lundi 7 octobre 2019

Alexandra KOSZELYK - A crier dans les ruines

 
Aux forges de vulcain - 19 € - 254 p. - 23 août 2019

Ma critique : Léna et Ivan se rencontrent enfants. Leur histoire devient une évidence aux yeux de tous. Ils sont dans leur bulle, ils sont heureux, ils sont beaux. Pendant leur adolescence, le drame de Tchernobyl survint.
Lena part vivre en France. Elle reste sans nouvelle d'Ivan. Il reste sans nouvelle de Lena.

L'on va suivre dans ce roman leur enfance idyllique, puis la vie de Lena qui tente de se construire dans un pays qui n'est pas le sien, loin de celui qu'elle aime. On va suivre aussi un peu Ivan, qui l'attend.

C'est une histoire belle et universelle d'exil et d'amour. Une histoire d'espoir, d'attente, de construction de soi. Cette histoire m'a embarquée et touchée.

Mots clefs : Exil - Amour

Citation : "Lena aima ce pique-nique improvisé : il avait le goût de l'aventure. Elle avait l'inocence de ses treize ans. Quelques graines de joie saupoudrées sur l'inéluctable."

Ma note : 17/20

vendredi 4 octobre 2019

Amélie NOTHOMB - Soif


Albin Michel - 17€90 - 162 p. - 21 août 2019

Ma critique : Une fois de plus, une critique difficile à écrire pour moi, c'est pour cela qu'elle est si tardive. Car si la lecture de ce roman ne m'a pas dérangée ou parue désagréable, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée.
Cette année particulièrement, j'en attendais beaucoup. Car les premières critiques sont bonnes sinon dithyrambiques. Alors cette année plus que jamais, j'espérais retrouver la Nothomb que j'aime tant et que je cite comme mon auteure préférée.

Ce roman raconte simplement, à la première personne, les derniers jours de Jesus avant sa crucifixion. On y croise Marie et Marie-Madeleine et l'on suit les pensées caustiques et observatrices de Jesus, qui s'interroge sur ce qu'il aurait dû faire ou ce qu'il ne pouvait pas changer.

Peut-être que, ce qui m'a manqué pour appréhender ma lecture, c'est une culture religieuse. 
J’étais complètement à coté du sujet, car cet événement ne me parle absolument pas. Si je sais que Jesus a été crucifié, je ne sais ni pourquoi ni comment ni rien autour de ce sujet.

Alors ce que m'a apporté ce roman, c'est une curiosité à l'égard de ces événements religieux qui font partis de notre culture. Et ce que m'apporte toujours les romans d'Amélie Nothomb, ce sont des phrases pertinentes, justes et parfois surprenantes qui font écho en moi. Alors, toujours, merci Amélie :)

Citations : "C'est à cela que l'on sait si l'on est amoureux : à ce que l'on ne choisit pas. Les êtres qui ont un ego trop gros ne tombent pas amoureux parce qu'ils ne supportent pas de ne pas choisir. Ils s'éprennent d'une personne qu'ils ont sélectionnée : ce n'est pas de l'amour."

"Quand on cesse d'avoir faim, cela s'appelle satiété. Quand on cesse d'être fatigué, cela s'appelle repos. Quand on cesse de souffrir, cela s'appelle réconfort. Cesser d'avoir soif ne s'appelle pas."

"Comment s'étonner que la soif mène à l'amour ? Aimer, cela commence toujours par boire avec quelqu'un."

dimanche 29 septembre 2019

Sorj CHALANDON - Une joie féroce

 
Grasset - 20€90 - 320 p. - 14 août 2019

Ma critique : Une joie féroce nous conte l'histoire de Jeanne, et de ses trois compagnes de galère : Brigitte, Assia et la jeune Mélody. Ce qui a rapproché ces quatre femmes, c'est la maladie
Maladie qui a cueilli Jeanne, libraire, alors que son compagnon est peu présent. A l’hôpital, elle rencontre Brigitte, sa compagne Assia et Mélody.
Au fur et à mesure de leur amitié, elles se rendront compte que la maladie n'est pas leur seul point commun. Chacune porte un autre type de blessure qui la lie aux autres.

