Ma critique :
La marche de Mina raconte l'histoire de Tomoko, douze ans, qui part habiter un an chez la sœur de sa mère. Le mari de cette dernière a une mère allemande, Rosa et leur mode de vie est imprégné par petites touches de culture européenne.
C'est un univers nouveau et enchanté que découvre Tomoko, au côté de sa cousine Mina qui a tout juste un an de moins qu'elle.
C'est un univers nouveau et enchanté que découvre Tomoko, au côté de sa cousine Mina qui a tout juste un an de moins qu'elle.
Parmi les découvertes déroutantes que fera Tomoko, il y a, l'hippopotame nain, Poshiko, qui, tous les matins emmène Mina à l'école. Celle-ci est asthmatique et marcher jusque là-bas est impensable.
On suit les découvertes de Tomoko avec elle au contact de cette nouvelle famille.
Ce roman est empreint de nostalgie : lorsque Tomoko nous raconte cette année de sa vie, elle est déjà âgée et ce ne sont que de lointains souvenirs doux, étonnants et merveilleux qu'elle partage avec nous.
C'est une histoire simple qui avance au travers de détails que nous conte la narratrice : le livreur qui offre des boites d’allumettes pour la collection de Mina, les moments dans la salle de bain de lumière, l'absence de l'oncle, la passion pour les matchs de volley-ball, etc...
C'est le premier roman de Yoko Ogawa que je lis. J'y ai retrouvé des sensations que m'ont apportées les romans de Murakami que j'ai lu : sensations de douceur, d'apaisement et de nostalgie. Ce fut une lecture agréable et une découverte positive.
Ma note : 16/20