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mardi 29 juillet 2014

John Green - Qui es-tu Alaska ?


Pôle fiction - 7€75 - 416 p. - Mars 2011

Ma critique :
La vie de 4 adolescents interne dans un lycée aux Etats-Unis : Le colonel, Alaska, Takumi et le gros, le narrateur, qui collectionne les dernière phrases prononcées par les célébrités mortes. Jusqu'à un événement qui fait chavirer cette vie tranquille faite de blagues et de découvertes.


En ce moment, le nom de John Green est de toutes les bouches de lecteurs pour Nos étoiles contraires. Or, si j'étais intriguée, je n'étais pas du tout attirée par ce livre. Alors j'ai choisi de découvrir cet auteur par un autre livre dont j'avais lu et entendu de bonnes critiques.

Qui es-tu Alaska ? un titre énigmatique et prometteur.
Je me suis lancée dans ma lecture sans savoir à quoi m'attendre.

Dès les premières pages, le style et l'ambiance ne m'ont pas plus, sans que je ne m'explique réellement pourquoi. La façon de penser des personnages, leur comportement, tout cela semblait exagéré, faux. J'ai persévéré car le décompte des chapitre m'intriguait : je savais qu'il allait arriver quelque chose.

Mais, parlons un peu d'Alaska qui donne son titre au livre. Je m'attendais à une jeune fille dont l'histoire serait mystérieuse, un personnage finement créé pour intriguer. Mais non. Elle n'est même pas assez présente pour que je me sois intéressée à elle plus qu'aux autre. Elle est immature et superficielle. Tout le monde l'aime alors que perso, je l'ai de suite détesté, donc je ne sais pas pourquoi. Mais elle ne m'a pas du tout intrigué en fait. Juste énervé. Bref.

Ensuite, au bout des deux tiers du livre pendant lesquels il ne s'est rien passé, on arrive au jour J, où survint enfin un événement important. Mais là aussi, ça aurait été à creuser. Mais non. On ne saura rien. Enfin, rien de bien intéressant. Tout restes superficiel dans ce roman. Je laisse tout de même le suspense sur la nature de l'événement pour ne pas spoiler.

Le livre se veut emprunt de philosophie, cela n'a pas pris sur moi.
Une déception.

Ma note : 12/20

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samedi 26 juillet 2014

Sylvie TESTUD - Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir [Ancienne critique]

Le Livre de Poche - 5€10 - 190 p. - 2005

Présentation de l'éditeur : 
Énervée. Affamée. Exténuée. Terrorisée. En retard. Frigorifiée. 
Les journées, pour Sylvie Testud, sont une succession de moments intenses. 
Elle nous emmène à une interview au Plaza, sur un tournage en japonais, acheter du plâtre au BHV, faire l'amour devant vingt personnes pendant huit heures, essayer des robes chez Chanel pour les Césars, tout en refusant d'embrasser un serpent ou de sauter par la fenêtre... 
Le quotidien d'une actrice, en somme 

Ma critique : 
Ce livre, c'est l'envers de la vie d'une actrice française ! 
Et vu qu'il s'agit de Sylvie Testud, c'est raconté avec humour et réalisme. 
Ce livre est un roman très intéressant dans la mesure où on voit, d'une certaine manière, les coulisses des films. 

Petit plus : Quel plaisir de reconnaître un passage du tournage de "Stupeur et tremblement" ! 


Citation : 
"Ma langue est décédée à l'âge de 29 ans."
Ma note : 18/20

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lundi 14 juillet 2014

Shaun Tan - Là où vont nos pères

Dargaud - 16€45 - 128 p. - Mars 2007

Ma critique : 
Une merveilleuse bande dessinée sans aucun texte : une suite de petits carrés nous montre la vie d'un personnage. Ce personnage est un immigré, il part pour trouver du travail afin de subvenir aux besoin de sa famille.
On ne sait pas d'où il vient, on ne sait pas où il émigre : c'est un pays imaginaire qui en représente tant d'autres. Il y fera des rencontres et des découvertes.

Les illustrations sont à la fois douce et vaporeuse pour un sujet qui reste difficile.

Cette BD est merveilleuse, c'est un bijou. Sans aucun mot, elle dit tout ce qu'il y a à dire.

