Citation : "Une habitude n'est qu'une obsession qui se prétend volontaire et contrôlable."
" Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. " Jules Renard
lundi 7 décembre 2020
Matthew Dicks - Le monde selon Dan (trad. Claire Breton)
jeudi 19 novembre 2020
Manon FARGETTON - A quoi rêvent les étoiles
Citation : "En regardant les perruches multicolores qui s'ébattent sous le grillage de la volière, Luce songe que notre courage à vivre doit être en partie proportionnel au nombre de personnes qui nous aiment."
mardi 10 novembre 2020
Amélie NOTHOMB - Les Aérostats
Albin Michel - 17e90 - 180 p. - Août 2020 |
dimanche 25 octobre 2020
Erin Morgenstern - La Mer sans étoiles (trad. Julie Sibony)
Ma critique : J'avais adoré le Cirque des rêves de l'autrice, alors dès l'annonce de celui-ci, j'ai su que je le lirai (et l'aimerai)
La mer sans étoiles est un roman inénarrable qui semble être un mélange de l'Ombre du Vent, d'Alice au Pays des merveilles et de la série Dark.
Un enchevêtrement de récits reliés par un univers centré autour... des livres. Mais pas que. Autour de la mystérieuse mer sans étoiles évidemment. Et où les abeilles ont une petite place.
En fait ce roman, on dirait un rêve.
Dans l'histoire principale, on suit Zachary Ezra Rawlins, le fils de la voyante, étudiant en jeux vidéos et passionné de lecture. Il va trouver à la bibliothèque, un livre à l'auteur anonyme nommé Doux chagrin. Il va chercher à en savoir plus sur la provenance de ce livre et son auteur, et va se retrouver embarquer dans un univers mystérieux aux côtés de personnages tout aussi mystérieux.
Je n'en dirai pas plus et vous laisserai découvrir par vous-même :)
Mots Clefs : Livre - Aventure - Onirisme - Conte
Citations : "Désolée qu'il fasse si poésie aujourd'hui. [...] Le temps. On dirait un poème. Où chaque mot est plus d'une chose à la fois et tout est métaphore. Où le sens est condensé dans le rythme, les sonorités et les espaces entre les phrases. Tout est intente et mordant, comme le froid et le vent."
"-Vous ne m'aimez pas, n'est-ce pas, monsieur Rawlins ? demande-t-elle.
- Vous m'avez ligoté à une chaise.
- Je vous ai fait ligoter, je ne vous ai pas ligoté moi-même. Je vous ai aussi donné du thé. L'un n'annule-t-il pas l'autre ?""On ne fait pas d'omelette sans casser quelques métaphores."
Ma note : 17/20
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samedi 3 octobre 2020
Fatima DAAS - La Petite Dernière
Tout au long du roman, en anaphore, Fatima Daas nous rappelle qui elle est. Comme pour s’affirmer auprès de nous. Ou plutôt auprès d’elle-même, comme une recherche d’acceptation de soi.
Elle nous livre un roman percutant. Des phrases courtes qui se suffisent à elles-mêmes, qui nous racontent qui elle est, cette Fatima, aux deux facettes. Mi dans la tradition familiale, mi elle-même, lesbienne.
Un roman nécessaire.
Mots Clefs : Famille - LGBT - Double culture - Islam
Ma note : 15/20
jeudi 1 octobre 2020
Elisa Shua Dusapin - Vladivostok Circus
ZOE - 16€50 - 176 p. - Août 2020 |
[Ça m'apprendra à ne pas mettre en page et publier mes critiques dès que je les ai écrites : j'ai perdu celle que j'avais rédigé initialement pour ce livre...]
Ma critique : Dans ce nouveau roman d'Elisa Shua Dusapin, nous suivons une jeune costumière qui, pour la première fois, va devoir travailler dans le monde du cirque, à Vladivostok. Avec l'aide de Léon, le metteur en scène, la narratrice va devoir faire sa place aux côtés d'Anton, Nino et Anna qui préparent un numéro à la barre russe. Chacun avec son histoire va travailler avec acharnement aux côtés des autres, dans une ambiance froide, grisonnante, et respectueuse.
Une nouvelle fois, Elisa Shua Dusapin nous livre un beau roman tout en pudeur où le contexte construit l’ambiance : ici, le monde du cirque donc, par le regard neuf d’une costumière.
On y suit des personnages attachants, passionnés, humains.
Par l’atmosphère construite par l’écriture, le lecteur, tout comme l’auteure, respecte leur pudeur.
J'avais adoré le premier roman de l'auteure, le deuxième un chouïa moins, celui-ci est à nouveau un coup de cœur absolu.
Mots clefs : Cirque - Russie - Roman à ambiance
Citations : "Un bébé apprend plus vite à rester debout qu'un adulte à lâcher prise"
Ma note : 19/20
De la même auteure...
mardi 29 septembre 2020
Tiffany McDaniel - Betty (trad. François Happe)
Gallmeister - 26€40 - 720 p. - Août 2020 |
[J'avais espoir d'être à nouveau plus assidue ici, on constatera que ce n'est pas le cas. Alors que les 3 articles suivants ont été rédigé il y a environ 1 mois... Encore une fois, mieux vaut tard que jamais :)]
Ma critique : Betty, c’est une fresque familiale de 700 pages, où l’on suit la jeune Betty, la « Petite indienne ». Car le père de Betty est Cheroquee, comme lui, elle est typée, sa peau est plus foncée que celle de ses frères et sœurs.
Ainsi, on suit la vie de Betty, qui doit trouver sa place dans sa famille nombreuse composée de 6 enfants : un grand frère, deux grandes sœurs et deux petits frères. Betty, qui doit trouver sa place dans sa propre vie, auréolée d’un racisme ambiant.
Mais Betty est forte et intelligente, on suit son parcours tour à tour émus, choqués, inquiets.
Ce roman est empreint de sagesse, transmise par Landon, le père cheroquee. Mais il est aussi parsemé de violence, celle des hommes et celle des Hommes.
Cette lecture ne m’a clairement pas laissée indemne. J’ai parfois souhaité poser le livre. Mais je ne regrette pas une seconde de ne pas l’avoir fait.
Mots Clefs : Enfance - Famille - Amérindien - Transmission - XXème siècle
Citations : "J'avais les yeux de mon père, et désormais j'avais aussi la souffrance de ma mère."
"Les gens croient que c'est quand ils vous supplient de rester, mais en fait, c'est quand ils vous laissent partir que vous savez qu'ils vous aiment pour de bon."
"Nous avons trop d'ennemis dans la vie pour en faire nous-mêmes partie."
Ma note : 17/20
D'autres héroïnes fortes...