Une joie féroce, c'est une histoire de femmes, mais de femmes fortes, même avec leurs faiblesses. C'est une histoire de soutien, d'entraide. Mais c'est aussi une folle aventure amicale. Qu'est-ce que chacune est prête à faire pour aider l'une des leur ?

C'est un livre tant grave que léger. Grave par le sujet. Léger par le rythme, l'écriture et l'aventure que ces femmes préparent.

J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Jeanne et de ses amies, à suivre leur doute et leurs espoirs, à suivre l'évolution de leur relation et de leur personnalité.

Mots clefs : Maladie - Femme - Aventure


Citations : "La veille ils avaient fait l'amour. A l'aube, l'amour était défait"
Ma note : 16/20

Du même auteur :
 Le quatrième mur

  

mardi 3 septembre 2019

Albane LINYER - J'ai des idées pour détruire ton égo

 
Nil éditions - 324 p. - 19 € - 22 août 2019

Ma Critique : Ce roman m'a tout d'abord séduit par son titre. J'adore ce genre de phrases mi-aguicheuse, mi-provoc. Je les collectionnerai presque.
Ensuite, la couv' est aussi hyper attirante et pleine de pep's avec ses flammes rouges et violettes.
Et bien évidemment, l'histoire m'a intriguée aussi, sinon je ne l'aurai pas lu.

On suit Léonie, 27 ans, une fille un peu paumée, un peu désabusée, guidée par ses désirs. Pas forcément le genre de charisme qui m'attire. Autour de Léonie gravite Lore avec qui elle couche, sans sentiment. Mais c'est le spectre d'Angela, son ex, qui régit sa vie. Léonie est persuadée qu'elle doit retrouver son ex pour reprendre leur idylle. Et c'est avec Eulalie, une fillette de 7 ans, que Léonie va se retrouver en road trip à la recherche de la dite Angela.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. Je l'ai trouvé léger et divertissant tout en étant très bien amené et bien écrit dans son registre : écriture addictive, simple, proche du parlé, et très adaptée à l'histoire. L'écriture donne leur personnalité aux personnages.

Si à la mise en place de l'intrigue, je me suis dit "moui, c'est un peu gros" (le pourquoi du comment Léonie se retrouve avec Eulalie), je dirai qu'on s'en fout, au final.
Très vite j'ai été happée par les personnages et l'enchainement d'événements et de pensées autour de chacun. Car ce roman est un roman choral, on suit différents protagonistes d'un chapitre à l'autre, et c'est un genre que j'affectionne particulièrement

J'ai aussi beaucoup aimé que l'histoire soit racontée avec un compte à rebours : chaque chapitre commence comme suit : "Léonie - Lundi - 20h30, J-14" ça annonce la couleur et participe au rythme. Comme Léonie, on est dans l'attente.

Pour conclure, je dirai que ce roman est un espèce de road trip d'une fille paumée attachiante en compagnie d'une gamine et où l'on va croiser divers personnages souvent tout aussi paumés. Le rythme d'écriture rend le tout très divertissant et addictif.

Mots Clefs : Roman choral - Lesbianisme - Road trip - Amour - Désir

Citations :  "Léonie s'allume elle aussi une cigarette, pour avoir l'air plus mûre et plus sérieuse. Malheureusement, si la dose de goudron peut accélérer le vieillissement de sa peau, il n'en est pas autant de son cerveau."
"Angela se demande par quel alignement des astres sa copine a bien pu lui ramener une ex qu'elle avait eu tant de mal à  éloigner. A l'instar d'une bouteille en plastique, Léonie, jetée très loin, est revenue s'échouer sur elle. Soit, on devrait parvenir à la recycler."

