Ma critique :
Parlons peu, parlons bien. J'ai choisi de (re*)découvrir Annie Ernaux avec ce roman dont la thématique m'attirait. (*Redécouvrir car j'ai lu des extraits de "La place" en 3ème et je n'avais pas accroché, mais autre âge, autre époque et extraits seulement)
Et bien, cela ne l'a pas fait.
Heureusement, le texte est très très court. En une soirée même pas, c'était plié.
Intrigue simple, qui aurait pu être efficace : la narratrice développe un amour passionnel envers un homme marié.
Le gros problème, c'est que c'est un roman sur la passion dans lequel on ne ressent aucune émotion. Et donc aucune passion. C'est un livre plat, factuel. Un compte rendu : voici ce que j'ai vécu, celui que j'ai attendu.
Il y a du désir, peut-être. Une obsession sans doute aussi. Obsession de l'autre et de son absence.
Mais je cherche encore et toujours la passion, l'effusion de sentiments, la folie, l'intensité, et tout ce qui caractérise la souffrance obsessionnelle.
Et est-ce qu'on parle de cet incipit cringe complètement hors-sujet ? non, je pense qu'on ne va pas se donner cette peine.
Bref, aucun intérêt que ce roman, ni narratif, ni stylistique. Très très dommage.
Mots clefs : Amour - Platitude - Obsession
Ma note : 8/20
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