Rivages - 22 € - 560 p. - Août 2016 (disponible en poche) |
Ma critique :
J'avais ce livre dans ma PAL depuis sa sortie, soit depuis 2016. Et c'est LE livre de ma PAL qui me tentait le plus. Mais les nouveautés, la vie de libraire, ont fait que je ne l'ai lu qu'en novembre 22. Oui, j'ai un peu de retard sur mes articles.
Pour le pitch de base, un acteur, Arthur Leander, meurt sur scène en jouant le Roi Lear. En même temps, une pandémie de grippe foudroyante survient.
Et la vie va continuer des années après.
Ainsi, nous allons faire des aller-retours entre la vie de cet acteur avant la pandémie, et la vie d'une troupe itinérante de comédiens et musiciens, La Symphonie itinérante, 20 ans après celle-ci. On va particulièrement suivre Kirsten, qui était toute jeune au moment de la pandémie et qui va être un lien entre les deux époques, via des manuscrits de comics qu'elle aura gardé avec elle.
On va donc suivre différents personnages entre ses deux époques, dans des instants de leur vie, qui, si au départ paraissent indépendants les uns des autres, vont finir par s'imbriquer pour former le puzzle qu'est ce roman. Mais rassurez-vous, tout est fluide, claire, l'autrice ne nous perd pas en route. Elle nous mène d'un point A à un point B petit à petit, en prenant son temps, en nous faisant découvrir ses personnages ainsi que la vie d'avant et celle d'après.
Station Eleven c'est aussi et surtout un roman de survie : comment les humains ayant échappé à la pandémie vont ils survivre ? En formant diverses petites colonies que la Symphonie Itinérante va visiter les unes après les autres afin de transmettre l'art à travers Shakespeare et la musique. C'est ce qui m'avait attiré dans l'histoire, le théâtre dans un contexte post-apocalyptique. Certaines colonies ne seront pas bienveillantes, à l'image de l'être humain. D'autres se seront attachées à garder des vestiges du monde d'avant.
Si les références au théâtre sont moins présentes que dans mes attentes, j'ai tout de même adoré ce roman.
Sa thématique, ses personnages, sa construction en cascade forment un tout très bien ficelé et addictif.
Citation : "L'enfer, c'est l'absence de ceux qu'on voudrait tant avoir auprès de soi."
Mots clefs : Littérature - Art - Survie - Pandémie - Relations humaines - SF
Ma note : 18/20
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