Ma note : 17/20

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La ballade d'Hester Day 





lundi 26 août 2019

Victoria MAS - Le Bal des folles

 
Albin Michel - 18€90 - 256 p. - 21 août 2019


Ma critique :
XIXème siècle, du temps de Charcot. L’on va suivre, dans un hôpital psychiatrique, des aliénées et leur infirmière principale.

On suit d’abord Louise, 15 ans, qui fait des crises d’hystérie, rêve de sortir et de se marier. Puis on suit Eugénie, jeune fille de bonne famille, qui ne se fait pas à sa condition et qui dit voir des défunts. Et enfin Geneviève, l'infirmière principale, qui gravite autour des aliénées et s’occupe d’elles. Femme austère, sans émotion, mais droite et consciencieuse, passionnée de science. Autour d’elles, le professeur Charcot et les autres « aliénées », envoyées là par des membres de leur famille, ayant de réels névroses et maladies ou étant seulement femmes, et,  pour Eugénie, sa famille.

Ces trois femmes sont toutes trois fortes et intéressantes. Elles représentent la condition féminine de l’époque et nous montrent le traitement qu’elles subissent et la place qu’elles ont dans la société et ne doivent pas quitter.

Roman fort sur la psychiatrie et la condition de la femme en un siècle pas si lointain que ça. Si j’y allais avec réticences, j’ai fini par adorer ce roman et je le recommande à tous, pour peur qu’on s’intéresse aux femmes, à la psychiatrie ou à l’évolution de la société.


Mots Clefs : Psychiatrie - Femmes - XIXème siècle

Ma Note : 17/20

vendredi 12 avril 2019

David VANN - Un Poisson sur la lune (trad. par Laura Derajinski)

 
Gallmeister - 22€40 - 288 p. - Février 2019



Ma Critique :
Un nouveau roman de David Vann, c'est maintenant quelque chose que j'attends avec impatience et sur quoi je me précipite.
Celui-ci, je savais qu'il serait sombre. j'avais entendu dire qu'il était encore mieux et plus fort que Sukkwan Island que j'adore.

En deux mots, David Vann nous narre, en fiction, la dépression et les envies de suicide de son père Jim. On suit ainsi le quotidien sombre, triste et désespéré d'un homme de 40 ans. Son frère est très présent, il souhaite le sauver. Mais le désespoir de Jim semble l'emporter sur tout.

Vous l'aurez compris, le roman est tout sauf joyeux. Ce qui explique le temps que j'ai mis à le lire, plusieurs semaines. Je me jetais plus volontiers sur ma seconde lecture. Et je pense honnêtement que j'aurais dû poser ce livre et y revenir quand j'aurais été plus disposée à lire ce genre de choses. Car à part les 80 dernières pages, je l'ai subi. Je l'ai lu à reculons. Lu parce qu'il le fallait. Et probablement pas apprécié à sa juste valeur.
Alors oui, c'est fort, forcément. Et le thème est très bien retranscrit car en le lisant, on se sent comme face à la dépression, impuissant.

Je ne sais pas si je vous recommande cette lecture. Je pense que les deux autres David Vann que j'ai lu sont mieux. Durs aussi, forts aussi, mais plus intéressants. Je pense qu'il faut lire ce livre si on s’intéresse à cette maladie qu'est la dépression, mais c'est tout.

