Ma critique :
Le Prieuré de l'Oranger est un bien bien gros pavé. L'édition que j'ai a même été découpée en deux tomes.
Un pavé de fantasy donc. Dans un monde imaginaire. Avec un soupçon de magie. Quelques dragons. Une reine et deux héroïnes fortes. De bien bons ingrédients de base donc. Et un très chouette résultat final.
En deux mots :
EAD, à l'ouest, est, d'une certaine manière, infiltrée auprès de la reine Sabran, qu'elle protège en secret.
TANÉ, à l'est, s'entraine pour devenir dragonnière et chevaucher son propre dragon pour, si elle y parvint, lier avec lui un lien indéfectible.
Leur monde est régit par une peur, celle du retour du Sans-nom, un puissant et terrifiant dragon.
Voilà pour les grandes lignes.
Dans le détail, je n'y rentrerai pas, le roman est bien trop dense pour que je lui fasse honneur sans ne rien omettre ou sans ne trop en dire.
J'ajouterai juste qu'il se situe dans un univers mi-médiéval, mi-oriental en fonction d'où l'on se trouve. Que vous trouverez dans sa lecture des conflits et questionnements très actuels au sujet de la société ou de la religion. Que vous croiserez beaucoup de personnages LGBT, et que dans ce monde-ci, c'est plutôt normal, bien plus que dans le notre. Mais que vous côtoierez aussi des pirates. Et tout cela dans un ensemble qui se marie parfaitement.
Je pourrais même dire dans un ensemble très bien amené. Mais au regard de ma propre lecture, je ne suis pas sûre que ça soit le plus juste. Car pour moi ce n'est pas "amené" justement, c'est plutôt nous, lecteurs, qui sommes balancés dans le vif du sujet !
Si c'est déstabilisant au départ, cela n'empêche en rien d'apprécier la lecture. Entendez-moi bien : j'ai mis près de 150 pages à entrer dans ma lecture (sur 1024 rappelons-le). Et pourtant il n'a jamais été question de lâcher le roman. J'ai mis du temps à appréhender tout l'univers et ses lieux, tous les personnages et tous les enjeux. Mais j'étais déjà conquise par ce que j'apercevais de l'univers et par les personnages que je croisais.
J'ai très vite eu un faible pour les deux héroïnes et pour la reine Sabran, bien que celle-ci puisse paraitre froide et antipathique au début.
Je ne vous ai pas encore parlé de Loth, ami d'Ead et de Sabran, mais il est un personnage que j'aime beaucoup aussi.
Je ne vous ai encore rien dit non plus sur Niclays Roos, qui m'est pas mal antipathique, mais qui a ses raisons de l'être.
Vous l'aurez compris, il y aurait beaucoup beaucoup à dire sur ce roman. Il y aurait possibilité de disserter et critiquer pendant des heures. Mais ce n'est pas mon but. Mon but est juste de vous dire que ce roman vaut le coup, qu'il est une véritable lecture détente et plaisir malgré sa densité.
Mots clefs : Fantasy - Femmes - Dragons - Pavé
Ma note : 17/20
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