Finitude - 16 € - 176 p. - Janvier 2013 |
Quatrième de couverture : Tobias, Armand, Franz, ils sont trois. Atterris à Berlin un peu par hasard en quête d’un nouveau départ, la ville va leur offrir une nouvelle normalité, presque une nouvelle famille. La vie paraît simple, les filles fument dans les cafés, on parle pendant des heures, dans toutes les langues, on peint, on écrit un peu, on cherche un lit pour la nuit. Et quand on est seul, qu’il neige dehors, on peut toujours danser jusqu’à l’épuisement au Berghain-panoramabar. Il y fait chaud, on croise un ami, on avale quelque chose pour vivre plus fort et on oublie le passé, on s’oublie. C’est bon. On a trouvé notre nouvelle famille. Les druffis, c’est comme ça qu’on nous appelle. Un jour on quittera Berlin. Mais pas tout de suite, pas ce soir, demain...
Ma critique : Pendant la première partie du roman, on suit séparément trois personnages Tobias, Franz et Armand. Tous trois sont jeunes, vivent leur vie jusqu’à ce qu’un élément déclencheur les pousse à commencer à consommer différentes drogues.
Dans la deuxième partie, on suit leur rencontre à Berlin,
leur quotidien entre drogue, fête, sexe et amitié.
C’est un roman de la déchéance mais pas seulement :
Certains personnages semblent sombrer en enfer par la drogue tandis que d’autres la vivent comme une entrée au paradis : toute les sensations de la vie sont
décuplées pour Tobias qui vit donc sa vie très positivement.
J’ai aimé le style de l’auteur qui ne nous livre pas un
roman moralisateur, emplit de désespoir dans un univers noir. Non, il se
contente de narrer les vies de ses 3 personnages d’un regard objectif et d’une
écriture qui m’a par sa légèreté et son style.
Ma note : 16/20
Citation : "Pourtant, j'aime les vieux trucs ; je lis jamais un mec vivant, ils m'inspirent pas confiance"
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