jeudi 29 mai 2014

Perle de librairie #10



"Quelle édition ?
- Annotée.
- Oui, mais avez-vous plus de précisions ?
- GF Berlin.
- Bon, ce doit être GF ou Belin au choix alors..."

lundi 26 mai 2014

JIM & MERMOUX - L'invitation

Vents d'Ouest - 18€25 - 156 p. - Avril 2010


Ma critique :
Et vous, que feriez-vous si un ami vous appelait à 2h du mat' en vous disant qu'il est en panne à une heure de chez vous ? Telle est la question que pose cette BD dès le départ.
Ainsi avec un personnage principal, Raphael, proche de l'anti-héros, ce roman graphique questionne l'amitié, les attentes que l'on a tous de ses amis, jusqu'où on peut aller pour eux et jusqu'à quel point on peut les supporter.

J'ai vraiment adoré. Vraiment vraiment vraiment. Après, à la fois parce que l'histoire est simple, touchante et bien traitée et aussi parce que l'amitié est très importante à mes yeux.

On s'est tous un jour demandé : si j'en ai besoin, qui répondra réellement présent ?

Je vous la recommande chaudement. A lire et à offrir.

Extrait :




Ma note : 20/20

dimanche 25 mai 2014

Jean-Luc COATALEM - Nouilles froides à Pyongyang

Le Livre de Poche - 6€60 - 187 p. - Mars 2014


Ma critique :
Journaliste et écrivain français, Jean-Luc Coatalem est parti à Pyongyang en 2011. 
Là-bas, il s’est fait passer pour un représentant d’une agence de tourisme afin de parcourir ce pays fermé qu’est la Corée du Nord. 

Il en sort un récit de voyage aussi intéressant qu’hallucinant : lui et son acolyte Clorinde ont voyagé surveillés lors de chaque sortie minutée à travers ce pays aussi bien fascinant que désolant. 

D’anecdote en anecdote on découvre cet étonnant pays. On hésite alors entre rires et larmes tant ce qu’ils ont vécu parait incroyable, d’une autre époque. Et pourtant. 

Faites comme moi, entrez par effraction en Corée du Nord à travers le regard de Jean-Luc Coatalem.

Ma note : 17/20

samedi 24 mai 2014

Kiera CASS - La sélection T.3 L'élue

"R" Robert Laffont - 16€90 - 337 p. - Mai 2014


Ma critique :
Plus que Quatre candidates en lice pour devenir la femme de Maxon et donc princesse : Elise, Kriss, Céleste et América. Qui va-t-il choisir ? Comment América va-t-elle gérer ses sentiments à l'égard de Maxon et sa relation avec Aspen ? Suspense à son comble pour une finition en beauté.

Un dernier tome qui clôture en beauté cette série qui m'a captivé. On en sait un peu plus sur les Renégats et la vie politique du royaume est au centre des débats, mais les relations entre les personnages restent le coeur de l'intrigue. Que ce soit les relations amoureuses ou encore les relation entre les quatre candidates qui sont aussi étoffées pour notre plus grand précise.
Je ne spoilerai rien de l'intrigue et vous laisserai la découvrir par vous-même, car si vous avez ce livre entre les mains, c'est pour en découvrir la chute :)


Ma note : 18/20

lundi 12 mai 2014

Marie PAVLENKO - Le livre de Saskia T.1 Le réveil

Scrinéo - 14€90 - 375 p. - Mai 2011
(existe aussi en poche chez PKJ)

Ma critique : 
Saskia est une lycéenne ordinaire à ceci près qu’elle a été adopté étant bébé, qu’elle portait sur elle une étrange pierre en tant que bracelet et que celle-ci lui est très précieuse. Ça ne change absolument rien à sa vie car son adoption n'est pas tabou, que sa pierre fait comme partie d'elle et qu’elle s’entend à merveille avec sa mère. 
A la rentrée de terminale, pour préparer le bac dans les meilleures conditions, Saskia doit changer de lycée. Dans son nouveau lycée, elle rencontre Domitille avec qui elle sympathise de suite ainsi que la froide et énigmatique Mara et le ténébreux Tod, pion au lycée.
Son quotidien bascule du jour au lendemain lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle est suivie. Et là tout s’enchaine, elle va de révélations en révélations sur le monde qui l’entoure et qui n'est pas que celui qu'elle connaissait. Qui sont vraiment Tod et Mara, mais surtout qui est-elle elle-même, qui sont ses parents biologiques ?

Avec elle, le lecteur apprend et se questionne. En même temps qu’elle, on comprend que chaque élément distillé dans l’histoire aura son importance. L’auteur ne laisse rien au hasard et nous livre un récit riche en suspense.

Ce livre m’intriguait depuis pas mal de temps mais je ne voulais pas spécialement le lire. Jusqu’à voir et entendre maintes critiques positives qui m’ont incitées à me lancer. Et j’ai bien fait !

