Véronique OLMI - J'aimais mieux quand c'était toi

Albin Michel - 15 € - 134 p. - Janvier 2015

Ma critique :

Dans un court roman, une longue nouvelle, Véronique OLMI raconte l'histoire de Nelly, comédienne confrontée un jour à des retrouvailles inattendues.

2 parties pour ce roman : dans la première, on suit Nelly, son quotidien de comédienne, ses attentes et ses peurs quant aux représentations de sa pièce du moment "Six personnages en quête d'auteur", un quotidien qui va vite, où il reste peu de place pour sa mère, ses fils ou son amant.

Dans la deuxième partie, on vit l'après de ses retrouvailles inattendues et surprenantes, qui bouleversent tout sur leur passage.

C'est un beau portrait de femme que nous livre ici l'auteur, avec tous ces questionnements. Un style d'écriture à la fois simple mais beau, relevé. Les tournures de phrases, leur contenu, m'ont interpellé à plusieurs reprises car je les trouvais belles.

Un roman qui n'est pas inoubliable mais qu'on peut tenter pour l'émotion et le phrasé.

Citations :

"Il est mon amant, mon compagnon, mon ami, tous ces mots qui signifient qu'il n'y a pas d'amour."

"...avec le temps, à défaut de s'aimer, on s'attache."

Ma note : 16/20