Flammarion - 21€50 - 415 p.- Août 2014 |
Ma critique : Antoine, la vedette montante d'un club de foot local est un jour tabassé à coups de batte puis déposé inconscient devant l'hôpital.
Qui a bien pu commettre un tel acte ? L'équipe adverse pour se venger d'un coup porté par Antoine sur l'un de leur joueur ? C'est vers là que se tournent les soupçons. Et c'est ce que tâchent de comprendre les proches d'Antoine.
Dans le même temps, une tempête s'abat sur la ville : des gens sont portés disparus, d'autres retrouvés morts, d'autres choqués. Ceux qui restent tentent de continuer à avancer, de se reconstruire.
Attention, ce roman n'est pas un polar. C'est une fresque sociale.
Olivier Adam nous montre ce qu'il y a derrière ces cités balnéaires qu'on aime à fréquenter l'été. Tout est fait pour le tourisme mais des gens y vivent à l'année, et ici, l'envers du décor est typique des bas-fonds de notre société actuelle.
On découvre ainsi 22 personnages cassés par le quotidien, rescapés de la vie. 22 personnages qui gravitent dans cette ville, se côtoient ou sont liés les uns aux autres par d'autres personnages interposés. Des vieux, des jeunes, des gens de passage.
C'est un livre vers lequel j'allais à reculons, et qui a su me happer.
De base, l'idée de suivre 22 personnages liés me plaisait, mais l'histoire en elle-même, non. Je pensais qu'on allait vraiment suivre tout le long l'équipe de foot et que le livre serait comme une enquête. Ni l'un ni l'autre.
Les personnages ont su me toucher à leur manière, l'histoire m'a intéressée, et je me suis laissée porter par ce livre avec facilité, malgré la difficulté des thèmes abordés.
Ma note : 17/20