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samedi 29 mars 2014

Yoko OGAWA - La marche de Mina

Babel - 8€70 - 320 p. - Janiver 2011


Ma critique :
La marche de Mina raconte l'histoire de Tomoko, douze ans, qui part habiter un an chez la sœur de sa mère. Le mari de cette dernière a une mère allemande, Rosa et leur mode de vie est imprégné par petites touches de culture européenne. 
C'est un univers nouveau et enchanté que découvre Tomoko, au côté de sa cousine Mina qui a tout juste un an de moins qu'elle.
Parmi les découvertes déroutantes que fera Tomoko, il y a, l'hippopotame nain, Poshiko, qui, tous les matins emmène Mina à l'école. Celle-ci est asthmatique et marcher jusque là-bas est impensable.
On suit les découvertes de Tomoko avec elle au contact de cette nouvelle famille.

Ce roman est empreint de nostalgie : lorsque Tomoko nous raconte cette année de sa vie, elle est déjà âgée et ce ne sont que de lointains souvenirs doux, étonnants et merveilleux qu'elle partage avec nous.
C'est une histoire simple qui avance au travers de détails que nous conte la narratrice : le livreur qui offre des boites d’allumettes pour la collection de Mina, les moments dans la salle de bain de lumière, l'absence de l'oncle, la passion pour les matchs de volley-ball, etc...

C'est le premier roman de Yoko Ogawa que je lis. J'y ai retrouvé des sensations que m'ont apportées les romans de Murakami que j'ai lu : sensations de douceur, d'apaisement et de nostalgie. Ce fut une lecture agréable et une découverte positive. 

Ma note : 16/20

mardi 25 mars 2014

Salon du Livre 2014



Vendredi, samedi et dimanche c’était salon du livre pour moi.

Vendredi, j’y suis allée avec les cours : réveil à 5h30 pour partir de Villefranche-sur-Saône direction Paris. Outch. Arrivés là-bas, nous avions visite libre avec pour mission de visiter un des squares et d’assister à la conférence de Bernard & Roca.

Ainsi, j’ai visité avec plaisir le square cuisine : coin du salon uniquement composé d’éditeurs de livres de cuisine, des plus connus, comme Marabout, au moins connu comme La plage. Et même si j’ai résisté à l’idée d’y acheter des livres, je vais très certainement m’intéresser de plus près à cette dernière maison spécialisé dans les livres de cuisine bio et écolo. Des livres de recettes du monde végétariennes, des livres pour apprendre à cuisiner avec les huiles essentielles ou encore pour cuisiner sans œuf et sans gluten. J’adore, j’adhère.

En ce qui concerne la conférence de Bernard & Roca, elle était malheureusement décevante. Je m’explique : si eux étaient très bien et si leurs œuvres sont superbes, ce n’est pas le cas des questions qu’a posées le conférencier : il n’a cessé de poser des questions négatives du genre « y’a-t-il des discordes entre vous » et autre. Dommage & inintéressant.

J’ai ensuite eu la chance la joie et l’honneur de rencontrer Régis de Sa Moreira à qui j’ai fait dédicacé son livre La vie et avec qui j’ai fait une photo (on est une groupie ou on ne l’est pas :p). Régis de Sa Moreira est quelqu’un de simple et sympathique, très abordable.





J’ai fini ma ballade par une heure trente d’attente pour me faire dédicacer Grimoire de sorcières de Benjamin Lacombe que j’avais acheté sur place.




Samedi, je travaillais sur le stand d’actes sud, rayon Babel francophone jusque 14h00. Encore une très chouette expérience de tenue de stand malgré quelques requêtes bizarres « Avez-vous des seconds romans sans troisième derrière ? Parce que je les collectionne » Puis j’ai vu ma cousine et sa famille pendant ma pause repas. Puis j’ai rencontré la blogueuse Oksambre avec qui je papote depuis quelques mois maintenant. Tout ça fait très très plaisir :D Et puisque j’aime travailler sur le stand, j’y suis retournée de 16h30 à 20h00.

Dimanche, j’ai travaillé toute la journée sur le stand du côté de la littérature étrangère cette fois, avec mes copines libraires et j'en ai profité pour croiser la coupine auteur, Vanessa Terral quelques minutes à la fin de ma pause repas. <3 


Et lundi matin, je suis hélas repartie…

vendredi 14 mars 2014

WLODARCZYK & LEE-DIEBOLD - Les bleuets du dragon bleu

Amaterra - 14€90 - 32 p. - Novembre 2013

Ma critique :
C'est l'histoire d'un dragon bleu qui aime manger des bleuets et est amoureux d'une libellule nommée Spatule. Un autre dragon, le dragon gris, lui reproche sa gentillesse et sa douceur : un dragon ça doit faire peur. Ainsi, il éloigne Spatule, ce qui rend triste le dragon bleu...

