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Le Diletante - 19 € - 252 p. - Janvier 2015 |
Ma critique :
En ces temps difficiles & tristes, alors que je devais commencer le dernier livre de Houellebecq, j'ai eu envie de quelque chose de plus léger afin de ne pas continuer à alourdir mon désarroi, mon cœur, ma révolte.
J'avais donc envie de paillettes, de licornes, d'arcs-en-ciel et d'Amûûûr. En gros.
Et c'est ainsi que j'ai jeté mon dévolu sur le dernier Puértolas, le précédent ayant été perçu comme drôle par beaucoup, je me suis dit qu'il m’allégerait peut-être l'esprit.
L'intrigue de base, c'est l'histoire de Providence Dupois qui s'apprête à aller au Maroc adopter une petite fille malade, Zahera, lorsqu'un nuage de cendre d'un volcan islandais empêche les avions de décoller le jour de l'adoption.
Ne perdant ni courage ni espoir, Providence s'en va apprendre à voler pour aller rejoindre sa fille. S'ensuite moultes péripéties abracadabrantesques et des rencontres avec des personnages surprenants.
De situations incongrues en situations rocambolesques, avec des aller-retour entre les péripéties de Providence et la vie de Zahera à l'hôpital, le narrateur, Léo, contrôleur aérien nous livre (à nous lecteurs et à un coiffeur) une histoire qui a plutôt répondu à mes attentes car assez légère et divertissante, malgré la maladie de Zahera.
Et pourtant, ce n'est pas un roman drôle. Et ce n'est pas qu'un roman léger. Mais c'est un roman d'espoir, qui exprime ce que l'on est capable de faire par amour.
J'avais entendu de mauvaises critiques, mais moi il m'a plu, et il est tombé au bon moment, puisqu'il m'a remis à la lecture après 2 jours sans pouvoir me concentrer, parce que Charlie.
Attention quand-même, on reste tout de même assez loin des paillettes & des licornes.
Ma note : 17/20