jeudi 16 septembre 2021

Paula HAWKINS - Celle qui brûle (trad. par Corinne Daniellot & Pierre Szczeciner)

Sonatine - 22€ - 464 p. - 16 septembre 2021


Ma critique : Celle qui brûle est le 3ème roman de Paula Hawkins. Moi qui ne suis pas très polar, vous avez dû le constater, j'avais adoré ses deux précédents et hâte de lire celui-ci !

Il nous conte l'histoire de Daniel, retrouvé mort sur sa péniche. Mais surtout l'histoire de Carla, sa tante, de Miriam, sa voisine étrange et malmenée par la vie et enfin de Laura, avec qui il avait passé la nuit, elle aussi malmenée par la vie. Gravitent autour d'elle Théo, l'ex-mari de Carla, ou encore Irène, la voisine de la mère de Daniel, décédée elle-aussi quelque temps plus tôt.
La question va donc être de savoir, évidemment, qui est responsable de la mort de Daniel et pourquoi.

J'ai beaucoup aimé cette histoire aux courts chapitres addictifs. Chaque personnage est complexe, intéressant et bien écrit. Certains sont attachants, d'autres inspirent la pitié, d'autres intriguent. Je me suis particulièrement attachée à Irène et à Laura, à tort ou à raison, vous le découvrirez en lisant le livre ;) 

Je pense que l'histoire en elle-même, l'enquête, n'a rien de transcendant, mais elle se lit bien, est assez addictive et nous balade un peu, ajoutant des éléments à notre réflexion au fur et à mesure, sans qu'on ne soit certain d'où on essaye de nous mener.

Si vous souhaitez un polar détente, une lecture qui vous accompagne sans trop vous prendre la tête, laissez vous tenter !

Mots clefs : Thriller psychologique - Meurtre - Enquête

Ma note : 16/20

De la même autrice...

 

jeudi 26 août 2021

Antoine DOLE - Six pieds sur terre

Robert Laffont - 18 € - 252 p. - 26 août 2021


Ma critique :
C'est parti pour ma première lecture de cette prochaine rentrée littéraire. A la fois, je voudrais pouvoir les choisir avec soin, car je sais que cette année j'en lirai peu, à la fois, je n'ai pas forcément accès à ceux que je veux, car je ne serai pas là pour les choisir ni les conseiller.

En tous cas, celui-ci a été choisi avec soin, et j'avais hâte de le lire. J'avais hâte de l'aimer.
Maintenant, c'est chose faite, je l'ai lu.

On y suit l'histoire de Jérémy et de Camille, au rythme d'un chapitre chacun, de l'enfance à l'âge adulte. L'enfance de Jérémy bascule à l'adolescence suite à un drame familial. L'enfance de Camille est aussi particulière, sa mère l'a eu jeune, c'est plus souvent elle la voix de la raison que sa mère, l'adulte.
Ces deux-là se mettent en couple. L'un donne peu, l'autre accepte et porte la relation. Jusqu'à ce que Camille demande à Jérémy un bébé.

C'est surtout un livre sur Jérémy et ses démons personnels. Un livre qui aurait pu/dû me parler. Un livre dont j'avais peur qu'il me bouleverse, étant un peu plus émotive ces temps-ci (merci les hormones) que je ne le suis déjà à l'accoutumée.
Et pourtant, c'est un livre qui m'a laissée de marbre. Je ne l'ai pas subi dans la mesure où il est facile d'accès par son écriture et ces courts chapitres, mais vraiment, il ne m'a pas touchée. Je n'ai ressenti aucune empathie ni aucune sympathie pour les personnages. (Allez, un petit peu quand-même pour Camille, éventuellement) Pour moi, cela manque cruellement d'émotion. Je n'ai pas ressenti le désespoir que ressent peut-être, sans doute, je ne sais pas, Jérémy.

Bref, je suis totalement passée à côté de ce livre.
Première lecture de rentrée littéraire, première déception.
Restant confiante, j'ai tout de même hâte de lire un jour les romans pour ados que j'ai repérés qu'a aussi écrit Antoine Dole.

Mots clefs : Relation - Dépression

Ma note : 10/20

Sur le thème de la dépression...



mercredi 4 août 2021

Niccolò Ammaniti - Moi et toi (trad. de l'italien par Myriem Bouzaher)

10-18 - 6€10 - 140 p. - Février 2016


Ma critique : 
Lorenzo, adolescent de 14 ans assez renfermé sur lui-même et sur sa mère, fait croire à cette dernière qu'il part une semaine au ski avec des amis, mais, à la place, s'enferme à la cave avec de quoi se nourrir, des livres et un jeu vidéo.
Tout se passe à merveille quand surgit sa demi-soeur de 23 ans.

