vendredi 10 mai 2024

Ada VIVALDA - Porcelaine sous les ruines

Olympe - 23 € - 393 p. - 1er Février 2024

Présentation de l'éditeur : 
Parce qu'elle a accordé trop de voeux aux humains, Alba a été bannie sur Terre par les Génies. Après une longue errance à travers les siècles, elle a enfin trouvé un refuge et une famille sur l'archipel paisible d'Hibernia. Les habitants de ce qui fut jadis l'Irlande voient désormais en elle Lady Whitmore, la Dame aux yeux sombres, gardienne de ces derniers morceaux de terre verdoyante que la mer grignote chaque jour un peu plus. Mais l'abondance qui règne sur Hibernia commence à susciter la convoitise de Cymru, l'archipel voisin, puissant et surpeuplé. Le Conseil de Cymru envoie alors chez Lady Whitmore un émissaire aussi détestable que séduisant : Lethan Alcor. Tout juste élu Conseiller, Lethan a une mission cruciale : percer le secret de la richesse d'Hibernia. Et pour y parvenir, il est prêt à user de ses stratagèmes les plus redoutables contre Alba et ses proches. La cohabitation risque d'être orageuse... 

Ma critique :
Voici un livre dont j'attendais à la fois beaucoup, étant donné les nombreuses éloges dithyrambiques que reçoit l'auteur pour ce roman et son précèdent, et en même temps pas tant que ça, n'étant pas lectrice de romance.

J'ai fini le roman tout à l'heure et j'en garde à l'heure actuelle un ressenti positif.
Et pourtant ce n'était pas gagné. J'aime à le qualifier de "slow romantasy" pour justifier les longueurs dont il fait preuve pendant la majeure partie de la narration. Ce qui fait que j'ai eu du mal à être pleinement dedans et qu'il m'a fallu un bon bout de temps pour le lire (mais ça, c'est aussi la faute à mon état d'épuisement, coucou neuvième mois de grossesse)

Je me suis tout de même accroché car j'avais fort envie de l'aimer et car l'univers me plaisait, cet "après" tout où les personnages tentent de survivre, reconstruire, et en faire quelque chose de beau, comme une famille aussi.

Et j'ai beaucoup aimé le personnage de Lady Whitmore, personnage ni tout noir ni tout blanc, attachant avec ses qualités et ses défauts.
Le personnage de Lethan Alcor, quant à lui, je l'ai trouvé très caricatural. Mais dans une romance, ce ne m'a pas tant étonnée alors j'ai fait avec.
Leur romance, d'ailleurs, souffre elle aussi de ce travers : caricaturale et téléphonée. Mais là encore, c'est globalement ce que je m'attendais à trouver. Je n'aurais juste pas été surprise.

En somme, une jolie slow romantasy, oui, j'insiste, à l'univers agréable et original mais à la romance très classique, que je recommanderais à ceux qui veulent quelque chose de doux, de lent et de la romance.

Mots clefs : Romance - Fantasy - Post-apo - Ennemies-to-lover - One shot - Immortalité

Ma note : 14/20