Ma critique :
Queenie est une londonienne d'origine jamaïcaine de 25 ans. On la découvre à un tournant de sa vie, après que son copain ait mis leur relation en pause. On va ainsi faire connaissance avec ses amies et assister à sa recherche personnelle à travers ses relations aux hommes. On va la suivre en déroute vis à vis de son travail et par sa place dans sa famille. Et on va aussi voir le regard que les gens portent sur une jeune femme noire.
C'est une lecture qui m'a plu, qui se lit assez vite, qui a des airs de chick litt tout en abordant des sujets sérieux tels que le racisme ou la dépression. On prend plaisir à faire connaissance avec Queenie, on s'inquiète pour elle, on est parfois exaspéré par son entourage.
Par contre deux gros bémols.
Le premier est que Queenie est un livre truffé de fautes ou coquilles. En 50 pages, j'en avais déjà repérées 5. Pour un livre publié et non une épreuve non corrigée, je trouve ça plus que limite de la part de l'éditeur.
Le second, pour moi, est la présence de scènes sexuelles très explicites. Je comprends qu'il faille les mentionner pour nous montrer ce que traverse Queenie, qu'il faille insister sur leur violence parfois. Mais certains détails n'apportent rien à l'histoire et m'ont plusieurs fois donné envie de reposer le livre. Heureusement, cela s'estompe à la moitié du livre environ.
En somme, une lecture légère en apparence mais abordant des sujets délicats, que je recommande tout de même à un public adulte ou, du moins, prévenu.
Mots clefs : Chick litt - Racisme - Rupture - Dépression - Sexualité
Ma note : 14/20