Un drôle de court roman, que j'ai apprécié mais qui aurait pu être plus approfondi.
Lorenzo est un ado très intéressant et plein de ressources. On nous le dit différent, mais à part qu'il ait peu voire pas d'ami et qu'il soit si proche de sa mère, je ne l'ai pas vraiment perçu comme tel.
Sa demi-soeur arrive pour bousculer tout ça : la vision du quotidien de Lorenzo, sa vision de sa famille. Il fait connaissance avec quelqu'un qui redistribue les rôles et lui ouvre les yeux sur d'autres éléments de la vie. Mine de rien, elle le fera grandir. 
Même si ce n'est pas explicitement raconté, on le devine aisément.
Ce n'est certainement pas un roman qui me marquera, mais je ne regrette pas de l'avoir lu pour autant, c'est très court et plutôt plaisant.

Mots clefs : Retraite - Adolescence - Liens familiaux - Relation mère/fils - Relation frère/sœur

Ma note : 14/20

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jeudi 29 juillet 2021

Trevanian - L'été de Katya

Gallmeister "Totem" - 9€90 - 280 p. - 3 juin 2021


Ma critique :
A l'été 1914, juste avant la guerre, le jeune médecin Jean-Marc Montjean s'installe à Salies, au pays basque, ville dont il est originaire mais qu'il avait quittée.
Là-bas, il va être amené à soigner Paul Tréville, le frère jumeau de la belle et indépendante Katya Tréville. Très vite, il va s'intéresser à elle et la revoir. Une amitié ambigüe va se nouer entre eux, qui n'a pas l'air du goût de Paul.

Sous des abords d'amourette estivale se cache un roman empli de mystères. L'intrigue va progressivement, au rythme de l'été et de l'évolution des relations entre les personnages.
On a une ambiance toute particulière dans ce roman, à la fois très début du XXème siècle, très estivale et très mystérieuse. Les personnages sont tous captivants à leur manière, intéressants et très bien construits. Même les personnages secondaires que sont le père des Tréville ou encore le docteur Gros, confrère de Jean-Marc Montjean.

J'ai lu ce roman avec plaisir et curiosité. Je me demandais où on souhaitait me mener. Je me demandais si je devais m'inquiéter ou non, j'avais peur d'avoir peur presque. Et en même temps, c'est un roman d'été, on boit des verres en terrasse, on se prépare pour des fêtes, on flirte un peu, ce qui confère beaucoup de légèreté à tous ces mystères.

J'ai passé un excellent moment de lecture, je me suis bien prise au jeu et je n'ai pas été déçue de la résolution de l'ensemble. 

Mots clefs : Secrets de famille - Lecture d'été - Amitié - Romance - Mystère - Psychologie

Ma note : 16/20

lundi 26 juillet 2021

Sally ROONEY - Normal People

L'Olivier - 22 € - 320 p. - 4 mars 2021


Ma critique : J'ai lu ce livre en mode total imprévu, totalement par hasard. Sans rien calculer par rapport à sa date de sortie ou par rapport à tout ce que j'ai déjà à lire chez moi. Et je crois que ça fait un bien fou. Voir un livre sur une étagère, décider de le lire, le lire. Une saveur toute particulière.

Dans ce roman, on suit Connell et Marianne, du lycée à la fac. Au lycée, Connell est assez populaire, il a son groupe d'amis, tout va bien. Marianne est plutôt solitaire, pas forcément très appréciée. Une histoire va commencer à se tisser entre ces deux-là car la mère de Connell travaille chez les parents de Marianne. On ne sait pas trop quelle est la nature de leur relation au départ. Juste ils se côtoient en dehors des cours, s'ignorent au lycée.
A la fac, la tendance s'inverse, Marianne a plein d'amis, c'est moins facile pour Connell. Ils continuent à parfois se côtoyer, parfois non, dans une relation floue mais un peu moins, parfois juste amicale, souvent sexuelle, parfois plus distante. Ils gravitent l'un autour de l'autre au fil des années.

J'ai adoré suivre ces deux protagonistes. Ca m'a un peu rappelé Un jour que j'ai lu il y a pas mal d'années. J'ai trouvé que je lisais ce livre comme j'aurai regardé une teen série. C'était plaisant, divertissant, simple et léger. Certains ont reproché le manque d'approfondissement. Pas moi. J'ai trouvé que c'était juste des passages de vie de deux jeunes en construction.
J'ai trouvé la construction et les personnages très américains. A souvent en oublier que l'intrigue se situait en Irlande. Peut-être car j'ai une certaine méconnaissance de l'Irlande, je l'ignore.

Honnêtement, je ne pense pas que ce livre me marquera et que j'en garderai souvenir dans quelques semaines, mais il m'a divertie et je n'en demandais pas plus.

Mots clefs : Amitié - Relation - Roman d'apprentissage 

Ma note : 16/20

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mardi 20 juillet 2021

Olivier LIRON - Danse d'atomes d'or


Alma - 17 € - 234 p. - Août 2016


Ma critique : Ce roman-là, premier de l'auteur, nous raconte l'histoire d'amour entre O. et Loren, jusqu'à ce que celle-ci disparaisse.

Je l'ai commandé dans la foulée après avoir fini Einstein, le sexe et moi, car j'avais adoré celui-ci, et car il était comparé à Boris Vian et évoquait Orphée et Eurydice. Une promesse poétique.