Mots Clefs : Dépression - Suicide - Famille


Ma note : 14/20

Du même auteur...

https://les-lectures-de-nebel.blogspot.com/2017/02/david-vann-aquarium.htmlhttps://les-lectures-de-nebel.blogspot.com/2015/07/david-vann-sukkwan-island.html

dimanche 7 avril 2019

Andrzej SAPKOWSKI - Le Sorceleur T.1 - Le dernier voeur

 
Bragelonne - 15€90 - 320 p. - 1ere ed. 1993



Ma critique :
J'avais eu ce livre gratuitement il y a quelques mois et j'avais hâte de le découvrir. Mais, toujours à l'affût des nouveautés pour le taf, je ne l'avais pas lu.
Sauf que là, c'est vraiment celui qui me tentait le plus en parallèle avec la nouveauté que je lisais.
Et ça a été un régal, une lecture doudou, comme le sont habituellement pour moi les pièces de Racine. 
Je prenais plaisir à retrouver Geralt et à suivre ses aventures.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Le Sorceleur est une saga assez ancienne, où l'on suit Geralt de Riv, un homme aux facultés surhumaines dont le job est de tuer différentes créatures qui nuisent au monde.
Ce livre-ci, qui fait office de premier tome de la saga car il met en place les personnages et l'univers est un espèce de recueil de nouvelles reliées par un fil rouge. Dans chaque nouvelle, Geralt affronte une créature, par hasard ou parce qu'on le lui demande. Dans les nouvelles "fil rouge", on le retrouve dans un temple en compagnie d'une prêtresse où il se refait une santé.
Ce que j'ai particulièrement aimé et ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est que beaucoup de nouvelles sont des réécritures ou des mises en contexte de contes très connus. On retrouve ainsi une réécriture de Blanche Neige ou encore de La Belle et la Bête.

Le Sorceleur est une saga très connue pour ses adaptations videoludiques. A savoir que les romans se déroulent avant les jeux vidéos. Et que ça m'a bien donné envie de tous les lire, voire, tous les jouer (où au moins en voir les Let's play :p)


Ma note : 18/20

samedi 16 mars 2019

Shion MIURA - La Grande traversée

 
Actes Sud - 22 € - 288 p. - Février 2019

Ma critique : La Grande Traversée, c'est le nom d'un dictionnaire à paraître. Un projet de longue haleine pour lequel Majimé, que l'on va suivre tout au long du roman, est choisi. Il va devoir gérer la conception de l'ouvrage
Amoureux des mots, il est moins à l'aise en ce qui concerne les rapports humains. Ainsi, il va devoir collaborer avec Nishioka au tempérament opposé au sien. Tous deux s'entraideront et apprendront de leurs différences de caractère. Majimé sera tout aussi démuni lorsqu'il rencontrera Kaguya, la petite fille de sa logeuse, cuisinière, amoureuse des saveurs. Et pourtant des sentiments naitront de l'un à l'autre.
Au fur et à mesure du temps, on rencontrera d'autres personnages dans la petite équipe de Majimé qui chacun contribueront à l'évolution de ce dictionnaire.
Car un dictionnaire, c'est le choix, entre autres, des mots qui entrent, des mots qui sortent, des définitions et du papier adéquat.
La grande traversée est une grande et belle aventure humaine et de papier. On retrouve dans ce roman le charme que j'ai déjà ressenti en lisant d'autres romans japonais. Une ambiance calme, apaisée, douce et sérieuse à la fois.
Vous l'aurez peut-être compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture.

Mots clefs : Dictionnaire - Mot - Japon - Relation humaine

Ma note : 17/20

dimanche 3 mars 2019

Sorj CHALANDON - Le quatrième mur

 
Le Livre de Poche - 7€20 - 336 p. - 1ère ed. 2013

Ma critique : Mieux vaut tard que jamais... Un livre que je veux lire depuis sa sortie et encore plus depuis ma lecture d'Antigone d'Anouilh.

En deux mots, c'est l'histoire d'un metteur en scène, Georges, qui va vouloir monter Antigone d'Anouilh à Beyrouth en 1982, en pleine guerre, pour tenir une promesse qu'il a faite à son ami Samuel qui souhaitait initialement le faire. Pour cela, choisir un acteur de chaque camp pour un moment de paix, le temps du spectacle.