Voilà un album tout en douceur et délicatesse qui aborde le thème de la différence, j'aime beaucoup. Les illustrations flirtent avec le dessin enfantin de par leur coloriage mais elle sont au final très subtiles et poétiques.

Ma note : 19/20

mercredi 12 mars 2014

Karl VON WACHSMAN - L'étranger des Carpathes

Le Castor Astral - 5€90 - 64 p. - Novembre 2013

Ma critique :
Comme l'indique son bandeau, il semble que ce livre soit le précurseur de Dracula. Il a été publié pour la première fois en 1844 alors que Dracula a vu le jour en 1897. Et l'historie est sensiblement la même bien que le roman dont je vous parle aujourd'hui fasse 64 pages alors que Dracula en fait 600 et quelques.
L'étranger des Carpates, nous y venons, raconte l'histoire de nobles attaqué par des loups lors d'un voyage. De là, un étranger au teint et aux traits cireux repousse les loups. Cet étranger fascinera vite Franziska, jeune noble n'aimant pas les choses ordinaires et trop simple. Mais très vite, celle-ci se verra affaiblie chaque jour de plus en plus, alors que chaque jour, elle rêve de cet étranger fascinant...

C'est une lecture très rapide qui m'a tout à fait convenu de par sa thématique et son histoire. (J'avais aimé Dracula, il y avait peu de chance que je n'aime pas ce texte ceci dit). Le personnage de Franziska, rebelle et curieuse et loin de ces héroïnes précieuses m'a beaucoup plus.
Si vous cherchez une histoire courte de vampire, ce livre est pour vous.


Ma note : 20/20

lundi 10 mars 2014

Neal SHUSTERMAN - Les Fragmentés T.1

Le Masque (MSK) - 17€ - 462 p. - Septembre 2013

Présentation de l'éditeur :
Dans une société traumatisée par la Seconde Guerre civile, un ensemble de lois intitulé Charte de la Vie a été signé pour contenter les pro-vie et les pro-choix. Celle-ci stipule qu’il est interdit d’attenter à la vie d’un enfant du moment de sa conception jusqu’au jour de son treizième anniversaire. Passée cette date, tout parent peut décider de « résilier » son enfant en ayant recours à la fragmentation, processus qui permet de renoncer à son enfant rétroactivement. Une seule exigence : réutiliser 99 % des organes du fragmenté pour qu’il continue à « vivre » à travers d’autres. Lorsque Connor, Lev et Risa apprennent qu’ils vont être fragmentés, ils savent ce qu’il leur reste à faire : fuir et tenter de survivre jusqu’à leur majorité…

Ma critique :
Dans ce roman, chaque chapitre raconte un personnage différent. C'est ainsi que l'on découvre la fuite de Connor, Risa et Lev, trois adolescents élevés dans des milieux différents et échappant à la fragmentation. Deux car ils fuient leur fragmentation, l'un car il est entraîné malgré lui. 
Des personnages charismatiques et très crédible, chacun avec une personnalité propre, un caractère propre et des idées précises... susceptibles d'évoluer.
Un roman divertissant et surprenant : je m'attendais à un roman reprenant les codes de la dystopie actuelle, mais je l'ai trouvé différent, plus dans le thriller, dans le road trip et ce fut très agréable. Je l'ai d'ailleurs dévoré bien plus vite que ce à quoi je m'attendais.
A conseiller aux amateurs du genre, aux amateurs d'adrénaline et à un public ado ou adulte.

Ma note : 17/20

dimanche 9 mars 2014

Erik L'homme - Le regard des princes à minuit

Gallimard [Scripto] - 7€65 - 138 p. - 6 mars 2014


Ma critique :
Erik L'homme retrace ici le parcours de 7 bacheliers ("apprentis chevaliers") modernes. 
Une nouvelle = un héros et son mentor.
A travers des épreuves initiatiques, ces sept jeunes d'aujourd'hui s'interrogeront sur leur monde, leur vie afin de les comprendre, les accepter ou même, les améliorer.
A la fin de chaque nouvelle, un passage court d'une histoire de chevalier fait le lien entre le récit de chevalerie et notre époque.

J'ai beaucoup aimé le principe de ce livre : court et sous formes de nouvelles, mêlant la chevalerie à l'époque contemporaine, il me semble à la portée de tous.