Cette histoire a tout d’une histoire à succès : des personnages mystérieux, entiers, dont on souhaite en apprendre plus, un univers original qu’on découvre au fur et à mesure, une intrigue à suspense. 
N’hésitez pas à vous lancer dans cet univers créé par Marie Pavlenko, que du positif !

Ma note : 18/20

dimanche 11 mai 2014

Vanyda - Un petit goût de noisette

Dargaud - 17€95 - 203 p. - Janvier 2014

Ma critique : 
On découvre sur quelques pages un moment de la vie d'un personnage, puis on passe au personnage suivant., etc. Puis leur vie s'entrecroisent.

C'est exactement le genre de BD que j'aime, plus un roman graphique qu'une BD d'ailleurs. Des histoires de vies tout simplement, des actes manqués, des rencontres.

J'ai beaucoup aimé le traitement de l'image : pour chaque personnage l'histoire est en noir et blanc et une couleur, qui ne sera pas la même pour les autres personnage.


Extrait :


Ma note : 18/20

lundi 5 mai 2014

Annelise HEURTIER - Là où naissent les nuages

Casterman - 12 € - 199 p. - Avril 2014


Ma critique :
Amélia, 16 ans, une famille parfaite, un peu trop. Sa mère travaille dans la justice, son père est gastro-entérologue. Ces parents parfaits ont même fait de l'humanitaire dans leur jeunesse, et la mère continue même à verser de l'argent à une association tous les ans. 
Elle, Amélia, elle ne se voit aucune qualité, fille boulotte qui mange toute la journée dont la meilleure amie se met d'un coup à sortir avec celui qu'elle aime. 
Jusqu'au jour où une lettre arrive et incite la mère d'Amélia à partir aider en MongolieConcours de circonstance, c'est Amélia qui va partir là-bas. 
Commence pour elle une remise en question avec une nouvelle vision du monde.

Après l'Amérique des années 60, c'est la Mongolie qu'Annelise Heurtier choisit de nous faire visiter. 
Et malgré la pauvreté et la ruralité de ce pays, elle m'a fait rêver, voyager. Ce n'est pas un lieu paradisiaque qu'elle décrit mais ce n'est pas la plus grande misère non plus. C'est un autre mode de vie
Certes, en Mongolie, Amélia et l'association vont aider des enfants en difficultés, mais ce n'est pas seulement ce qu'il faut retenir. Il faut aussi savoir voir la richesse de autres cultures. Je ne connaissais pas du tout la Mongolie, et même si maintenant je ne prétends toujours pas la connaître, j'ai eu un aperçu qui m'a donné envie... envie de voyager, envie d'aider, envie de découvrir.
En ce qui concerne Amélia, c'est un personnage qui sonne juste : elle nous dit que même en possédant tout pour être heureux, on ne l'est pas forcément. Elle nous dit que même en observant la misère d'en face, on n'est pas forcément plus heureux dans notre vie, c'est comme ça et c'est tout. 
Et elle nous dit surtout que si un voyage humanitaire ne change pas notre vie du tout au tout, il nous fait réfléchir à nous-même, à ce que l'on veut de notre vie.
J'ai pris énormément de plaisir à voyager à travers ce court roman, et j'espère que vous en prendrez autant que moi.


Ma note : 18/20

vendredi 2 mai 2014

Vanessa TERRAL - Cinq pas sous terre

Editions du Petit Caveau - 18€50 - 178 p. - 2013

Présentation de l’éditeur :
Début de l’été, près de Toulouse.
Jabirah se réveille dans une cave, malade et incapable de faire un geste. Une femme ne tarde pas à la rejoindre. Elle dit s’appeler Muriel et être une engeôleuse d’esprits, une sorte de médium dont le but est de protéger l’harmonie entre les ombres et les humains. Cette illuminée propose à sa prisonnière un marché qui ressemble plutôt à un chantage : la servir, en échange de quoi elle lui rendra son suaire.
Paraît-il que Jabirah est une mâchonneuse de linceul, un vampire nouveau-né dont le corps va pourrir si elle n’ingère pas régulièrement des bouts de son drap mortuaire, et cela jusqu’au dernier fil.

Quant à ce que Muriel demande en retour… Bah, il s’agit de trois fois rien !

Simplement tuer un engeôleur fou qui veut réveiller le passé de la Ville rose…

Ma critique
Vanessa Terral nous livre ici un second roman d’urban fantasy qui m’a une fois de plus beaucoup plu. Second roman, si je puis dire ainsi, puisqu’avant d’être publié en un seul livre, cette histoire est parue sous format numérique en cinq épisodes. Cependant, je l’ai vraiment lue comme un tout d’où l’utilisation du terme « roman ».

On découvre ici une histoire de vampire, différente des autres puisqu’ici la jeune vampiresse se nourrit… de son suaire.
Une facette du mythe que je ne connaissais pas avant la lecture de ce roman mais qui, une fois l’étonnement passé, ne m’a pas choquée mais a, au contraire, ajouté une pointe d’originalité fort intéressante à l’histoire.
Le suaire devient l’objectif à atteindre pour Jabirah, notre héroïne.