Malheureusement, ça n'a pas pris sur moi. Je n'arrivais pas à accrocher à l'histoire, au personnage de Loren. J'ai assez vite vu que je prenais ma lecture à reculons, alors que c'est une écriture très accessible et un roman assez court.  Je n'ai, hélas, pas trouvé la poésie que j'attendais dans ce roman. Je n'ai pas vraiment d'explication de pourquoi ça n'a pas pris, à part la non-réponse à mes attentes.

Pourtant, quelques passages poétiques tout de même, vous le constaterez dans le choix des phrases que j'ai relevées :)

Mots clefs : Histoire d'amour - Séparation - Cirque

Citations :
"L'étreinte ressemble à l'éternité. Tu as remarqué, disais-je aussi, le mot étreinte est l'anagramme du mot éternité, il suffit de permuter quelques lettres"
"Il m'a dit : Décrivez cette femme. J'ai dit : On ne peut pas décrire une femme qu'on aime"
"Est-ce que le mot étranger pourrait être un verbe, à l'instar d'étrangler ? Je m'étrange, tu m'étranges. Elle étrange. L'amour étrange. Si c'est le cas, je crois que la séparation m'avait étrangé"
Ma note : 12/20

Olivier LIRON - Einstein, le sexe et moi




Alma - 18 € - 200 p. - Septembre 2018


Ma critique : 
J'ai lu les deux romans d'Olivier Liron quasiment l'un à la suite de l'autre.
A savoir que j'ai lu le premier grâce à la sympathie de son auteur qui me suit et que je suis sur Instagram. Je me suis dit que, quand-même, ça pourrait être sympa de lire son travail, surtout que j'étais déjà intriguée depuis quelques temps.


Olivier Liron y raconte le moment de sa vie où il a participé à la célèbre émission Questions pour un champion. Et ça en fait un roman très sympa, souvent drôle, où on fait connaissance avec l'auteur et où on entend la voix de Julien Lepers nous réciter les questions comme si nous participions aussi à l'émission.

Ca se lit bien, c'est tendre, ça nous émeut et nous fait sourire.

J'ai particulièrement et personnellement aimé ce moment très récurent où Olivier part manger une madeleine préalablement trempée dans du coca. Je me suis dit dès le départ que nous avions les mêmes passions alimentaires étranges et ça m'a beaucoup plu :D

En somme, j'ai beaucoup aimé ce roman, ce qui m'a donné envie de découvrir le premier de l'auteur, Danse d'atomes d'or.

Mots clefs : Autobiographie - Jeu télévisé - Autisme

Ma note : 16/20

mardi 13 juillet 2021

Annelise HEURTIER - Le Complexe du papillon

Casterman - 12€90 (poche 6€90) - 216 p. - Avril 2016

Ma critique :
Après une déception, rien de tel qu'une valeur sure ! Alors, lorsque dans mes hésitations face à ma petite PAL de 320 livres, on m'a suggéré celui-là, je n'ai pas hésité longtemps :)

Cette fois, on voyage moins que dans les précédents. 
Mais on suit encore une adolescente, Mathilde, 14 ans, sportive. Mathilde est entourée de sa meilleure amie Louison, vient de perdre sa grand-mère Ama, et a une relation assez distancielle avec ses parents : ils s'entendent bien mais ne sont pas proches ou complices.
Un jour, inspirée par une camarade métamorphosée et par un effet de mode lancé par les influenceurs et autres réseaux sociaux, Mathilde décide de perdre du poids pour avoir de plus jolies jambes.

J'ai beaucoup aimé ce court roman, comme d'habitude, les personnages sonnent juste, et en peu de pages, Annelise Heurtier arrive à soulever et traiter de vrais problèmes sans jugement, sans pathos, à aborder les relations entre les personnages et leur psychologie sans être dans l'excès.

Une fois de plus, j'ai hâte d'en lire encore de cette autrice.

Pour l'anecdote, j'ai appris un mois avant qu'elle ne parte habiter à l'autre bout du monde qu'Annelise Heurtier vivait dans la même ville que moi et était même cliente chez nous. Je ne l'ai, bien sûr, jamais rencontrée, et j'en suis bien déçue.

Mots clefs : Adolescence - Apparence - Relation mère/fille - Santé

Ma note : 17/20

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lundi 12 juillet 2021

Meredith RUSSO - Birthday

Pkj - 17€90 - 336 p. - Mars 2021

Ma critique :
Je suis sortie de ce roman mitigée, je souhaitais mûrir ma réflexion avant de rédiger l'article, et au final, beaucoup plus de temps qu'initialement prévu a passé.

Si je l'ai lu si vite après le précédent de l'autrice, malgré un avis déjà mitigé, c'est qu'il m'a été recommandé et que les critiques étaient assez élogieuses, alors je me suis dit que peut-être...

Tout d'abord, nous passerons sur la polémique autour de l'autrice qui agite le net, mais qui refroidit quand-même quelque peu. Je vous laisse aller voir si vous le souhaitez.

Ensuite, avec 3 semaines de recul, je suis toujours mitigée, voire même déçue.

