dimanche 28 avril 2013

Bram STOKER - Dracula (traduit par Jacques Sirgent)

J'ai lu - 4€70 - 680 p. - 1ère publication : 1897

Ma critique : 
Jonathan Harker part en voyage d’affaire en Transylvanie chez le comte Dracula afin de permettre à ce dernier d’acquérir une propriété à Londres. Durant ce voyage il tient son journal. 
Pendant ce temps, Mina Harker qu’il doit épouser reste à Londres avec sa cousine Lucy et tient son journal. Très vite Jonathan perçoit une ambiance étrange et ce dès le voyage : des loups rodent, les autres passagers des diligences s’inquiètent de voir où il se rend, l’ambiance est sombre, inquiétante. Lorsqu’il arrive, d’autres éléments étranges s’ajoutent à ceux déjà en place : l’attitude du comte qui ne mange pas, qui interdit beaucoup de choses à Jonathan et qui agit de manière surprenante, voire inhumaine. 
Du côté de Mina, Lucie fait du somnambulisme : elle se lève la nuit et semble faible au petit matin. 

Tout ceci est la mise en place de l’histoire : une ambiance sombre, des éléments incompris, les choses semblent se détraquer des côtés des deux personnages. Je ne crois pas nécessaire d’en dire plus en ce qui concerne l’histoire en elle-même. 
Dracula est un roman mêlant étrange, aventure, voyage initiatique. C’est un roman fantastique à ambiance sombre mais qui reste cependant assez optimiste quant à l’issue. 
D’autres personnages interviennent dans l’histoire et sont tout aussi important : Redfield, patient d’un asile qui mange des insectes, et trois hommes qui veulent épouser Lucy, dont celui qu’elle a choisi : Arthur Holmwood, Quincey Morris et John Seward. Ce dernier introduira un autre personnage important, le médecin renommé Van Helsing. Ces personnages feront connaissances et s’entraideront dans leur malheur, de prime abord pour l’amour qu’il porte à Lucy et par la suite pour l’affection qu’il porte à Mina. 
Bram Stoker a construit un roman unique, différent des autres et captivant au travers d’un thème qui m’est cher, celui du vampire. Au fur et à mesure, il décrit son personnage, les lecteurs et les autres personnages comprennent qui il est le craignent et sont fascinés. 
 Ce roman tient aussi sa différence par sa construction : moitié épistolaire, moitié composé d’extraits de journaux intimes et de memorendum : on voit tour à tour le point de vue et le ressenti de chacun des personnages : qu’ils s’expriment eux-mêmes ou qu’ils soient décrit par d’autres. 

Dracula est un roman captivant, aux personnages charismatiques, intelligents, courageux et attachants. Bien qu’il fasse 680 pages, on ne s’ennuie pas.

Ma note : 20/20 

dimanche 14 avril 2013

Manu LARCENET - Le combat ordinaire






Ma critique : Cette BD, c'est la vie de Marco, un jeune photographe, avec ses joies et surtout ses peines, ses visites chez le psy, sa relation avec les femmes, avec ses parents et son frère, ses angoisses de la vie, en fait, tout simplement.
Un combat ordinaire pour une vie presque ordinaire : on a tous nos lots de petits ou grands malheurs.
Des dessins simples qui m'ont plu, une histoire simple mais prenante, un personnage attachant dont on se plait à suivre la vie durant les 4 tomes.
A la fin, on en redemande ! Une belle découverte pour moi qui "découvre" la BD.

Ma note : 20/20

Alex COUSSEAU - Les trois vies d'Antoine Anacharsis

Le Rouergue - 15 € 70 - 329 p. - Septembre 2012

Ma critique : Première vie : Antoine est dans le ventre de sa mère. A ce moment, il ne s'appelle d'ailleurs pas encore Antoine mais Taan. On suit la vie de la mère de Taan, de ses ancêtres, à travers cet enfant à naître qui raconte. 

Deuxième vie : Taan est adopté par un médecin, Docteur Blind, qui un jour l'a trouvé sur son île. Il l'appelle Antoine. Antoine n'avait sur lui qu'un médaillon lorsque Docteur Blind l'a trouvé. Ce médaillon contient un cryptogramme, celui d'un ancêtre D'Antoine, et il mènerait à un trésor. 

Troisième vie : Antoine cherche Edgar Poe qui peut savoir déchiffrer le cryptogramme. Il cherche aussi Docteur Blind de qui il a été malencontreusement séparé. Il prend le nom d'Anacharsis. 

Trois vies pour une seule, celle d'Antoine Anacharsis. Trois vies, trois époques d'une seule vie. 
Avant de le lire, je pensais qu'il était question de réincarnation. Ce n'est pas le cas mais les trois vies sont tellement différentes que cela pourrait y ressembler. 
Ce qui fait l'intérêt de ce livre et donne le plaisir de le lire, c'est son originalité. Dans les romans pour ado & jeunes adultes, il est rare d'avoir un roman de ce type, emplit d'aventures, tel un roman initiatique et avec un héros vivant au XIXème siècle, à l'époque où les premiers pays abolissaient l'esclavage. 
Un roman original qui se lit comme on regarde un film d'aventure.

Ma note : 17/20

jeudi 4 avril 2013

Mathias MALZIEU - Le plus petit baiser jamais recensé

Flammarion - 17 € 50 - 157 p. - Mars 2013
Présentation de l'éditeur : L'histoire d'amour entre une fille qui disparaît quand on l'embrasse et un inventeur dépressif. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise. Aidé d'un détective à la retraite et d'un perroquet hors du commun, l'inventeur part à sa recherche. 

Mon avis : Encore une fois, un réel plaisir de retrouver la plume de Malzieu : une écriture poétique, ds personnages hors du commun, une jolie histoire et un beau livre, que demander de plus ? 
Malzieu signe une fois de plus un magnifique conte moderne qui évoque des émotions réelles tout en nous faisant rêver par sa poésie. Les pieds sur terre, la tête dans les nuages. 


Ma note : 20/20


Marissa MEYER - Cinder

PKJ - 17€90 - 412 p. - 2013

Mon accroche : Dans un monde futuriste ravagé par une étrange maladie, la létumose, Cinder est une jeune cyborg mécanicienne à New Beijing. Elle travaille pour sa belle-mère, femme acariâtre qui ne l'apprécie guère. Alors qu'elle vit sa vie en rêvant de s'évader du joug de cette belle-mère, le prince vient dans son échoppe faire réparer son androïde. Même si Cinder ne s’intéresse pas au prince - contrairement à Iko son androïde et à ses sœurs - la rencontre avec ce dernier va engendrer des changements dans sa vie. 

Ma critique : Comme le titre et la couverture le laissent présager Cinder est une version étoffée et futuriste de Cendrillon. Le célèbre conte est cependant retravaillé de telle sorte qu'il en reste seulement les éléments clefs (la belle-mère, le bal, le prince etc.) 
Ainsi, on suit surtout la vie quotidienne d'une jeune fille un peu différente (puisqu'elle est un cyborg) et sujette aux discriminations, dont le monde est ravagé par une mystérieuse maladie.
L'histoire est très facile à lire et assez prenante. Peut-être un peu trop fifille pour certains, de la science-fiction pour adolescente en somme, mais pas que !
Je l'attendais depuis pas mal de temps et je ne suis pas déçue, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, c'est un roman original par rapport à ce qui se fait en science-fiction ado en ce moment.

P.S. : Je cherche toujours désespérément une affiche de la couverture, à bon entendeur ;)

Ma note : 18/20