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dimanche 25 octobre 2020

Erin Morgenstern - La Mer sans étoiles (trad. Julie Sibony)

 


 

Ma critique : J'avais adoré le Cirque des rêves de l'autrice, alors dès l'annonce de celui-ci, j'ai su que je le lirai (et l'aimerai)

La mer sans étoiles est un roman inénarrable qui semble être un mélange de l'Ombre du Vent, d'Alice au Pays des merveilles et de la série Dark.

Un enchevêtrement de récits reliés par un univers centré autour... des livres. Mais pas que. Autour de la mystérieuse mer sans étoiles évidemment. Et où les abeilles ont une petite place.

En fait ce roman, on dirait un rêve.

Dans l'histoire principale, on suit Zachary Ezra Rawlins, le fils de la voyante, étudiant en jeux vidéos et passionné de lecture. Il va trouver à la bibliothèque, un livre à l'auteur anonyme nommé Doux chagrin. Il va chercher à en savoir plus sur la provenance de ce livre et son auteur, et va se retrouver embarquer dans un univers mystérieux aux côtés de personnages tout aussi mystérieux.

Je n'en dirai pas plus et vous laisserai découvrir par vous-même :)

Mots Clefs : Livre - Aventure - Onirisme - Conte

Citations : "Désolée qu'il fasse si poésie aujourd'hui. [...] Le temps. On dirait un poème. Où chaque mot est plus d'une chose à la fois et tout est métaphore. Où le sens est condensé dans le rythme, les sonorités et les espaces entre les phrases. Tout est intente et mordant, comme le froid et le vent."

"-Vous ne m'aimez pas, n'est-ce pas, monsieur Rawlins ? demande-t-elle.
- Vous m'avez ligoté à une chaise.
- Je vous ai
fait ligoter, je ne vous ai pas ligoté moi-même. Je vous ai aussi donné du thé. L'un n'annule-t-il pas l'autre ?"

"On ne fait pas d'omelette sans casser quelques métaphores."

Ma note : 17/20

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samedi 3 octobre 2020

Fatima DAAS - La Petite Dernière

 
Noir sur Blanc - 16€ - 192 p. - Août 2020

 
Ma critique : La Petite dernière, c’est elle, Fatima Daas, musulmane pratiquante, lesbienne. Dernière d’une fratrie de trois filles.

Tout au long du roman, en anaphore, Fatima Daas nous rappelle qui elle est. Comme pour s’affirmer auprès de nous. Ou plutôt auprès d’elle-même, comme une recherche d’acceptation de soi.

Elle nous livre un roman percutant. Des phrases courtes qui se suffisent à elles-mêmes, qui nous racontent qui elle est, cette Fatima, aux deux facettes. Mi dans la tradition familiale, mi elle-même, lesbienne.

Un roman nécessaire.

Mots Clefs : Famille - LGBT - Double culture - Islam

 Ma note : 15/20

jeudi 1 octobre 2020

Elisa Shua Dusapin - Vladivostok Circus

 

ZOE - 16€50 - 176 p. - Août 2020

 [Ça m'apprendra à ne pas mettre en page et publier mes critiques dès que je les ai écrites : j'ai perdu celle que j'avais rédigé initialement pour ce livre...]

Ma critique : Dans ce nouveau roman d'Elisa Shua Dusapin, nous suivons une jeune costumière qui, pour la première fois, va devoir travailler dans le monde du cirque, à Vladivostok. Avec l'aide de Léon, le metteur en scène, la narratrice va devoir faire sa place aux côtés d'Anton, Nino et Anna qui préparent un numéro à la barre russe. Chacun avec son histoire va travailler avec acharnement aux côtés des autres, dans une ambiance froide, grisonnante, et respectueuse.

Une nouvelle fois, Elisa Shua Dusapin nous livre un beau roman tout en pudeur où le contexte construit l’ambiance : ici, le monde du cirque donc, par le regard neuf d’une  costumière.

 

On y suit des personnages attachants, passionnés, humains.

 

Par l’atmosphère construite par l’écriture, le lecteur, tout comme l’auteure, respecte leur pudeur.

 

J'avais adoré le premier roman de l'auteure, le deuxième un chouïa moins, celui-ci est à nouveau un coup de cœur absolu.

 

Mots clefs : Cirque - Russie - Roman à ambiance

 

Citations : "Un bébé apprend plus vite à rester debout qu'un adulte à lâcher prise"

 

Ma note : 19/20

 

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