En quelques mots, on suit l'histoire d'Eric et Morgan, nés le même jour et amis depuis la naissance.  On va les suivre chaque année à l'époque de leur anniversaire, pendant toute l'adolescence. L'un et l'autre, ainsi que leur relation, vont évoluer. En effet Morgan est mal dans sa peau, tandis qu'Eric tentera de s'affranchir de son père.

Dur d'en dire plus sans spoiler. Et en même temps, je me demande s'il y a quelque chose à spoiler tant l'histoire est téléphonée, tant on comprend dès les premières pages ce qu'il va se passer.
Et ce n'est même pas ça qui m'a dérangée dans cette histoire.

Non, ce qui m'a déplu, c'est que je n'y ai pas cru. Ni aux personnages, ni à leur relation, ni à rien. J'ai trouvé que c'était assez gnangnan, tout en étant loin du conte de fée car dans une réalité américaine machiste et fan de foot. 

Ni trop parti pris belle histoire, ni parti pris réaliste. Ainsi, je suis passée à côté. J'ai presque subi l'histoire. Presque car cela se lit quand-même de manière assez fluide. Mais avec des personnages auxquels je n'ai pas cru et qui m'ont du coup énervée de niaiserie.

Je pense que je n'ai, hélas, rien à en dire de plus.

Mots clefs : LGBT - Amitié - Adolescence - Romance

Ma note : 12/20

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mercredi 23 juin 2021

Samantha SHANNON - Le Prieuré de l'Oranger

De Saxus - 24€90 - 1024 p. - Octobre 2019


Ma critique :
Le Prieuré de l'Oranger est un bien bien gros pavé. L'édition que j'ai a même été découpée en deux tomes.
Un pavé de fantasy donc. Dans un monde imaginaire. Avec un soupçon de magie. Quelques dragons. Une reine et deux héroïnes fortes. De bien bons ingrédients de base donc. Et un très chouette résultat final.

En deux mots :
EAD, à l'ouest, est, d'une certaine manière, infiltrée auprès de la reine Sabran, qu'elle protège en secret.
TANÉ, à l'est, s'entraine pour devenir dragonnière et chevaucher son propre dragon pour, si elle y parvint, lier avec lui un lien indéfectible.
Leur monde est régit par une peur, celle du retour du Sans-nom, un puissant et terrifiant dragon.
Voilà pour les grandes lignes.

Dans le détail, je n'y rentrerai pas, le roman est bien trop dense pour que je lui fasse honneur sans ne rien omettre ou sans ne trop en dire.
J'ajouterai juste qu'il se situe dans un univers mi-médiéval, mi-oriental en fonction d'où l'on se trouve. Que vous trouverez dans sa lecture des conflits et questionnements très actuels au sujet de la société ou de la religion. Que vous croiserez beaucoup de personnages LGBT, et que dans ce monde-ci, c'est plutôt normal, bien plus que dans le notre. Mais que vous côtoierez aussi des pirates. Et tout cela dans un ensemble qui se marie parfaitement.

Je pourrais même dire dans un ensemble très bien amené. Mais au regard de ma propre lecture, je ne suis pas sûre que ça soit le plus juste. Car pour moi ce n'est pas "amené" justement, c'est plutôt nous, lecteurs, qui sommes balancés dans le vif du sujet ! 
Si c'est déstabilisant au départ, cela n'empêche en rien d'apprécier la lecture. Entendez-moi bien : j'ai mis près de 150 pages à entrer dans ma lecture (sur 1024 rappelons-le). Et pourtant il n'a jamais été question de lâcher le roman. J'ai mis du temps à appréhender tout l'univers et ses lieux, tous les personnages et tous les enjeux. Mais j'étais déjà conquise par ce que j'apercevais de l'univers et par les personnages que je croisais. 
J'ai très vite eu un faible pour les deux héroïnes et pour la reine Sabran, bien que celle-ci puisse paraitre froide et antipathique au début.
Je ne vous ai pas encore parlé de Loth, ami d'Ead et de Sabran, mais il est un personnage que j'aime beaucoup aussi.
Je ne vous ai encore rien dit non plus sur Niclays Roos, qui m'est pas mal antipathique, mais qui a ses raisons de l'être.

Vous l'aurez compris, il y aurait beaucoup beaucoup à dire sur ce roman. Il y aurait possibilité de disserter et critiquer pendant des heures. Mais ce n'est pas mon but. Mon but est juste de vous dire que ce roman vaut le coup, qu'il est une véritable lecture détente et plaisir malgré sa densité.

Mots clefs : Fantasy - Femmes - Dragons - Pavé

Ma note : 17/20

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lundi 21 juin 2021

Sarah CLAIN - Origami Blues

Charleston - 18 € - 213 p. - 11 mai 2021


Ma critique : 
Un livre qui m'a de suite attirée par son titre et sa couverture. Bien que je ne le pratique pas, je trouve très joli et apaisant l'art de l'origami.
J'ai assez vite compris que ce livre allait être une lecture facile, et c'est exactement ce dont j'ai besoin ces temps-ci.