Comme cela le laisse présager, c'est un livre fort. Très fort. Je m'attendais à être touchée par cette histoire, je me suis quand-même prise des coups en la lisant.
Les rêves n'arrêtent pas une guerre.

Le texte est porté par des personnages que j'ai trouvé très attachants, presque tous autant qu'ils sont. Ils apportent chacun leur histoire à cette histoire. Chacun à ses raisons de penser et agir comme il le fait.
L'espoir est beau mais la guerre est marquante. C'est leur réalité.

Lisez Antigone. Puis, lisez-le.

Extraits : 
"- Je ne veux pas que tu respires. Je suis seul dans la voiture, tu m'entends.
- Pourquoi ?
Il m'a regardé.
- Je ne veux pas me souvenir que tu es là. Risquer sa propre vie est bien suffisant pour un homme."

"Tu crois quoi ? Quand ils brûlent nos églises et massacrent nos villages, il y a plein de Louise [la fille du narrateur] sur les trottoirs.
- Vous massacrez aussi !
- Pour que les massacres cessent !"

"Imane voyait dans ce texte un appel à la rébellion. Nakad trouvai que c'etait une preuve d'amour. Nabil et Nimer estimaient qu'Antigone était emblématique descités désertées par Dieu. Pour Madeleine, Anouilh racontait la solitude absolue du pouvoir et la fragilité de l'adolescence.
- Antigone est une gamine sans autre cause qu'elle-même, a lancé Hussein en arabe.
[...]
Samuel aime ce texte parce qu'il a été écrit aux heures les plus noires de notre histoire. Lorsque tout était perdu. Chacun de vous peut y puiser des forces."

"Je serrais la main d'Imane. Je brisais la main d'Antigone. Comment vais-je faire pour pleurer ? Je ne l'ai pas dit. Je l'ai pensé. Comment peure-t-on sans ses yeux ?"

"Le chien reste un chien, Georges. Même élevé par les moutons. Tes acteurs ne sont pas des acteurs, ce sont des soldats. Toi tu ne le sais pas, mais la guerre sans souvient."

Mots Clefs : Théâtre - Guerre

Ma note : 19/20

A lire avant... 
Antigone 


mardi 19 février 2019

Mathias MALZIEU - Une sirène à Paris

mardi 12 février 2019

Lou Lubie & Manon DESVEAUX - La Fille dans l'écran

 
Marabulles - 17€95 - 192 p. - Janvier 2019

Ma critique : On suit la rencontre par internet de deux jeunes filles.
La première, Coline, est dessinatrice. Elle a souffert de phobie sociale et vit du côté de chez ses grand-parents à Périgueux, pour échapper à la pression maternelle.
La seconde, Marley, est photographe. Elle vit en couple à Montréal où elle est venue pour exercer la photographie. Son copain ne la comprend pas, il préfère qu'elle se consacre à son job dans un café.
Lorsque la première contacte la seconde pour dessiner à partir de ses photos, c'est le début d'une belle relation...

J'ai envie de vous parler de cette BD car je l'ai adoré et qu'on peut totalement s'y identifier.
Elle a été écrite et dessinée par ses deux auteurs à quatre mains, l'une portant le personnage de Coline, en noir et blanc, l'autre celui de Marley, en couleur.
Ainsi, la page de gauche nous montre la vie de Coline, celle de droite celle de Marley, quasi en simultané, si ce n'est le décalage horaire.. 

On s'attache très très vite aux deux jeunes filles, l'une comme l'autre ont plein de qualités humaines ou créatives. Elles nous font découvrir leur deux vies différentes et pourtant semblables par bien des côtés. On s'attache à leur relation, on attend de voir comme elle va évoluer avec impatience. Et comment elles vont sortir des difficultés de leur vie avec leur aide mutuelle malgré la distance.

Gros coup de coeur donc, pour cette BD et ses deux héroïnes.
Si vous aimez les histoires de vies, allez-y !