Jabirah est une jeune femme maghrébine au caractère bien trempé (une fois de plus et pour ne pas nous déplaire) qui apprend à faire ses marques dans une facette de son monde qu’elle ne connaissait pas. On apprend avec elle, on compatit, on espère aussi, pour elle, que les choses s’arrangent ; qu’elle se fasse à sa nouvelle « vie » .

J’ai aussi apprécié le personnage de Muriel. De prime abord, elle parait être une nana sans cœur et égocentrique n’ayant à cœur que ses esprits qu’elle chouchoute mais elle s’avère beaucoup plus intéressante et complexe au fur et à mesure de l’histoire, quand on apprend à la connaître.

Autre intérêt de l’histoire : elle se déroule à Toulouse ! Cela ajoute une proximité avec l’héroïne puisque on peut, si l’on connait Toulouse, reconnaître les lieux où l’héroïne évolue. Ou encore, avoir encore plus envie de visiter Toulouse pour ma part (pour se dire « ah oui c’est là que Jabirah… » « ah et c’est ce parking – cette ruelle – ce château d’eau… ! » :p). Cela change de ces villes américaines où je n’irai probablement jamais^^

Le livre contient, en plus de l’intrigue principale, une nouvelle où l’on suivra Muriel deux ans après la fin cette intrigue. On en saura beaucoup plus sur la personnalité de Muriel mais aussi sur Jabirah. Toutes deux ont évolué. Celle qu’on suit, Muriel, a voyagé et changé, l’autre, Jabirah, a continué à découvrir son nouveau mode de vie. Lorsqu’elles se retrouvent, leur relation évolue.
J’ai beaucoup aimé en savoir plus sur leur relation. J’avais entendu parler de romance, pour être honnête, j’avais un peu flippée, mais au final, cette romance est très bien traitée, pas niaise pour un sou et je me suis bien prise au jeu puisque je l’ai lue d’une traite, ce qui n’était absolument pas prévu^^


Au final & en bref, un court roman original qui m’a plu et m’a diverti puisqu’il utilise un genre qui me plait, l’urban fantasy, tout en y apportant des éléments moins communs notamment dans la manière de traiter le thème du vampire.


Citations : "Le choc fut tel que mon coeur rata une pulsation. Puis la suivante. En fait, il n'avait pas battu depuis que je m'étais éveillais ici. J'étais bel et bien morte"
"Regretter c'est vivre dans le passé"

Ma note : 18/20

jeudi 1 mai 2014

Collectif - Montres enchantées

Editions du Chat Noir - 19€90 - 395 p. - 1er avril 2014
Description : 
Recueil de nouvelles Steampunk sur le thème du temps.

Ma critique : 
Pour commencer cette critique, je tiens en premier lieu à remercier les éditions du chat noir pour m’avoir permis de découvrir ce recueil de nouvelles. 

J’ai, de prime abord, pensé écrire une critique par nouvelle. Mais après avoir terminé ma lecture de ce recueil, je me rends compte que ça serait bien trop long. Je vais donc vous donner mon impression générale. 

A commencer par vous dire que c’est une très très agréable surprise que ce recueil. Pourtant, j’aime les nouvelles et la thématique m’attirait déjà : un recueil de nouvelles Steampunk sur le temps. Oui, mais. Je ne m’attendais pas à tant d’originalité. Il y a en tout 17 nouvelles, toutes respectant la thématique, et pas une seule ne ressemble à l’autre. 

On retrouve des éléments auxquels on pouvait s’attendre : des horlogers, des automates, des fuites de temps et d’autres totalement surprenants et qui donnent leur charme aux nouvelles : la présence de personnages connus : Emmanuel Kant, Orphée et Eurydice ou encore Shelock Holmes ou encore des univers étonnants comme celui de la nouvelle où le monde se remplit de plantes. 

Bien qu’ayant une thématique commune, ce recueil explore différents genres et chacun peut y trouver son compte : des nouvelles policières, un brin de romance dans certaines, des vampires dans une autre, etc.

Le plus à ajouter à cette publication : le fait qu’elle regroupe des auteurs déjà publiés et réputés comme d’autres dont la nouvelle est leur première publication. 

Mes préférées sont : Da Svidaniya Rossia de Marianne Stern pour la reprise de l'Histoire au profit d'une nouvelle captivante, Malvina Moonlore de Vincent Tassy pour la folie du personnage principal et Derrière les engrenages de Marie Angel, pour son originalité dans le traitement de la thématique. 

En bref, que vous le lisiez d’une traite ou que vous entrecoupiez vos lectures par une nouvelle par ci par là, je vous recommande ce recueil qui vous ravira par la variété de ses nouvelles et, je le répète, leur originalité.


Ma note : 18/20