Ma critique :
Suite à un drame survenu dans la vie de Marine, celle-ci s’engage
dans l’armée. Elle n’est pas tardé à être rejointe par Aurore, sa meilleure
amie. Les jeunes filles s’engagent pour : voir du pays. Très vite,
cependant, elles partent faire la guerre en Afghanistan.
Le livre ne raconte pas la guerre, il raconte les 3 jours
qui suivent la fin de la guerre. Aurore et marine, ainsi que Fanny, une jeune infirmière
rencontrée en Afghanistan, se retrouvent à Chypre dans un hôtel 5 étoiles. C’est
le sas de décompression qui suit la guerre. Tous les militaires ayant fait
cette guerre y sont. Là-bas, ils réapprennent la vie simple et frivole tout en
suivant des séances de réinsertion où ils sont confrontés à leurs traumatismes
de guerre. Il s’agit pour les militaires d’une parenthèse, d’un lien entre l’avant
et l’après, entre la guerre et la vie.
L’histoire m’a attiré car elle n’était pas banale. J’ai lu
beaucoup de livres, aucun ne traitant de cette période juste après la guerre,
aucun dont les soldats seraient des soldates. J’ai aimé suivre Marine et
Aurore, ces filles comme tant d’autre (comme moi pourrais-je dire) s’engager
sans savoir et aller de désillusion en désillusion. Car la guerre, ça reste la
guerre avec toutes les horreurs que cela comporte.
J’ai eu l’honneur d’entendre l’auteur, Delphine Coulin,
parler de son livre dans le cadre d’un festival littéraire. Elle pose un regard
juste et poser sur ces femmes-militaires tout en insistant sur un point :
elle a créé ces héroïnes pour montrer que la guerre était la même pour tous,
homme ou femme, et que la violence n’est pas réservée aux hommes.
N’hésitez pas à le lire : même si violence il y a, ce livre
reste très lisible, l’auteur a mis l’histoire par sa construction progressive
et ses jeunes héroïnes à portée de tout un chacun. Bien qu’il s’agisse d’un
roman, il pousse à la réflexion par le regard que l’on porte sur les expériences
vécues par les héroïnes.
Ma note : 19/20