Extrait :



Ma note : 20/20

dimanche 13 juillet 2014

Alessandro BARICCO - Mr Gwyn

Gallimard - 18€50 - 192 p. - Mai 2014

Ma critique :
Mr. Gwyn, écrivain reconnu de trois livres, publie un jour un article des 52 choses qu'il ne fera plus. Dedans, il stipule qu'il n'ecrira plus de livres. Ce n'est pas pour plaire à son agent Tom qui tente de rester en contact malgré tout avec lui pour lui faire changer d'avis par l’intermédiaire de Rebecca, son employée.
Après une rencotnre inattendue avec une vielle dame en salle d'attente, Mr Gwyn décide qu'il veut être copiste. A la manière des peintres, il veut écrire le portrait des gens.

Mr. Gwyn fut pour moi une lecture originale et très attrayante. Histoire qui se lit simplement, c'est ma première rencontre avec l'oeuvre d'Alessandro Baricco dont la renommée n'est plus à faire.
Une ambiance particulière aux côtés de ce personnage un peu fantasque qu'est cet auteur anglais et aux côtés de Rebecca, jeune femme dont j'ai aimé le tempérament fait d'entrain et de docilité. Une femme simple, corpulente et séduisante dans la manière dont elle est décrite.
Je ressors satisfaite de cette lecture, histoire simple et réflexion sur l'art. L'idée d'écrire des portraits à la manière de peintre me plait vraiment beaucoup.

Ma note : 18/20

mercredi 9 juillet 2014

Ann BRASHARES - Ici & Maintenant

Gallimard Jeunesse - 16€50 - 313 p. - Juin 2014

Ma critique : Prenna ne vient pas d’ici. Elle a immigré. Prenna vient du futur, et personne ne doit le savoir pour le bien être du monde : il ne faut pas changer le futur. Pourtant, le futur d’où elle vient était fait de maladie, de guerre et d’absences de ressources. Avec l’aide d’Ethan, elle découvrira qu’on peut faire confiance à quelqu’un d’ « ici et maintenant » et elle comprendra qu’on ne lui dit pas forcément toute la vérité et que les règles qu’on lui infligent ne servent pas forcément à la protéger et n’ont pas forcément de fondements justifiés. 
Un roman qui semblait prometteur : 
- Une auteure talentueuse 
- Un sujet original : le voyage dans le temps du futur vers le présent 

Oui mais ce ne fut que déception sur déception. Je n’ai pas retrouvé dans ce roman le style que j’aimais chez Ann Brashares. Tout fait plus superficiel, moins vrai. Prenna n’est pas attachante pour un sou, l’histoire va trop vite. La romance est omniprésente et pas des mieux traité, rien n’est subtil et rien ne parait sincère. Pas d’émotions, que du plat. J’ai un peu l’impression d’avoir perdu mon temps avec ce livre et c’est bien dommage. 

 Ma note : 10/20

mardi 8 juillet 2014

Erin MORGENSTERN - Le Cirque des Rêves

Flammarion - 21€ - 502 p. - Octobre 2012

Quatrième de couverture : "Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu'hier il ne l'était pas." Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c'est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s'émerveiller et se laisser enivrer..." 

Ma critique : Mais comment faire la critique d'un tel livre ? C'est une difficulté de par la complexité du livre et de par son ambiance onirique. qu'il est impossible de retranscrire. 
La trame de base, c'est un défi dans lequel un magicien, Prospero l'enchanteur, entraine sa fille Célia. Un défi dans lequel un homme de gris vêtu entraîne un orphelin qu'il prend sous son aile, Marco. Quelle est la nature de ce défi ? on l'ignore. On comprend en lisant le livre que le cirque des rêves en est l'arène mais on n'en sait pas plus. Sur de longues années, Marco et Célia se préparent, ignorant au départ l'un comme l'autre qui est leur adversaire. Avec eux et au contact des autres protagonistes du cirque, notamment Poppet et Widget, les jumeaux, on suit cette préparation et les voyages du cirques des rêves. 

Ce livre, plus qu'une histoire, c'est, je le disais plus haut, une ambiance. 
J'ai mis une centaine de page avant de rentrer vraiment dans l'histoire, mais cela en valait la patience. 
Je me suis laissée happer par cette atmosphère à la fois lourde et légère, folle et posée, mais toujours magique, onirique. Si vous aimez les beaux livres, les romans hors du communs, les belles histoires étonnantes et mystérieuses, ce livre est pour vous.

Citations : 
"Si vous choisissiez mieux vos questions, vous obtiendriez peut-être des réponses plus satisfaisantes."
"L'amour est éphémère et capricieux. On peut rarement s'appuyer dessus pourprendre la moindre décision, et ce quel que soit le jeu"


Ma note : 18/20