lundi 20 octobre 2014

Jean ANOUILH - Antigone

La Table ronde - 5€90 - 130 p. - 1ère éd : 1946

Ma critique : Après la mort d’œdipe, le souverain de Thèbes, les frères d'Antigone Eteocle et Polynice se sont entre-tués pour le trône. c'est Créon, le frère de Jocaste, la femme d’œdipe, qui héritera du trône. Alors qu'il fera des honneurs pour l'enterrement d'Eteocle, il choisira de laisser la dépouille de Polynice pourrir, avec interdiction de l'ensevelir, car il serait un traître.

Antigone, décide d'enterrer elle-même son frère. Sa sœur Ismène ne lui viendra pas en aide car elle craint de mourir.

Il m'aura fallu du temps pour enfin me lancer dans la lecture de cette pièce, rapide à lire et qui m'attirait pourtant. Mais ça y'est, je l'ai lue, et je l'ai aimée.
Antigone, héroïne tragique, dans un monde déroutant. Celle dont on a toujours préféré la sœur, bien plus belle, en choisissant d'ensevelir son frère, se présente à la mort.
Si vous aimez les tragédies, n'hésitez plus.

Extrait : Dialogue entre Créon et Antigone :
ANTIGONE : Et vous l'avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela, être roi !
CREON : Oui, c'est cela !
ANTIGONE : Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont faits aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.

Ma note : 17/20

1 commentaire:

  1. Une belle tragédie qu'il faudrait que je relise ! C'est surtout la fin qui m'a marqué...

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