Ma note : 18/20

mardi 4 mars 2014

Jonathan COE- Le miroir brisé

Gallimard Jeunesse - 12€50 - 112 p. - Février 2014

Présentation de l'éditeur :
"Claire, une jeune fille solitaire et souvent livrée à elle-même, se glisse un jour dans une décharge laissée à l'abandon au fond de son jardin. Soudain, au milieu de toutes sortes de vieux objets hétéroclites, un vif éclat de lumière l'éblouit. Il provient d'un miroir brisé en forme d'étoile irrégulière. Le miroir est magique et le monde qu'il reflète tellement plus beau que celui dans lequel elle vit. Et si les rêves avaient le pouvoir de changer le monde ?"

Ma critique :
L'histoire m'a attirée, la couverture m'a intriguée. Alors je l'ai lu. Et je ne l'ai fini que parce qu'il était court. Même pour enfant, ce roman est trop plein de bons sentiments. la lecture ne m'a rien apporté sinon de l'ennui. Pas de style incroyable ou de personnages ultra-attachants, pas de poésie telle que l'histoire pouvait laisser supposer. Tant pis.

Ma note : 8/20

lundi 3 mars 2014

Sylvie TESTUD - Chevalier de l'ordre du mérite

Le Livre de Poche - 6€60 - 232 p. - Février 2012


Ma critique :
Sybille raconte son quotidien entre son boulot dans une mutuelle pour animaux et son copain qui ne range rien on ne le fait pas bien.

C'est une histoire banale et divertissante d'une fille simple qui jongle avec les soucis de son quotidien. Un livre facile à lire dans lequel on peut se reconnaitre (ou non). Ce n'est pas le livre du siècle mais ça reste une lecture de détente comme une autre...


Ma note : 15/20

dimanche 2 mars 2014

Frédérique NIOBEY - Sur le toit

Rouergue - 10€20 - 121 p. - Octobre 2013

Ma critique :
Un soir, douze adolescents se retrouvent sur le toit d'un immeuble. De la musique, des amis, une bonne soirée s'annonce. L'une d'entre eux a une caméra. Chacun leur tour, ils passent devant l'objectif pour exprimer des choses de leur vie, sur un sujet qu'ils choisissent et qui les touche. Et ils attendent Flora, l'une des leurs qui n'arrive pas...

Un roman court qui se lit très vite. Le style narratif est presque oratoire ou plutot semblable à des images de caméra. Nous, lecteurs, on se croit avec eux sur ce toit, on participe. Et tour à tour on lit l'un des récit ou bien la trame de base de l'histoire dans de courts chapitres. Ces adolescents se racontent, on croirait des témoignages.
Par contre, le fait que dans chaque récit, on retrouve une sorte de plainte me parait exagéré. Même si l'adolescence est souvent synonyme de mal-être, même si quitte à s'exprimer autant exprimer une souffrance, je me dis que non, ça manque de témoignages basiques ou positifs. 
C'est juste un bémol. On passe un chouette moment avec eux. Même si l'absence de Flora n'augure rien de bon.

Ma note : 16/20

samedi 1 mars 2014

Jaume Cabré - Confiteor

Actes Sud - 26€ - 780 p. - Septembre 2013

Ma critique :
Confiteor. J’avoue.
Il est temps pour moi d’avouer aussi que critiquer un livre de ce genre est complexe. Parce que je l’ai beaucoup beaucoup aimé et que je ne veux donc pas lui faire de tort.
Et parce qu’il est complexe dans sa forme même.

C’est l’histoire de la vie d’Adria : de sa tendre enfance à un âge avancé. Il grandit auprès de parents quoi attendent trop de lui : son père, brocanteur, souhaite qu’il connaisse une dizaine de langues, sa mère veut qu’il soit un virtuose du violon. Par ce dernier biais, il rencontre Bernat, qui deviendra son plus proche ami. Puis il grandit et rencontre Sara, son amour.
Jusque-là tout a l’air banal. Ce n’est sans compter sur l’histoire du Storioni, violon sacré de la famille dont l’acquisition révélera bien des secrets. De terribles secrets.

Je vais m’arrêter là. L’histoire peut avoir l’air banal. Et pourtant.

Pour moi, ce livre est un chef d’œuvre. C’est un roman majestueux dont l’histoire prend vie en même temps que son personnage. La narration décousue est déroutante jusqu’à ce qu’elle prenne tout son sens.
Je n’ai qu’une chose à dire : si vous hésitez, foncez. Et si au départ vous êtes déstabilisez, accrochez-vous. Ce pavé prend au trip, libère une émotion intense et une soif d’en savoir plus insatiable.

A lire absolument.

Ma note : 20/20