simples mais agréables, la coloration qui varie selon le moment de l’action racontée est adéquate.


Ma note : 20/20 

lundi 23 septembre 2013

Sarah J. MAAS - Keleana l'assassineuse T.1

La Martinière Jeunesse - 16€ - 507 p. - septembre 2013

Ma critique :
Keleana Sardothien est assassineuse. Même la meilleure assassineuse et la plus redoutée. Malheureusement, elle est enfermée depuis plus d’un an dans les mines d’Endovier pour purger sa peine, d’où personne (ou presque) ne ressort vivant. Mais un jour Dorian, le prince d’Adarlan vient la sortir de prison pour en faire son champion. En effet, le roi cherche un champion. Les hommes de sa cours proposent leur champion qui concourront les uns contre les autres afin de gagner le titre de champion du roi. Keleana accepte sous promesse de servir 4 ans le roi avant d’être rendue à la liberté.
On suit l’histoire de Keleana qui va évoluer au château de verre du roi au côté du prince Dorian, du chef de la garde Chaol et de la mystérieuse Nehemia, princesse d’une autre contrée, au royaume pour perfectionner son apprentissage de la langue d’Adarlan.

Je ne suis pas habituée à lire de la fantasy, cela fait même quelques années que je n’en ai pas lu, mais ce roman est un véritable coup de cœur qui me donne envie de m’y mettre.
L’histoire est simple mais avec ce qu’il faut de suspense. Les personnages secondaires sont présents et attachants, l’héroïne est admirable, assassineuse mais humaine malgré tout.
Une histoire qui paye pas de mine mais que l’auteur a su rendre captivante : je n’arrivais pas à lâcher ce livre, je voulais connaitre la suite et encore maintenant, j’ai hâte que le tome 2 soit traduit au français.

Un coup de cœur pour moi.

Ma note : 20/20

Citations : 
« Quand j’avais douze ans, Arobyn Hamel a décidé que j’étais loin d’être aussi douée en escrime avec la main gauche qu’avec la droite. Il m’a donné le choix : soit il me cassait la main droite, soit je le faisais moi-même. » 
« Arobyn m’a dit et répété que la place de second n’était qu’un terme poli pour désigner le premier perdant »   

Lecture Commune avec Letteratura *