Quand Coline découvre les photos de Marley
 
Mots clefs : Internet - Relation - Tranche de vie - Métier passion

Ma note : 19/20

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Entre ici et ailleurs


lundi 11 février 2019

Serge MARQUIS - On est foutu, on pense trop !


Points - 6€ - 160 p. - 2016

J'étais toujours dans un blocage de lecture, pour cause de trop de nouveautés, trop d'insomnies.
J'avais tout essayé pour arrêter mes insomnies : somnifères, huiles essentielles, acupuncture, homéopathie, etc etc
Un jour, ma collègue m'a conseillé la lecture de ce livre. Je n'y croyais pas trop, mais, désespérée, j'ai tenté.
Et ça a marché.

Ce livre nous fait réfléchir à notre manière de penser, la manière dont notre esprit s'emballe en une accumulation de pensées négatives, stressantes et incontrôlables. L'auteur, le compare à un hamster dans sa roue. Qui court, court, toujours plus, toujours plus longtemps. Et c'est plutôt juste comme comparaison.
Je vous préviens, ce livre ne révolutionne pas la psychologie. Non, du tout. Il nous aide à comprendre ce qui emballe nos pensées et à stopper le processus.
On lit cet essai comme un roman, c'est très simple et accessible, fait d'exemples concrets.

Vous l'aurez compris, j'ai plus qu'été convaincue par ce petit ouvrage qui ne paye pourtant pas de mine.
Si votre mental est aussi hyperactif que le mien, n'hésitez pas à tenter de le lire :)

dimanche 27 janvier 2019

J.R.R. TOLKIEN - Le Seigneur des Anneaux T.1 La Communauté de l'anneau

 
Pocket - 7€90 - 767 p. - 1ere éd : 1954

Ma critique :
Comme quoi, tout arrive ! 
15 ans après un échec critique de lecture de Bilbo le Hobbit, et avec un certain ras le bol des nouveautés et une quasi panne de lecture, je me suis lancée dans le Seigneur des Anneaux !

J'avais un peu peur, j'avoue. Peur de ne pas aimer après la désastreuse expérience Bilbo. Peur que ça soit illisible, trop dense, trop de descriptions comme ce que j'entends souvent dire.

Mais en fait non. C'est bien pour ça que beaucoup d'enfants de 10/11 ans le lisent sans problème. J'ai vécu ce tome 1 comme un récit initiatique, un road trip entre plusieurs personnes qui ne se connaissent pas mais ont une mission commune au bout du chemin.
Du coup, j'ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture. C'est presque une promenade bucolique. Enfin c'est comme ça que je l'ai vécu. 

L'univers est tel que je m'y attendais car j'avais vu les films.
Les personnages, j'ai pu les découvrir de manière plus approfondie que dans les films par contre, que j'avais regardé distraitement il est vrai. (Et eux, je les trouve bien plus longuets pour le coup, même si j'ai hâte de revoir le 1 après lecture)
Frodon m'indiffère assez. Il est présent mais effacé en même temps. Je le trouve assez creux, pas développé.
Sam est beaucoup plus travaillé, plus fort comme personnage, avec une vraie personnalité, des défauts (il fouine beaucoup, se mêle de tout), des qualités (on peut compter sur lui, il est très protecteur), une présence (ses actes nous font découvrir qui il est)
Aragorn est celui que j'ai préféré. A la fois mystérieux, fiable, fort. Silencieux et discret, n'intervenant qu'avec justesse.
Les autres apparaissent au final assez peu. Gandalf, s'il est présent, m'a laissé de marbre. Bilbo, je n'ai pas accroché.
Au final, même si j'ai vraiment pris plaisir à ma lecture et hâte de lire les tomes suivants (que j'ai achetés^^), ce n'est pas l'immense coup de coeur qu'il est pour beaucoup. Juste une lecture sympathique, un classique à découvrir.


Ma note : 16/20

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