Albin Michel - 18 € - 240 p. - 6 février 2019 |
Ma critique : Quand Mathias Malzieu rencontre La Petite Sirène, ça donne Une Sirène à Paris. Et ce n'est pas pour nous déplaire.
On suit Gaspard, un homme rêveur et poétique (oui, oui, poétique) qui essaye de sauver la péniche de sa grand-mère, le Flower burger, lieu où l'on mange des burgers aux fleurs en assistant à des spectacles. Un jour, Gaspard va trouver près de la péniche, une sirène blessée. Tout à son grand cœur, il va la ramener chez lui pour tenter de la soigner.
C'est une fable merveilleuse sur fond de mythologie. En effet, la sirène que Gaspard trouve, comme toutes les sirènes, a un chant mortel. Les hommes tombent amoureux d'elle et ils en meurent. Gaspard semble être immunisé.
On va suivre l'évolution de la relation entre ces deux personnages que tout semble opposer de prime abord. Elle, sirène perdue, blessée et terrifiée, tente d'abord de le tuer. Lui, grand coeur, fait tout pour essayer de la sauver.
Cette histoire nous est poétiquement racontée par la plume onirique de Mathias Malzieu, dont j'adorais déjà les précédents romans ou encore les chansons.
C'est doux, c'est frais, c'est pétillant. On explore les sentiments, l’évolution d'une relation. On lit ce roman comme l'on ère dans un rêve.
Amateurs d'onirisme ou encore de contes, ce livre est pour vous.
Citations :"L'ingrédient magique, c'est l'amour. Car il permet la cristallisation du rêve"
"Sa bouille à fossettes et son boule à facettes lui donnaient un côté princesse disco"
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