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dimanche 26 janvier 2014

Regis de SA MOREIRA - Pas de temps à perdre

J'ai lu - 6 € - 282 p. - Juillet 2003


Présentation de l'éditeur :
La petite ville dans laquelle habitaient Ben et Fontaine n'avait ni début ni fin et l'on pouvait s'y promener toute la journée sans en quitter le milieu. Ce qui expliquait que Ben et Fontaine en avaient fait, chacun de leur côté, leur principale activité, mais aussi qu’ils n’avaient pu ne jamais se rencontrer avant ce beau jour d’été, où un clochard non-fumeur et un épicier pas content s’étaient sans le savoir associés pour les faire se rentrer dedans. Selon une loi que personne n’était parvenu à établir pour la bonne raison qu’elle n’existait pas, la ville bougeait sans cesse. Les rues et les places, les parcs et les maisons se déplaçaient sans qu’on pût aucunement le prévoir. La seule chose dont on était sûr, c’était que cela se passait plutôt la nuit. Mais le jour aussi.

Mon avis :
Délicieusement absurde, absurdement savoureux.
On rencontre tour à tour Ben, Fontaine et Cow-boy, trois personnages dans un monde onirique et idylllique qui nous montrent leur quotidien tout en délire, amour et nourriture. Sans oublier bien sûr Maison, personnage à part entière dans l'histoire puisqu'elle vit, ressent et se déplace comme chacun des personnages.
Une histoire rocambolesque à la limite du conte qui se lit avec plaisir pour un moment de lecture divertissant.
Pour les amateurs, il m'a fait penser par certains côtés à l'Ecume des jours.

Ma note : 18/20


Citations :  
"Leur coeur qui battait fort faisait battre leur corps et, sans le savoir, crâne contre crâne, ils souriaient tous deux, les yeux levés vers le ciel."

mardi 21 janvier 2014

Pénélope BAGIEU - Ma vie est tout à fait fascinante

Delcourt - 14€95 - 96 p. - 2012 (1ère ed : 2008)

Ma critique :
Tout est dans le titre ! Au rythme d'une saynette par page, Penelope Bagieu nous conte son quotidien de femmes contemporaines : entre les copines, la vie seule, les soldes, son incapacité à ranger et j'en passe. 

J'ai lu cette BD avec beaucoup de plaisir, elle m'a fait sourire, je m'y suis parfois reconnue. Seul bémol : elle est trop courte : une bulle par page c'est vite lu...


Ma note : 17/20

lundi 20 janvier 2014

Elif ŞAFAK (SHAFAK) - Lait noir

10X18 - 8€10 - 351 p. - 2010

Ma critique :
Ce roman est autobiographique. Elif Shafak y raconte ses questionnements quant à la maternité et à l'écriture dans une société qui n'est pas prête à voir les femmes travailler plutôt que de faire des enfants.
Elif Shafak est une écrivaine turque reconnue quand la question de la maternité s'impose à elle. Peut-on être romancière et mère ? c'est la question qu'elle se pose tout au long du livre. Afin de l'aider à y répondre, ses voies intérieures, personnages du roman à part entière, interviennent pour la guider sur la bonne voie. Elle sont six : Miss Cynique Intello, miss Ego Ambition, miss Intelligence pratique, Dame Derviche, Maman Gâteau et Miss Satin Volupté. Toutes différentes les unes des autres mais ne formant qu'un tout, elle-même, Elif. 

Ce roman est à la limite de l'essai. Il questionne perpétuellement la société turque contemporaine en y insérant diverses références d'auteurs connus et reconnus de divers siècles et de divers nationalité. Elif Shafak s'appuie sur ses semblables, les femmes romancières, afin de réfléchir à ce qui la tracasse tant. Et cela donne ce bel ouvrage que l'on peut recommander à toute femme, tout amoureux de littérature, tout amoureux de la turquie. J'ai personnellement découvert quelques facettes de la Turquie à travers ce roman qui pose toujours de bonnes questions, en tentant d'y répondre, sans toutefois prétendre détenir ces réponses. Une belle lecture.


