Robert Laffont - 17€90 - 418 p. - Novembre 2013 |
Ma critique : Fraîchement débarquée à Paris à la fin du XIXème siècle,
Maude tombe sur une petite annonce proposant un boulot facile et bien payé :
être un repoussoir. Un repoussoir, c’est une jeune fille quelconque ou
carrément laide qui est payée afin d’être le faire-valoir d’une femme de la
haute société.
Ainsi, Maude entre au service de madame Dubern pour
être le faire valoir de sa fille Isabelle, qui elle, n’est pas au courant du
stratagème.
Ce roman est inspirée d’une nouvelle d’E. Zola, Les Repoussoirs, présente en supplément à la fin du roman.
A priori, l’histoire est étrange et originale. Aux
premières pages, l’histoire est facile à lire, divertissante. Et au fur et à
mesure du livre, l’histoire est carrément captivante.
J’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre et
ce pour plusieurs raisons : le thème m’intriguait, me plaisait et me
semblait pas si extravaguant que ça, lorsque l’on regarde notre monde axé sur
le paraître. Ainsi, la philosophie dégagée tout au long du livre m’a convaincu :
avec ce travail, la manière de pensée de Maude évolue constamment : elle
remet son monde en question, sa manière de voir les choses et les gens et sa
manière de juger.
Ensuite, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Isabelle.
Dur d’en dire plus sans révéler des éléments de l’histoire alors je me tairai,
mais ce personnage a une personnalité forte qui m’a conquise.
J’ai aimé d’autres personnages secondaire telle que
Marie-Josée et sa lucidité et sa bonne-humeur ou encore Paul qui cherche sa
voie dans le milieu de la musique.
Enfin, j’ai aimé thème traité en arrière-plan :
la création de la tour Eiffel pour l’exposition universelle ou encore la
découverte de la photographie telle qu’elle était vécue à l’époque.
Ce roman a des tendances tant uchroniques que réalistes et
je ne peux que le recommander : en plus de nous livrer une histoire
divertissante, il nous fait réfléchir sur une question intemporelle : peut-on
se permettre de juger sur la beauté ?
Ma note : 18/20
*Lecture commune avec Letteraturaa : Son article*
Il me fait vraiment très envie et ta chronique ne fait que confirmer qu'il est bien :)
RépondreSupprimeril a l'air pas mal je vais noter
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