dimanche 29 janvier 2017

Grégoire DELACOURT - Danser au bord de l'abîme

JCLattès - 19 euros - 368 p. - Janvier 2017

Ma critique : 
Voici un roman qui m'a séduite par son titre : "Danser au bord de l'abîme", je trouve ça très beau et prometteur. 
La quatrième de couverture m'a aussi plu : "Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d’un homme dans une brasserie. Aussitôt, elle sait."

Pourtant, ma seule expérience avec Grégoire Delacourt m'a plutôt laissée de marbre. Mais c'était son premier roman. C'était il y a quelques années. Depuis les critiques sont meilleures. Ainsi, je me laisse tentée.

Aux premières pages, l'écriture m'a charmée, plus lyrique, plus recherchée, plus travaillée. Comme je l'avais lu, G. Delacourt se met très bien dans la peau de son personnage, une femme de 40 ans. Pourtant, très vite, cette abondance de métaphores et d'effets de style m'ont lassée.

Mais... un rebondissement m'accroche et me fait dire que ce roman peut être une vraie réussite. Je poursuis. Les premiers personnages sonnent vraies : la réaction des enfants d'Emmanuelle notamment, de sa mère, de son amie. Pour son attitude à elle et ses ressentis, je suis mitigée, tour à tour convaincue, tour à tour pas du tout.

Ensuite, ce qui se passe après le rebondissement dont je ne peux vous parler me parait hors-sujet, comme si l'auteur avait voulu faire deux romans en un. Les nouveaux personnages me rappellent ceux de La liste de mes envies qui ne m'avaient pas attiré de sympathie.

Un second rebondissement surgit mais je ne suis déjà plus subjuguée. Je poursuis car je veux savoir la fin. Quand celle-ci parait, même si certains éléments de la vie familiale sonnent très justes, je me demande pourquoi je suis allée au bout.

En somme, des personnages assez justes, des événements auxquels j'ai peu cru, une écriture qui s'est améliorée, mais encore beaucoup de maladresses.


Mots-clefs : Femme, Coup de foudre, Famille, Remise en question, Changement de vie


Citation : 
"Je crois que l'on trébuche amoureux à cause d'une part de vide en soi."


Ma note : 13/20


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dimanche 15 janvier 2017

Rainbow ROWELL - Carry on



L'histoire :
Simon Snow, jeune orphelin, est l'élu, le mage le plus puissant. Il étudie à Watford, l'école de magie, aux côtés de sa copine Agatha et de sa meilleure amie Pénélope. Helas, une menace engendre des zones mortes, zones où la magie a disparu, c'est le Humdrum. Tout cela bien sur, pimenté par la présence d'un ennemi encore plus proche, Baz, le colocataire de Simon, qui passe son temps à essayer de lui nuire. Mais voilà, à la rentrée, Baz n'est pas là.

Ma critique : 
Ce livre, je l'ai reçu en SP il y a quelque temps déjà. Et tout de suite il m'a fait de l'oeil.
Un sentiment de déjà vu semblable à une histoire célèbre (Harry Potter, ça vous dit quelque chose ? ;) ) mais avec, en plus du renouveau, une promesse d'humour et de références actuelles.
Avec toutes les critiques positives que j'avais déjà entendues sur Rainbow Rowell, j'avais hâte.

La réponse à mes attentes ? Hum, compliquée.
Déjà, j'ai mis très très longtemps à rentrer dans l'histoire, à m'attacher aux personnages et à me faire à ce nouvel univers. J'ai mis 200 pages avant de ne plus lâcher le livre, c'est dire. Pourtant, on entre directement dans le vif du sujet. Peut-être aurai-je eu besoin de rentrer dans l'univers en douceur.

En ce qui concerne les personnages et leur relation entre eux : Si j'ai adoré le fait que l'amitié Pénélope-Simon passe avant sa relation avec Agatha, je n'ai pas trouvé très crédible l'inimitié qui le lie à Baz. L'écriture ne nous la fait pas vraiment ressentir, je n'y ai pas cru.
Simon, dans le genre jeune homme un peu paumé est vraiment pas mal, Pénélope, fille sérieuse, un peu donneuse de leçon, très crédible aussi. Agatha qui veut sa vie tranquille et en a marre de leurs histoires aussi. Mais comme pour le reste, tout ça n'a été vraiment évident pour moi qu'à partir de la p.200 (environ), au départ les personnages m'ont paru bien creux.

L'histoire en elle-même, tout le truc autour du humdrum, est resté assez floue pour moi, et pas très interessante non plus.

Pourtant, c'est vraiment un roman que j'ai beaucoup aimé, un page turner après les 200 premières pages, que j'avais hâte de rejoindre. Tout ça à cause des relations entre les personnages qui évoluent grandement et me font un peu penser à une série télé addictive.

En fait, pour moi, le cocktail a pris sans que je sache vraiment pourquoi. Cela m'a même donné envie de lire "Fan girl" où l'histoire trouve sa genèse :)

(Pardon si ma critique semble un peu décousue, d'un certain côté, elle rend bien compte de la manière dont j'ai vecu le roman, de manière décousue aussi :) )


Ma note : 16/20

lundi 9 janvier 2017

Wendy WALKER - Tout n'est pas perdu

Sonatine - 21 € - 341 p. - Mai 2016

Ma critique : Lors d'une soirée, Jenny Kramer, 15 ans, a été violée. On lui a administré un traitement lui permettant de tout oublier de son viol. Or, Jenny ne se remet pas vraiment et devient la patiente d'Alan Forrester, un psychiatre renommé. 
C'est justement Alan Forrester qui nous raconte l'histoire. Sachant qu'il traite aussi les deux parents de Jenny et un autre patient ayant sreçu le même traitement que Jenny, il est bien placé pour nous conter ce qu'il a pu se passer, avec les éléments recueillis au fur et à mesure de la thérapie de Jenny. 

Je voulais lire un thriller psychologique, je ne voulais pas de sang, pas de description gore. Ce roman raconté par un psychiatre était ce qu'il me fallait, et il a parfaitement répondu à mes attentes. 
On suit l'"enquête", on a des idées, qui sont plus ou moins justes, on découvre d'autres éléments auxquels on ne s'attendait pas, on étudie la psychologie des personnages. J'ai eu plaisir à le lire et je n'ai pas vu venir le dénouement, je n'en demandais pas plus. 
 A votre tour de chercher à comprendre ce qu'il a pu se passer et qui a violé Jenny.. 

 Ma note : 17/20

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