Ma note : 18/20


Citations :
"Les vraies mamans des romans, ce sont les lecteurs, pas les écrivains."

dimanche 19 janvier 2014

Jane AUSTEN - Orgueil et Préjugés

Le Livre de Poche - 6€60 - 512 p. - 2011 (1ère ed. : 1813)

Présentation de l'éditeur : Élisabeth Bennet a quatre soeurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. Quand parvient la nouvelle de l’installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d’autant plus qu’il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits… Jane Austen peint avec ce qu’il faut d’ironie les turbulences du coeur des jeunes filles et, aujourd’hui comme hier, on s’indigne avec l’orgueilleuse Élisabeth, puis on ouvre les yeux sur les voies détournées qu’emprunte l’amour… 

Ma critique : Mon premier Austen ! :) Je me doutais qu'il me plairait, et bien c'est chose faite, il m'a plu. Après, il faut aimer les classiques et aimer les romances. Ou les romances classiques :D J'ai particulièrement aimé Elisabeth, héroïne au caractère bien trempé, qui ne se laisse pas faire ni par sa mère et son obsession des mariages, ni par ses prétendants pas toujours aimables et respectueux. Cette héroïne tranche complètement avec l'environnement plein de manière dans lequel elle évolue et c'est un plaisir. J'espère prendre le temps de lire d'autres romans de cette auteure par la suite :) 


Ma note : 18/20

dimanche 12 janvier 2014

Lisa MANDEL - Princesse aime princesse

Gallimard - 16€75 - 128 p. - Mars 2008

Présentation de l'auteur : Dans la plus haute tour du royaume, la jeune princesse Végétaline est retenue prisonnière. Heureusement, un prince... heu... une princesse, nommée Codette, fera tout pour la délivrer. Mêlant le réel et le merveilleux, l'environnement moderne et certains éléments des contes classiques, cette histoire raconte avant tout l'éveil au sentiment amoureux chez deux jeunes filles, et les obstacles qu'elles devront franchir pour pouvoir se retrouver

Mon avis : Une BD à l'allure d'un conte futuriste, aux couleurs psychédélique qui agrémentent l'univers barré créé par l'auteur. Deux héroïnes attachantes à la fois modernes et princesses de contes de fée.
Un cocktail intéressant, farfelu qui aborde tout de même des thèmes sérieux tel que l'emprise psychologique d'une mère sur sa fille ou encore, évidemment, l'homosexualité.


Ma note : 16/20

samedi 11 janvier 2014

Suzanne COLLINS - Hunger Games T.3 La Révolte

PKJ - 18€15 - 417 p. - Mai 2011

Présentation de l'éditeur : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

Ma critique : Après une fin en suspend du tome 2, j'étais impatiente de savoir ce qui allait arriver à Panem dans le tome 3.
Ce tome final est à la hauteur de mes attentes : des réponses, des rebondissements et des retrouvailles avec les personnages.
Cependant, je déplore quelques longueurs. ce tome aurait largement pu être allégé et encore plus appréciable à lire.
Bref, il n'y a rien à ajouter, si vous avez lu les autres, vous le lirez surement, si vous ne les avez pas lu, c'est par eux qu'il faut commencer.


Ma note : 16/20


Citations :
"A l'entendre, je n'avais pas d'amis parce que j'intimidais tout le monde à cause de mes qualités exceptionnelles. C'est faux. Je n'avais pas d'amis parce que je n'avais rien d'amical."

"Je n'éprouve plus la moindre allégeance envers ces monstres qui se donnent le nom d'êtres humains, bien que j'en sois un moi-même." 

"Nous sommes des êtres versatiles, stupides, amnésique et doués d'un immense talent d'autodestruction."