On y suit la vie de Florence, trentenaire célibataire, qui travaille dans la boutique d'origami qu'elle a monté : elle y propose des papiers et du matériel à la vente mais aussi des prestations de décoration pour des événements.
Autour d'elle gravitent son employée et amie, ainsi que sa mère, sa sœur et son neveu.
Plus le livre avance et plus on comprend que quelques secrets entourent la vie de Florence.

J'ai pris plaisir à lire cette histoire, légère dans sa globalité mais effleurant quelques sujets difficiles. On pourrait regretter que ces sujets ne soient qu'effleurés, moi cela a correspondu à mes attentes. Je ne voulais pas d'un roman grave ou dur.
Les moments où sont mentionnés les origamis sont dans mes préférés : cela me donne à moi aussi l'envie de pousser sa porte, d'acheter de jolis papiers et de m'y mettre. Cette boutique fait rêver.

En somme, un roman que j'ai apprécié pour ce qu'il était, une lecture détente :)

Mots clefs : Origami - Métier-passion - Famille - Secret 

Ma note : 16/20

mercredi 16 juin 2021

Louisa May ALCOTT - Les Quatre filles du Dr March

Gallmeister - 13 € - 636 p. - 1ère ed. 1868 

Ma critique :
C'est avec un peu (beaucoup) de retard que je viens vous parler de ce livre.
A savoir que je l'ai d'abord commencé il y a de longs mois, que je l'ai mis en pause, et que je l'ai repris lors de la lecture commune organisée par @mrsbookyarmond dans le cadre de L'empoche classique.

Au départ, si je l'ai mis en pause et gardé en lecture secondaire occasionnelle, c'est que j'ai trouvé le début un peu long : on suit la vie des filles à travers divers petits épisodes de leur quotidien, tout cela ponctué de bons sentiments et d'un côté moralisateur. Je n'arrivais pas à adhérer totalement.

Puis quand je l'ai repris, au bout de 200 pages quasi, je ne sais pas si j'étais mieux disposée ou en tous cas préparée, mais cela s'est beaucoup mieux passé ! J'ai pris beaucoup beaucoup de plaisir à voir les filles grandir et évoluer, changer, s'affirmer. Le ton du livre est resté le même, comme une sympathique balade aux côtés d'une famille pieuse, humaine et bien pensante, mais cela ne m'a plus pesé, je me suis attachée aux personnages.

Chacune des sœurs a d'ailleurs sa propre personnalité affirmée, ma préférence allant à l'indépendante et non-conventionnelle, Jo, ainsi qu'à la douce et émotive Beth. L'aînée, Meg, et la plus jeune Amy, se ressemblant plus et étant toutes deux assez loin de ce que j'aime, s'attardant sur l'apparence, l'argent ou l'art de plaire.
Il y a aussi Laurie, leur voisin, très présent dans l'histoire, que l'on voit, tout comme elles, évoluer. Un personnage que j'ai aussi beaucoup aimé.

Chacune a aussi son activité de prédilection : art, couture, écriture. Si les corvées et l'apprentissage des bonnes manières sont centraux dans le livre, les loisirs ont une grande grande place et l'on se divertie en suivant les passions et centres d'intérêt de chaque fille.

Une lecture très particulière dans le ton et l'ambiance, on retrouve bien l'époque dans laquelle l'histoire se déroule. Une lecture un peu comme un retour en enfance lorsqu'on a connu, comme moi, le dessin animé.

A savoir que le lendemain de la fin de ma lecture, j'ai regardé le dernier film sorti, celui avec Emma Watson, et contrairement à mes réticences, je l'ai trouvé très juste, à 2-3 détails près. J'ai vraiment retrouvé la même ambiance et les mêmes épisodes qui m'avaient fait sourire dans le livre, ce qui est plutôt rare lors des adaptations.

A lire donc, si vous aimez les classiques, si vous êtes nostalgiques, que vous aimez les histoires de famille et de fratrie et que les bons sentiments ne vous font pas peur :)

Mots clefs : Famille - Fratrie - XIXème siècle

Ma note : 15/20

jeudi 29 avril 2021

Julia THEVENOT - Lettre à toi qui m'aimes

Sarbacane - 12€50 - 120 p. - 7 avril 2021

Ma critique :
Lettre à toi qui m'aimes avait tout pour me plaire : une couverture très jolie, un résumé qui m'attirait et, parait-il, une écriture poétique.
Mais aussi des critiques élogieuses sur les réseaux sociaux, comme quoi, ça, il faut toujours s'en méfier.

C'est l'histoire d'Yliès (alias Roméo) qui aime Pénélope, qui ne l'aime pas. Mais racontez par le prisme de Pénélope. Ca annonçait un regard différent de celui que l'on voit habituellement, et cela me plaisait.

