jeudi 31 octobre 2013

Cassandra CLARE - La Cité des Ténèbres T.1 La Coupe Mortelle

Pockent Jeunesse - épuisé - 570 p. - Mai 2012
Pocket Jeunesse - 18€15 - 570 p. - Juin 2013



Ma critique :
Du jour au lendemain, Clary, jeune lycéenne, découvre que les créatures fantastiques existent alors que sa mère est enlevée. Avec l’aide de Simon, son meilleur ami, et de chasseurs d’ombres dont le beau mais cynique Jace, elle devra retrouver une célèbre coupe afin de sauver sa mère. Clary ira de révélations en révélations sur le monde qu’elle croyait connaître, et qui est, en réalité, peuplé de démons, vampires et loups garous et, quant à son propre passé.

J’ai lu ce livre car on me l’a doublement recommandé et car il sortait au ciné. On allait forcément me le demander au travail.
Et c’est pour moi une belle déception.

Je considère ce livre comme une parodie de roman d’urbanfantasy et de bitlit. Je le trouve assez mal écrit. J’ai voulu le refermer dès le départ tant tout était grossier dans l’absence de travail d’écriture et, tant les scènes de départ me paraissaient pathétiques, vues et revues.

L’héroïne et son meilleur ami Simon m’ont parus assez bien traités dans la mesure où ils sont des jeunes qui débarquent dans un monde qu’ils pensaient connaitre mais ne connaissent pas. Quant aux autres personnages, leur caractère sont prévisibles et exagérés, que ce soit Jace, le beau gosse arrogant, Isabelle la peste ou Hodge le précepteur.

L’histoire est classique : on cherche une espèce de Graal disparu pour sauver le monde. Youhou.

Les événements sont prévisibles car vus et revus dans les romans du même genre.

En somme, c’est un pot pourri de tout ce que j’ai déjà pu lire.

Je l’ai finit car on me l’a recommandé, j’ai eu quelques révélations mais pour la plupart, elles étaient courues dès les premières pages…

Bref, si vous pouvez passer votre chemin, n’hésitez pas…

Ma note : 8/20

vendredi 25 octobre 2013

Sandra LUCBERT - Mobiles

Flammarion - 18 € - 288 p. - Août 2013

Ma critique : On suit ici de jeunes adultes (entre 25 et 30ans) en proie au démon de la société : le boulot. Ils sont jeunes, ils sont diplômés, mais le monde semble ne pas vouloir d’eux : que ce soit l’infirmière, la prof, la comédienne, celui qui bosse en bibliothèque ou encore ceux qui ont montés un squat, la vie leur tourne le dos. Le boulot est complexe ou encore inexistant. On veut qu’ils s’insèrent, ils souhaitent s’insérer, mais dans leur quotidien tout n’est pas si évident.

Ce roman est à la fois une critique de la société actuelle, mais surtout, il n’est qu’un constat : quoiqu’on ait comme diplôme, quoiqu’on veuille faire, on a des difficultés.
Sandra Lucbert nous fait suivre tour à tour les différents personnages, souvent par deux ou plus, pour nous montrer leur quotidien entre boulots foireux, amours compliquées et amitié qui les aide à tenir.

C’est un roman assez amer dans la mesure où notre génération peut facilement s’y reconnaître mais aussi assez simple puisque le fait de suivre les personnages les uns après les autres nous tient en rythme pour suivre ces vies qui nous ressemblent…

Ma note : 16/20

mardi 22 octobre 2013

Marie-Aude Murail - 3000 façons de dire je t'aime

L'école des Loisirs - 16 € - 266 p. - Août 2013


Ma critique : Chloé, Bastien et Neville découvre le théâtre au collège ensemble à la vue de Dom Juan de Molière. Puis le temps passe, ils oublient le théâtre. Jusqu’au jour où il se retrouve pour passer les épreuves d’entrer au cour d’art dramatique de monsieur Jeanson. Ils sont pris tous les 3. On suit leur parcours à la recherche des rôles qui leur iront, à la recherche de leur personnalité théâtrale par l'apprentissage de rôles variés à tenter de s'approprier. On suit aussi, bien sur, leur amitié, amitié-amoureuse qui semble aller de soi sauf pour Chloé qui cherche à choisir entre ses deux amis. Tout cela mêlé à leur vie privée pas forcement évidente : Chloé est en prépa et ses parents ne comprennent pas son engouement pour le théâtre, Neville vit avec sa mère asthmatique, bavarde et inquiète et a de fâcheuses tendances à voler ce dont il a besoin et Bastien n’apprend pas son théâtre, ne veut que faire le pitre, faire rire pour épater la galerie.

