Bayard - 11 €90 - 320 p - 2009 |
Ma critique : Meg est une jeune fille de 16 ans au XVIIème siècle. Fille de libraire, elle voue une passion aux livres et rêve d'être autorisée à exercer sa passion : l'écriture. Mais une jeune fille de 16 ans doit avant tout penser à son avenir et être courtisée. Or, autour d'elle gravite Will, l'apprenti de la librairie et Edouard, le frère de son amie Anne, qui n'a que faire des livres.
Ce dernier doit partir pour l'Italie et propose un cadeau à Meg : celle-ci rétorque que son plus beau cadeau serait qu'il soit capturé par des pirates afin qu'elle ait quelque chose à écrire de captivant. Et c'est ce qu'il advint.
Quand j'ai choisi de lire ce livre, je n'avais pas saisi la portée de la quatrième de couverture : je pensais que ce que Meg écrivait se réalisait, un récit fantastique en somme. Or, ce n'est pas le cas du tout. Au final, c'est même l'inverse. Je me suis tout de même laissée prendre au jeu.
Sous couvert d'une romance, l'auteur aborde de plein fouet deux vastes sujets : la vie d'une jeune femme au XVIIème siècle en Angleterre, avec ses interdits, ses obligations et tout de même ses rêves : ici le rêve de Meg est l'écriture. Celle-ci, ainsi que le milieu de la librairie de l'époque, tiennent donc une grande place dans le roman. Le deuxième sujet traité est la perception des pays du Maghreb et de l'Islam à cette époque, et tous les préjugés qui la composent.
Ces deux thèmes font de ce roman un livre aux allures historiques intéressant.
Ma note : 16/20