Oui, mais voilà, sur moi, ça n'a pas pris. Pourquoi ? car Pénélope est assez imbuvable et prétentieuse. Elle ne joue pas à proprement parler avec Yliès, puisqu'au début elle s'interroge elle-même sur ce garçon, mais quand elle comprend qu'elle ne partage pas ses sentiments, son attitude avec lui est tout simplement désagréable et hautaine. 
Elle souhaite rester son amie, ce que je comprends aisément, mais elle pourrait être plus compatissante et gentille face à la tristesse de son ami, justement. Et ce n'est pas le cas.
Qu'elle en ait marre, je comprendrais s'il était insistant. Mais non, elle en a juste marre de sa tristesse et que ça ait changé leur relation en gros. Alors que cette tristesse et ce flottement dans la relation, à ce stade de l'histoire, est tout à fait normal à mon sens, le temps que chacun reprenne ses marques différemment.

Pour ce qui est de l'écriture poétique, je ne l'ai pas vue. Enfin si, sur les toutes premières phrases, de jolies rimes internes, mais c'est tout. Pour le reste du texte, décaler les mots sur la page, ne fait pas de la poésie. Enfin peut-être faudrait-il là disserter sur ce qui fait ou non de la poésie, mais je ne prendrai pas cette peine.

Après, si je suis ici bien négative avec ce roman, je n'ai tout de même pas passé un moment si horrible. J'aime toujours autant les histoires de lycéens, j'ai aimé leur passion pour la musique et j'ai adoré les autres personnages, Yliès en premier, mais aussi Dudley et Jobs. 

De plus, c'est un roman qui se lit très très vite, en une heure c'est bouclé, alors pourquoi ne pas tenter et vous faire votre propre avis ?

Mots clefs : Amours à sens unique - Adolescence

Ma note : 12/20


mardi 27 avril 2021

Agathe SAINT-MAUR - De Sel et de fumée

Gallimard - 18€ - 240 p. - Janvier 2021

Ma critique :
Dès le titre, ce livre est un bijou.
En deux mots, on y suit la relation amoureuse entre Samuel, bobo gauchiste & caviar, et Lucas, gaucho-revendicateur & de toutes les manifs. Dès le début du roman (dès le résumé de l'éditeur même), la couleur est annoncée, Lucas meurt. Ne reste à Samuel que le vide, la tristesse et les souvenirs. Alors il nous raconte. Comment il vit la mort de celui qu'il aime. Comment ils se sont rencontrés puis aimés. Des aller-retours entre souvenirs et souffrances, passé et présent. Il nous fait vivre leur monde, il nous fait revivre Lucas.

Si je n'ai lu ce livre que maintenant alors qu'il est sorti en janvier, c'est que j'avais des réticences, que je sais maintenant infondées, sur le fait qu'il puisse être trop politisé. Un roman qui parle de politique et de manifestation, non merci, il y a les infos pour ça. 
Mais rien de tout ça dans ce roman. Enfin, il y a des allusions, évidemment, puisque c'est le contexte de l'histoire. Mais c'est tellement plus que ça. C'est une réelle belle histoire d'amour. La narration de la perte de l'amour, de la survie qu'elle engendre.
Je ne vous le cache pas, étant très émotive en ce moment (merci les hormones), certains passages du début m'ont fait mal. Je ne pouvais le lire qu'à tâtons, petit bout par petit bout, pour ne pas recevoir de plein fouet une vague de douleur.

Mais c'est avant tout, envers et contre toute attente des protagonistes eux-mêmes, une histoire d'amour. La découverte de l'autre. La découverte de sentiments qu'on ne pensait pas possibles, sentiments partagés qui plus est.
Et le tout servi dans une superbe langue. J'ai pris énormément de plaisir à lire les mots et tournures choisies par Agathe Saint-Maur. Poésie de prose.

Vous l'aurez compris, je ne suis pas sortie indemne de ce roman, j'en suis sortie touchée et émerveillée.

Mots clefs : Romance - Deuil - LGBT - Milieu social
Citation : "Les choses qui arrivent sont plus longtemps des souvenirs que des moments présents"

Ma note : 19/20

lundi 26 avril 2021

Mathieu Bablet - Carbone & Silicium

Ankama - 22€90 - 277 p. - Août 2020

Ma critique :
Carbone & Silicium, une BD dont on a beaucoup entendu parler ces derniers mois, coup de cœur de beaucoup. Et dont je ressors avec un avis plus que mitigé.

On y suit, sur de trèèèès longues années, deux robots, Carbone et Silicium, donc. De leur création, à leur survie. 
Ils ont chacun un tempérament très différent. Alors que Silicium veut découvrir le monde, Carbone, elle, veut se battre pour sauver leur condition et leurs semblables.
Ainsi, on suit leur pérégrination et leurs combats années après année, avec, bien sûr, en toile de fond, des réflexions sur l'humanité et sur l'intelligence artificielle.

Et tout cela, c'était long. Très long. Trop long.
Si cela illustre le défilement du temps, cela accentue aussi la redondance des événements et l'ennui qui en découle.
Bien qu'il s'agisse d'un roman graphique, je me suis demandé si je tiendrai jusqu'au bout. Et j'ai mis plusieurs semaines à venir à bout de ma lecture.

