Ma critique :
Encore un titre vers lequel je suis allée les yeux fermés par sympathie envers son auteur. Fin, je ne le connais pas du tout personnellement, mais j'ai adoré le voir débuter dans Le Petit Journal puis Quotidien aux côtés de Yann Barthès.
Quand le livre est sorti, en magasin, nous n'étions pas sûrs d'où le ranger : témoignage ? littérature ? Après lecture, franchement, c'est un peu des deux, mais très très autobiographique.
Les premières critiques que j'ai vues passer de confrères libraires étaient très élogieuses, je partais confiante.
Qu'en est-il au final me direz-vous ?
C'est une lecture très facile d'accès où Panayotis se confie notamment sur son rapport au père en particulier, aux hommes en général, mais surtout à lui-même.
Ainsi, sont passées en revue : sa famille, ses premières amours et sa découverte de son homosexualité, et sa dépression en gros. Tout cela dans une introspection faite pendant des moments plutôt solitaires.
Ce que je me suis dit tout au long de ma lecture, c'est que ce livre me plaisait et m'intéressait car je m'intéressais à la personne. De mon côté, je n'ai pas été frappée par les qualités littéraires que j'ai vues évoquées à droite à gauche.
Je trouve ce livre nécessaire par ses sujets abordés par une personnalité publique. De plus, un comédien qui parle de dépression, ça met le doigt sur un fait qui n'en est pas un pour tout le monde : ce n'est pas parce qu'on rit, sourit et fait rire, qu'on n'est pas en pleine dépression et remise en question de tout, de soi. Alors pour ça, merci Panayotis !
Citation : "Quand je découvre une musique que j'aime bien je peux l'écouter cinquante fois de suite jusqu'à m'en lasser, parfois jusqu'à ce qu'elle me dégoûte. J'ai parfois l'impression de faire la même chose avec les gens."
Mots clefs : Autobiographie - Père/fils - Dépression - Homosexualité
Ma note : 14/20