Gallmeister - 26€40 - 720 p. - Août 2020 |
[J'avais espoir d'être à nouveau plus assidue ici, on constatera que ce n'est pas le cas. Alors que les 3 articles suivants ont été rédigé il y a environ 1 mois... Encore une fois, mieux vaut tard que jamais :)]
Ma critique : Betty, c’est une fresque familiale de 700 pages, où l’on suit la jeune Betty, la « Petite indienne ». Car le père de Betty est Cheroquee, comme lui, elle est typée, sa peau est plus foncée que celle de ses frères et sœurs.
Ainsi, on suit la vie de Betty, qui doit trouver sa place dans sa famille nombreuse composée de 6 enfants : un grand frère, deux grandes sœurs et deux petits frères. Betty, qui doit trouver sa place dans sa propre vie, auréolée d’un racisme ambiant.
Mais Betty est forte et intelligente, on suit son parcours tour à tour émus, choqués, inquiets.
Ce roman est empreint de sagesse, transmise par Landon, le père cheroquee. Mais il est aussi parsemé de violence, celle des hommes et celle des Hommes.
Cette lecture ne m’a clairement pas laissée indemne. J’ai parfois souhaité poser le livre. Mais je ne regrette pas une seconde de ne pas l’avoir fait.
Mots Clefs : Enfance - Famille - Amérindien - Transmission - XXème siècle
Citations : "J'avais les yeux de mon père, et désormais j'avais aussi la souffrance de ma mère."
"Les gens croient que c'est quand ils vous supplient de rester, mais en fait, c'est quand ils vous laissent partir que vous savez qu'ils vous aiment pour de bon."
"Nous avons trop d'ennemis dans la vie pour en faire nous-mêmes partie."
Ma note : 17/20
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