Côté dessin, nous avons clairement de magnifiques décors aux couleurs dégradés. Mais là encore, je n'ai pas accroché aux traits des personnages. Je les ai trouvés disgracieux.

Pour conclure, je dirai de ce roman graphique qu'il est une œuvre complète et aboutie à part entière, mais pas pour moi. Trop long et trop SF pour capter mon attention de bout en bout. Je peux comprendre qu'il trouve son public, je ne renie pas ses qualités narratives, mais il n'est pas pour moi.




Mots clefs :
Roman graphique - Robot - SF - Anticipation

Ma note : 12/20

vendredi 2 avril 2021

Meredith RUSSO - Celle dont j'ai toujours rêvé

PKJ - 17€90 - 320 p. - Février 2017


Ma critique :
Ce roman relate l'histoire d'Amanda, jeune fille trans, qui démarre une nouvelle année scolaire dans une autre région puisqu'elle part vivre chez son père. Elle veut faire table rase du passé, des agressions qu'elle a subie, et avoir enfin le droit d'être elle-même, sans jugement ni crainte.
Ainsi, on suit avec elle ses amitiés et son histoire d'amour naissantes, le renouement de sa relation avec son père et d'une certaine manière, sa renaissance.

Une thématique qui, au départ, semble intéressante et bien abordée. Et pour cause, traitée par quelqu'un qui connait le sujet car l'autrice est elle-même trans et est donc passée par une transition.
Et pourtant, si j'ai un sentiment plutôt positif une fois l'ouvrage terminé, car il se lit tout seul et que c'est toujours bon d'aborder les transidentités en littérature, c'est un sentiment plutôt mitigé que j'ai eu tout au long de ma lecture.

En effet, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Amanda. Je n'ai pas vraiment réussi à avoir tant d'empathie pour elle, bien qu'elle traverse des choses difficiles. Je pense que cela est dû au fait que sa personnalité ne soit que survolée, ajouté au fait qu'une fois arrivée chez son père, tout se passe à merveille pour elle, ce qui n'est qu'à moitié crédible.
Déjà, elle a un très bon passing. Ce qui signifie que personne ne se doute le moins du monde qu'elle est trans. Elle est belle. On nous le répète. On le lui répète. Trop. Alors bien sûr que certaines personnes trans ont un bon passing et pas de soucis, nous sommes ravis pour elles, mais, l'autrice le dit elle-même dans une note de fin d'ouvrage, ce n'est pas le cas de toutes, loin de là, et c'est loin d'être aussi idyllique pour la majorité des trans dans la-vraie-vie.
De plus, tout va très bien sur tous les plans : elle se fait de supers amies hyper rapidement. Elle plait au garçon qui lui plait, sans aucune anicroche, en deux temps trois mouvements. Son père qui n'était pas compréhensif envers elle dans sa jeunesse l'accueille directement à bras ouvert sans la discriminer. Là encore, on n'est pas vraiment dans la vraie vie. Plutôt dans une teen série US où tout est beau.

Ce qui rattrape un peu tout ça, c'est justement la note de fin d'ouvrage qui explique les choix de l'autrice. Et le fait qu'un livre où tout se passe bien, en regard de la-vraie-vie justement, bah parfois ça fait du bien. Et tout n'est pas si idyllique que ça dans ce roman, la fin rattrape un peu le côté bisounours, sans être pour autant plombante.

En somme, un roman ado sur une jeune femme trans, écrit par une autrice trans, est toujours bon à prendre. Il faut juste garder en tête qu'il s'agit d'un roman.

Mots clefs : Roman ado - Lycée - Transidentité - LGBT - Own voice

Ma note : 13/20

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jeudi 25 mars 2021

David VANN - Komodo (trad. par Laura Derajinski)

Gallmeister - 22€80 - 304 p. - 4 mars 2021
Ma critique :
Dans ce nouveau roman, que j'hésitais à lire car j'avais peur d'être trop malmenée, mais que j'ai lu avec plaisir et sans regret, David Vann nous plonge au cœur de Komodo, dans la tourmente d'une femme.

Après plusieurs années sans l'avoir vu, Tracy et sa mère partent faire un stage de plongée sur l'île de Komodo avec Roy, le frère et fils.
Ce stage va être l'occasion pour nos personnages de renouer et pour Tracy de souffler de son quotidien. Mais l'on comprendra très vite que Tracy a de la rancœur envers son frère, rancœur qu'il soit toujours chouchouté et pardonné par leur mère, rancœur qu'il ait divorcé d'un mariage idyllique, là où elle-même peine à sortir la tête de l'eau de son quotidien auprès de jumeaux en bas âge difficilement supportables et auprès d'un mari absent.

C'est une fois de plus dans une tragédie psychologique que semble nous mener David Vann. L'on sent dès le départ que Tracy est à fleur de peau, au bord de la rupture.
Le contexte de l'océan, si vaste, nous enferme pourtant dans ce qui ressemble à un huis-clos. Loin de tout et sous l'eau, point d'échappatoire.
Sous le décor magnifique des poissons et des coraux, comme Tracy, nous sommes au bord de la suffocation. On s'y croirait, l'on voit les paysages sous nos yeux. Mais aussi enchanteurs soient-ils, ils n'empêchent pas l'étouffement, la montée du ressentiment.