Un bon roman de Marie-Aude Murail qui nous fait entrer de plein pied dans le monde du théâtre à travers trois personnages charismatiques auxquels il est facile de s'identifier.
Le roman est conté par un « nous » dont on ignore l’identité puisque ce « nous » parle de chacun des trois protagonistes à la troisième personne. Ce "nous" renforce le lien entre les personnages qui semblent indistinguable et indivisible les uns des autres. C'est ensemble qu'ils ont découverts le théâtre, c'est ensemble qu'ils en affrontent les épreuves les doutes mais aussi les réussites. 
A ces trois héros modernes s'ajoute un personnage secondaire important, monsieur Jeanson, leur professeur. Il est celui qui leur laisse leur chance malgré leurs erreurs et leurs difficultés, il se fait vieux dans le métier et souhaite voir une dernière fois ses élèves entrer au Conservatoire.

Un roman tour à tour touchant et drôle sur l’apprentissage du métier de comédien.

Ma note : 17/20

samedi 19 octobre 2013

Daniel MORVAN - Lucia Antonia, funambule

Zulma - 16€50 - 144 p. - Août 2013

Ma critique : Elles étaient les jumelles funambules : Lucia Antonia et Arthénice. Arthénice est tombée. Ne reste que Lucia Antonia et ses espoirs détruits, sa peine inguérissable et sa solitude. Ce roman est le journal de son deuil. Lucia Antonia couche dans un cahier ses ressentis, ce qu'elle voit, sa vie maintenant qu'Arthénice n'est plus. C'est le roman d'un deuil toute en finesse et poésie touchant un univers qui m'était inconnu, celui du cirque et de ses funambules.
L'histoire est belle, touchante mais un peu triste et par cela parfois dure à lire. On compatit pour Lucia Antonia, on voudrait en savoir plus sur Arthénice, l'avoir connue nous aussi. Il doit falloir un peu de recul pour lire la lecture de cette triste histoire. Il faut aussi aimer regarder passer la vie d'un personnage, être intéresse par sa reconstruction. Ce livre me laisse, en gros, une drôle d'impression tant positive que négative. L'histoire est belle et touchante, Lucia Antonia est attachante, mais certains passages de contemplations n'ont pas sur me captiver. 

Ma note : 14/20

jeudi 17 octobre 2013

Perle de librairie #6



"Bonjour, je voudrais vous commander un livre, j'espère que vous l'aurez vite, je ne reste que 15 jours ici"

Je regarde mon stock, j'ai le livre. Contente, je vais lui chercher et lui donne.

Il est très content que je l'ai...
...puis ne l'achète pas.

lundi 14 octobre 2013

Jessica SPOTSWOOD - Soeurs sorcières

Nathan - 15€50 - 396 p. - Juin 2013


Ma critique
Dans un XIXème siècle un peu différent de la réalité, Cate, Maura et Tess sont trois jeunes sorcières. Or, être sorcières est rare et puni par les Frères, gardiens de l’ordre. Même leur père ignore tout de leur condition. Leurs dons leurs sont venues de leur mère morte quelques année auparavant. Un jour, Cate, aînée des trois et héroïne du roman découvre qu’elles et ses sœurs sont l’objet d’une prophétie qui  peut  peut-être réhabiliter les sorcières au sein de la société…

Ce livre m’a attiré dès sa sortie puisque j’aime beaucoup les livres qui ont trait à la magie ou à la sorcellerie et pour celui-ci l’histoire semblait tout de même originale. Et elle l’est.
C’est un roman plaisant mélange de fantastique et d’uchronie puisqu’il fait allusion à la persécution des sorcières, persécutions ayant réellement eue lieu…  On découvre cet univers et on suit l’évolution de cette société à travers le regarde de Cate mais aussi par ses sœurs aux tempéraments bien différents…
Il est surtout question dans ce 1er tome de la mise en place du contexte, des personnages et de la prophétie au centre de l’histoire.

J’ai été emballée par cet ensemble et j’attends à présent le 2ème tome.

Ma note : 17/20

mercredi 2 octobre 2013

DEMANIE & BRAX - Bulle

De la Martinière Jeunesse - 14 € - 32 p. - Octobre 2013

Ma critique :
Bulle est tellement légère, la tête en l'air, qu'elle doit toujours veiller à être bien attachée pour ne pas s'envoler... Un jour, cependant, elle s'envole...

J'ai pris cet album car la couverture est magnifique et qu'elle m'a tout de suite attirée. Le titre aussi m'interpellait. Je ne suis pas déçue, il est comme je les aime : magnifiquement illustré et composé d'une histoire douce et poétique.


Ma note : 20/20