David Vann nous mène ainsi jusqu'au deux tiers du roman. Puis laisse la place à la vie de Tracy. Où là aussi, comme sous l'océan, elle étouffe et est enfermée. On a ici une vision de la maternité loin d'être idyllique, mais qui existe et à laquelle il est important de donner corps et vie.

Si j'ai adoré cette lecture en apnée, le dénouement m'a quant à lui laissée sur ma faim. Il manque un quelque chose, un je-ne-sais-quoi, ou enfin plutôt, si j'ai une petite idée de ce qu'il m'aurait fallu, je ne vais pas vous la dire afin de vous laisser la surprise et vous faire votre propre avis.

Mots clefs : Famille - Mal-être - Maternité - Portrait de femme - Tension psychologique

Ma note : 16/20

Du même auteur :

dimanche 7 mars 2021

Peter SWANSON - Huit crimes parfaits

Gallmeister - 23€40 - 352 p. - 4 février 2021


Ma critique :
Une fois n'est pas coutume, et puisque ca faisait un petit moment, j'ai lu un polar. Mais pas n'importe quel polar, un polar qui parle de libraire spécialisé... polar. Et un polar où on enquête sur des crimes similaires à des crimes de romans policiers célèbres.
On suit donc Malcolm, libraire surnommé Mal, qui est contacté par une agente du FBI au sujet d'une liste qu'il avait rédigée sur le blog de son ancienne librairie et qui relatait, selon lui, huit crimes parfaits.

J'avais un peu peur en me lançant dans ce roman, que malgré le thème il ne me plaise pas. Je redoutais le côté "polar americain", j'avais peur que ça soit trop longuet, trop noir ou trop trash.
Et en fait pas du tout. C'est même plutôt hyper addictif et prenant avec une narration plutôt simple et accessible puisque raconté par quelqu'un comme vous et moi, un libraire !

On suit l'intrigue plaisamment, aux côtés de ce libraire étonné qu'on le contact suite à cette vieille liste, puis, surviennent des rebondissements dont je ne vous parlerai évidemment pas ^^

En somme, un très bon polar plutôt classique comparé à mes thrillers psychologiques habituels, mais très plaisant à lire !

Si comme moi vous vous questionnez sur le fait de ne pas connaître les livres dont il est question dans le roman, sachez que ce n'est aucunement dérangeant. Le seul risque étant, si vous êtes amateur du genre, de vous faire spoiler. Sinon, ça donne plutôt envie de les lire :)


Les polars aux crimes parfaits dont il est question tout au long du roman : 
A. A. Milne - Le mystère de la maison rouge
Anthony Berkeley Cox - Préméditation
Agatha Christie - A.B.C. contre Poirot
Kames M. Cain - Assurance sur la mort
Patricia Highsmith - L'Inconnu du Nord-Express
John D. MacDonald - Le Bouillon rédempteur
Ira Levin - Piège mortel
Donna Tartt - Le Maître des illusions


Mots clefs : Polar - Libraire - Littérature policière

Ma note : 17/20

vendredi 26 février 2021

Barcella - Les Papillons

Cherche midi - 18€ - 224 p. - 8 avril 2021

Ma critique :
Aaaah, Barcella. 
Barcella, est, avant d'être l'auteur de ce roman, un chanteur que j'adore et que je suis depuis que je l'ai vu par hasard en concert en 2013. Un chanteur de la nouvelle scène française, un poète, qui manie les mots avec perfection, humour et délicatesse.
Alors quand j'ai su qu'il sortait un roman, j'étais impatiente de le lire. Et c'est chose faite.

Ce roman nous conte une histoire d'amour, entre Alexandrin et Marie. Banal, me direz-vous. Cela pourrait l'être si cette histoire n'était pas menée par la plume de Barcella. Mais l'on s'aperçoit très vite que cela ne l'est pas, car l'écriture nous plonge directement dans un long poème à la limite du conte.
Tout n'est que rythme et rimes internes dans ce roman. Pour dire, à rimer, rythmer et parler d'Alexandrin, il m'a donné envie de lire encore un Racine. Mais il m'a surtout fait penser, par l'onirisme et le style, aux romans de Mathias Malzieu que, vous le savez si vous me suivez, j'aime aussi beaucoup. 
J'ai retrouvé avec plaisir le style et la maîtrise de la langue que j'aimais déjà tant dans les chansons de Barcella.

On suit cette histoire, de sa naissance au dénouement, comme on suit un doux rêve. Et pourtant, tout n'est pas que soleil et papillons, car la vie pour être entière, comporte des passages parfois plus sombres, et cette histoire d'amour n'en fait pas exception.

Je n'en dirai pas plus et vous laisserai pas vous-même vous imprégner de la magie des mots de cette histoire, lorsque le roman paraitra, en avril.

Mots clefs : Histoire d'amour - Onirisme - Poésie 

Ma note : 17/20

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